Un point de vue intéressant, celui de Monsieur L.
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Règne de terreur
Piëch était allé voir ses équipes et aurait dit en substance à ses ingénieurs « je suis fatigué de tous ces modèles hideux et ça ne me convient plus. Vous avez six semaines pour atteindre le meilleur qui soit. Je prends tous vos noms. Si nous ne disposons pas du bon design et des bonnes dimensions dans six semaines, je vous remplace tous. Merci pour votre temps aujourd'hui ». Le résultat par la menace, voilà comment Piëch obtenait apparemment les choses. M. L. explique « Voilà la façon dont il a fait fonctionner les choses. J’appelle ça un règne de terreur et une culture où la performance a été tirée par la peur et l'intimidation ». Et, apparemment, c’était la même chose lorsqu’il a fallu vendre des voitures Diesel aux États-Unis. Piëch aurait déclaré « vous allez vendre des Diesel aux États-Unis et vous n’échouerez pas... Faites-le ou je trouverai quelqu'un d’autre qui le fera. L’homme était vraiment brutal » ajoute M. L..
Transposer aux émissions
M. L. explique que c’est la même situation qui a dû se présenter il y a quelques années face au problème des émissions. Les ingénieurs n’auraient pas comment su les passer et Piëch aurait sans doute à nouveau menacé. M. L. explique que la triche était donc logique car « dans ces situations, le choix entre un licenciement immédiat ou trouver un moyen de passer les tests antipollution en en payant les conséquences plus tard est vite fait » précise M. L.. Pour lui, « la nature humaine est ce qu'elle est : entre perdre son emploi aujourd'hui ou le perdre peut-être dans un an, tout le monde optera pour la deuxième solution ».
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Et maintenant, un petit jeu :
Qui est ce M. L. ? Un Ingé de VW, un concurrent à la manœuvre, un syndicaliste, un agitateur écolo ?
La réponse est là :
http://www.moniteurautomobile.be/actu-auto/industrie-et-economie/affaire-vw-culture-ferdinand-piech...
Crédible ? Que ceux à qui ça rappelle un vécu lèvent la main.
A+