Pour les surcoûts post fukushima, en tapant ces 3 mots sur Google
😎, on tombe sur ce
lien du sénat qui répond à ta question (ordre de grandeur : 10 Mds€ pour le parc).
Il faut faire très attention actuellement aux coûts avancés au MWh pour les énergies renouvelables intermittentes. En effet, la plupart des études économiques actuelles prennent en compte les ENR déployées à l'échelle actuelle (c'est à dire qu'on ne prend en compte que les coûts du convertisseur (éolienne, panneau photovoltaïque, puisqu'il arrive à s'intégrer dans le réseau sans investissement supplémentaire significatif) ! Je pense que c'est le cas de ton lien qui fait les comparaisons.
Or, si l'on part dans une optique "tout ENR" (en fait ENR + Gaz) avec une grosse majorité d'énergie intermittente (qui est le cas de l'étude citée par science 2), il faut prendre en compte dans le MWh le coûts des backups et des stockages avec toutes les installations de conversion plus les surcapacités en éoliennes et panneaux photovoltaïques et lignes HT pour permettre, lorsqu'elle daignent produire avec leur faible taux de charge annuel, le stockage nécessaire. Le simple ordre de grandeur de la capacité des installations à mettre en place donné par Science 2 pour faire de l'électricité "tout ENR", notamment de la base, suffit à déduire que le coût au MWh sera très important (en dehors des dépendances au gaz et des émissions de CO2 que ça engendrera, qui est pour moi l'essentiel, étant pour ma part par ailleurs pour une augmentation programmée et volontaire du coût de l'électricité, même si on savait en produire moins chère).
Voilà pourquoi, les ENR non intermittentes, comme je le rappellais
ici, sont bien plus précieuses et plus intéressantes que les ENR intermittentes, sources de gros problèmes dès que l'on atteint un certain seuil. J'ai lu d'ailleurs quelque part (à confirmer) que dans les DOM, bien plus avancés que la métropole en terme de pénétration d'ENR, le niveau d'ENR intermittente est bloqué par arrêté à 30%, car au delà, les problèmes d'intégration dans le réseau commencent...(ça veut dire qu'en métropole, on a encore une bonne marge de progression, voire de retard à rattraper
)