Heureuse redécouverte
Pour la première fois de sa carrière, je suis resté presque 3 mois sans bouger ma Prius.
Et bien, la reprendre fut une expérience très intéressante car on commence un peu, au bout d'une telle période, à oublier les sensations au volant.
Et là, quel bonheur
: la première chose qui marque est la sensation de glisse
lors des glides en électrique. Je ne me souvenais pas à quel point cette sensation est exquise
La deuxième chose qui m'a frappé, c'est le régime moteur très bas à vitesse constante sur le plat jusqu'à 110 km/h, qui favorise à nouveau la sensation de glisse
, car on ne perçoit que les bruits de roulement et aérodynamique.
Et l'on est étonné d'ailleurs
😱 à quel point beaucoup de gens qui ne font qu'approcher superficiellement la Prius se focalisent sur les phases de moulin à café qui ne représentent en général que 1 à 2% de la durée du voyage, face au 98% passés dans ce remarquable silence. Ce qui me fait dire qu'essayer la Prius, ce n'est pas l'adopter : c'est au bout de 3 mois d'utilisation (et quelque part d'éducation) que l'on comprend et que l'on bascule dans ce nouveau monde merveilleux de la conduite zen...
Ce qui est d'ailleurs étonnant, c'est de penser que ce petit moteur équivalent à un 1,2 l en cycle Otto, arrive à entraîner seul cette voiture spacieuse sur un tel rapport de démultiplication (60 km/h /1000 tr/mn à 90 km/h). C'est le miracle de la surmultipliée électrique du HSD
.
Certes, après 7 ans de bons et loyaux services, les isolants phoniques se sont tassés, le silent blocs remplissent un peu moins leur office qu'au début, et le silence de ma Prius est moins impressionant en valeur absolue que pendant sa première jeunesse. Mais le plaisir lui, reste entier et indéfectible
.
Bref, après avoir goûté au full hybride, je vois difficilement comment je pourrais revenir en arrière, voiture priustorique ou même mild hybride de type IMA. Le silence, la glisse, cette sensation de se faire transporter dans un doux cocon est bien trop précieuse pour y renoncer
!