Mitsubishi Outlander PHEV

Je ne sais plus si c'est ici ou ailleurs que quelqu'un posait la bonne question d'une éventuelle limitation de la puissance ou du régime du thermique quand il est froid ?
C'est une bonne question puisque sur un PHEV roulant seulement en EV, le thermique reste absolument froid. Jusqu'à ce qu'on enfonce la pédale pour demander plus de 80 ch à la voiture, ce qui le fait démarrer bien sûr.

Autant que j'ai pu en juger, si dans ce cas on accélère à fond, il monte à fond dans les tours ... Ce n'est pas bon pour un moteur, ça :oops:

Mais une fois qu'on le sait, on fait en sorte de ne pas faire ce genre de manip.

Sur HSD, y'a la même problème lors du cycle de chauffe : Si on appuie à fond (ou suffisamment pour dépasser la zone ECO et entrer en zone PWR) ou si la batterie est vide, c'est le thermique qui prend cher à froid.
Après, on a un bon indicateur pour éviter ça, avec le sens des flêches de transfert entre batterie et moteur électrique, ou alors à l'oreille (changement de régime).

Si j'ai bien compris, sur Outlander PHEV, tu peux faire en sorte de démarrer le thermique sans trop le solliciter ? S'ils ont des retours, peut-être mettrons-t-ils des mécanismes de chauffe pour limiter la puissance du thermique (pour pas trop le monter à froid dans les tours / en couple) en mode ECO ?
 
Oui, tout cela est bien dans des conditions standard, mais est-ce que l'on dispose de toute la puissance dans le cas d'une urgence ? Et dans ce cas, le thermique prendra quand même une claque, non ?

Sur une HSD non PHEV, je sais que c'est possible d'outre passer la phase 1 de préchauffe, mais il est mieux de veiller à ce que le thermique soit au moins à 30 ou 40 °C avant de le faire.

Jan :jap:
 
Justement LE point critique qui me ferait douter d'acheter un PHEV. Car comment vraiment éviter que cela se passe de temps à autre ?

Jan :jap:

Il n'y a pas de réponse unique et simple à cette question.

Si on compte globalement rouler en EV sur un parcours, il faut simplement éviter d'accélérer trop fort puisqu'il y a limitation à 82 ch en EV. Donc par définition on roule souplement et sans grande demande de puissance.
Et même si l'ICE démarre parce qu'on demande plus de 82 ch ponctuellement (démarrage ou petite accélération en côte par exemple), on n'est pas obligé d'appuyer comme une brute sur l'accélérateur, et la puissance demandée à l'ICE n'excèdera sans doute pas 20 à 30 ch ...

Si par contre on compte rouler vite, accélérer fort etc ... sans se soucier de rester en EV ou non, le mieux est encore de faire démarrer l'ICE en début de parcours, en mettant le mode Charge 1 minute, et ensuite on n'en parle plus.

Mais si on est sagement resté en EV depuis le début d'un parcours et qu'on a ponctuellement besoin du maximum de puissance de manière totalement imprévue ... je dirais qu'il faut éviter d'en avoir besoin :grin:
D'ailleurs à vrai dire, je ne vois à quel genre de situation routière d'urgence cela peut correspondre ...:-?

En tout cas, pour moi cette faiblesse n'est pas vraiment handicapante, car jusqu'à présent j'ai su anticiper les moments où je pensais avoir besoin de puissance, et l'ICE était alors déjà chaud.
 
S'il faut se dégager, dépasser (ou finir de dépasser), se sauver c'est plutôt l'accélérateur qu'on écrase. :D
 
Un schéma un peu plus détaillé

Plus détaillé, mais probablement simplifié. On voit un embrayage (de quelle nature ?), mais pas vraiment de boite de vitesses. Le rapport serait fixe entre les roues et l'ICE ?

Je vais peut-être me répondre à moi-même, je suis en train de lire le post d'Alterociter à ce sujet.
 
S'il faut se dégager, dépasser (ou finir de dépasser), se sauver c'est plutôt l'accélérateur qu'on écrase. :D

Te dégager de quoi ? :eek:

Finir de dépasser je comprends mieux, si on souhaite au départ absolument rester en deçà de la vitesse limite et que cela risque d'être juste.
Mais cela me ramène personnellement au cas que j'évoquais : il suffit d'anticiper cette opportunité en faisant tourner le thermique au moins une minute.
En gros, je ne m'aventurerai jamais sur une nationale en EV à froid si je pense qu'il y a une chance que je doive y accélérer très fort (donc pour dépasser).
 
S'il faut se dégager, dépasser (ou finir de dépasser), se sauver c'est plutôt l'accélérateur qu'on écrase. :D
[HS]
Humm Humm dépasser (ou finir de dépasser
euh, là, il faut s'abstenir de dépasser !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
[/HS]

bon, j'arrête là le HS
 
Plus détaillé, mais probablement simplifié. On voit un embrayage (de quelle nature ?), mais pas vraiment de boite de vitesses. Le rapport serait fixe entre les roues et l'ICE ?

Je vais peut-être me répondre à moi-même, je suis en train de lire le post d'Alterociter à ce sujet.

IL N'Y A PAS DE VARIATION DE RAPPORTS DE TRANSMISSION SUR L'OUTLANDER PHEV !
C'est ce qui lui confère sa simplicité biblique :grin:

Les moteurs sont en prise directe sur les essieux, constante pour les électriques, et via l'embrayage pour le thermique :cool:
 
Qui sait à quoi peut servir la "Oil pump" branchée sur le "GCU/PDU" ?

ben, cela m'a tout l'air d'être une pompe à huile. :grin:

son utilité? a mon avis, le refroidissement, tout simplement :-D
 
[HS]
Humm Humm dépasser (ou finir de dépasser
euh, là, il faut s'abstenir de dépasser !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
[/HS]

Si on pouvait tout prévoir et tout anticiper la conduite serait automatique depuis une éternité. En attendant, on peut se retrouver dans des situations imprévues dans lesquelles on peut être amené à accélérer pour éviter un accident ou pour ne pas servir de cible à quelqu'un. :cool:

Grigou : OK, vu pour l'absence des rapports, c'est un point positif. Il faudrait juste voir ce que ça donne en terme de vitesse de rotation de l'ICE selon les vitesses. Le seul point potentiellement fragile serait l'embrayage à première vue... mais on est loin de 3 embrayages de l'étron ou de la Golf.

La pompe à huile ne servirait-elle pas à faire circuler l'huile sous pression pour le refroidissement et la lubrification du PDU ?
 
IL N'Y A PAS DE VARIATION DE RAPPORTS DE TRANSMISSION SUR L'OUTLANDER PHEV !
C'est ce qui lui confère sa simplicité biblique :grin:

Les moteurs sont en prise directe sur les essieux, constante pour les électriques, et via l'embrayage pour le thermique :cool:

Si j'ai bien compris (Grigou : n'hésite pas à me corriger, mais sans :fouet:, je ne suis pas maso ).
L'embrayage est piloté électroniquement (soit en mode "automatique", soit manuellement grâce à travers un sélecteur des différents modes de fonctionnement du véhicule) :

Embrayage "décollé" :
- Moteur thermique coupé = mode tout électrique
- Moteur thermique allumé = générateur, qui fournit du courant. Rechargement à l'arrêt, fourniture de courant à la batterie en mode hybride série

Embrayage "collé" :
Le moteur thermique est allumé et en prise avec les roues (démultiplié avec des engrenages). Régime du moteur thermique proportionnel à la vitesse de rotation des roues (60 à 120 km/h ?). Hybride mode parallèle (générateur déconnecté électroniquement, batterie fournit du courant aux moteurs électriques). Mode parallèle + série : Générateur fournit du courant à la batterie. Batterie fournit du courant aux moteur électriques.

Le nombre de modes est bluffant :jap: Un rêve pour "régler" le comportement du véhicule en toute circonstance.

Il n'y a que ce régime proportionnel du thermique par rapport aux roues qui chiffonne :hum:

Une autre question : Le moteur arrière peut-il être déconnecté (électroniquement) pour passe en mode traction simple ? Je ne crois pas l'avoir lu ?
 
Qui sait à quoi peut servir la "Oil pump" branchée sur le "GCU/PDU" ?

Cette pompe (électrique ?) commandée par le système central sert sans doute à lubrifier indépendemment sous pression à froid (comme pour les olives, mais pas que la 1ère mais aussi les suivantes) les organes justement sollicités avant que toute la mécanique soit montée en température et aussi lorsque la pompe entraînée par le thermique ne fonctionne pas justement parceque le thermique ne fonctionne pas...
 
J'allais oublier !...

Lors de la rencontre locale en Drôme d'octobre dernier j'ai essayé le Mitsu de Krouebi qui nous avait fait le plaisir de venir passer le WE avec nous.
Je n'ai pas beaucoup roulé, il se faisait un peu tard mais j'ai gardé en mémoire la sensation d'un véhicule homogène, de bonne taille mais bien dimensionné et dont l'emprise sur la route est facile à appréhender et maîtriser, bien guidé et très stable, à la fois relativement lourd mais avec une motorisation à la hauteur, vive et docile à la fois.
Bref une auto pouvant donner du plaisir car il y a quand même une bonne réserve de puissance faisant oublier sa masse à la moindre sollicitation de l'accélérateur.
En tout cas rien à voir avec un SUV tel qu'un Kia ix35, le seul dernier que j'ai essayé et au volant duquel je me suis em...dé tellement c'est mou, fade et sans saveur aucune (je sais, j'en rajoute, mais c'est la réalité...), en motorisation... Diesel! (bravo, vous avez gagné !) + boitoto.

Je ne parlerai pas du confort de roulage du Mitsu et de tous les accessoires dont il est doté qui en font un vaisseau pouvant satisfaire la plupart d'entre nous.

Pour résumer : Krouebi tu reviens quand tu veux, on échange nos autos un WE, la CT est facile à garer en ville et je me vois bien aller à la montagne avec ta Mitsu ! :razz:
:jap:
 
L'embrayage est piloté électroniquement (soit en mode "automatique", soit manuellement grâce à travers un sélecteur des différents modes de fonctionnement du véhicule)
L'embrayage n'est jamais piloté manuellement.

Les interventions du conducteurs servent simplement à dire au PHEV :
1) tu peux décharger la batterie ;
2) je veux que la batterie reste à XX % de charge ;
3) je veux utiliser toute l'énergie disponible pour recharger la batterie.
Dans les 3 cas le fonctionnement à vitesse élevée est identique : l'embrayage sera collé ; la batterie ne se déchargera pas (ou très peu) ; la batterie ne se rechargera pas (ou très peu).

Le nombre de modes est bluffant :jap: Un rêve pour "régler" le comportement du véhicule en toute circonstance.
De ce point de vue, c'est un sans faute : il est déjà difficile d'entendre si l'ICE tourne, quant au collage de l'embrayage......

Il n'y a que ce régime proportionnel du thermique par rapport aux roues qui chiffonne :hum:
Rapport de démultiplication fixe, plage d'utilisation de l'ICE, embrayage collé = au dessus de 65/70 km/h.

Une autre question : Le moteur arrière peut-il être déconnecté (électroniquement) pour passe en mode traction simple ? Je ne crois pas l'avoir lu ?
Non, il est écrit partout que c'est un 4X4 permanent.
L'intervention du conducteur permet de forcer le 50/50 AV/AR.
(On se pose des questions sur l'entrainement des roues AR en marche AR ??).

P.S. : la fameuse "pompe à huile" ne servirait-elle pas à faire coller l'embrayage hydraulique ?
 
Tout est dit ou presque :cool:

J'ajoute 3 détails qui peuvent intéresser :

- le rapport de démultiplication de l'ICE aux roues avant (en mode parallèle donc, pour ceux qui suivent) est d'environ 38 km/h à 1000 t/mn. Donc 3400 t/mn à 130 km : ce point me chagrinait beaucoup avant d'avoir essayé l'engin.
En réalité on n'entend moins l'ICE à cette vitesse que je n'entendais celui de l'Auris qui tournait bien moins vite.

- il peut arriver que le système décide de passer en 2 roues motrices en mode parallèle, s'il juge qu'il n'y a pas besoin de traction arrière

- le mix entre les puissances des roues AV et AR est l'affaire du système, pas du conducteur (sauf quand il active manuellement le 50-50 comme dit Flyer), et cette répartition automatique sert non seulement à donner de la motricité dans les situations neigeuses ou boueuses, mais aussi à améliorer les passages en courbes, selon les dires de Mitsubishi.
 
Dans la théorie, oui, quoique pas démesuré pour un moteur essence de 120 ch tractant un SUV de 1800 kg (mais il doit être difficile de trouver d'autres SUV de 1800 kg tractés par des moteurs aussi peu puissants ceci dit :grin:).

Mais dans la pratique, comme je le disais, cela n'a aucune incidence d'un point de vue sonore. Sinon je ne l'aurais pas acheté (au bout de 15 minutes d'essai j'étais à 140 compteur sur quelques km d'autoroute, et très attentif à mes sensations auditives... et pour être sûr du coup j'ai redemandé un second essai avant de signer le BC :cool:).

Par contre je parierais quelques euros que cela n'est pas optimal pour la consommation, et si oui c'est dommage. C'est là la limite d'un rapport fixe ...
Cela dit le roulage en EV contrebalance largement cette hypothétique surconsommation sur autoroute (et si ce n'est pas le cas, mieux vaut acheter autre chose il me semble).
 
Merci à tous. Discussion et documents intéressants.

Finalement, la stratégie de Mitsu d'avoir mis cette plateforme PHEV sur un 4x4 a tout son sens. Autant pour des raisons techniques, que de marché. Pas étonnant qu'il se vende bien.

On pourra toujours dire que la fiabilité reste à prouver. N'empêche qu'avec autant de possibilités (en automatique et/ou manuelles), tant en traction qu'en regénération, le boulot des concepteurs est à saluer :jap: Et pour l'instant, tout ca a l'air de bien marcher !

Je ne sais pas depuis combien de temps le projet a été lancé mais ca devrait remuer un peu la concurrence (il n'est jamais très sain qu'un constructeur ait un monopole trop longtemps sur une techno ...). Et prouver aux autres qu'on peut rattraper (au moins en grande partie, et autrement) le retard pris par rapport au HSD.
 
- il peut arriver que le système décide de passer en 2 roues motrices en mode parallèle, s'il juge qu'il n'y a pas besoin de traction arrière

Je ne pense pas, il est écrit partout : " Transmission intégrale permanente à partir des moteurs électriques avant et arrière indépendants".
Voir mon excellent post du 17 à 10H51 :coolman:
- le mix entre les puissances des roues AV et AR est l'affaire du système, pas du conducteur (sauf quand il active manuellement le 50-50 comme dit Flyer), et cette répartition automatique sert non seulement à donner de la motricité dans les situations neigeuses ou boueuses, mais aussi à améliorer les passages en courbes, selon les dires de Mitsubishi.
Que le mix AV/AR soit variable, comme dans toute transmission 4X4 moderne, est une évidence (facilité par les 2 moteurs indépendants pilotés électroniquement).
D'après la documentation Mitsu, la configuration "zéro % sur le train AR" ne devrait résulter que de situations très particulières et/ou transitoires (perte d'adhérence ?).
 
Bonjour à tous,
J'ai une petite question pour Flyer34,
J'ai acheté le même attelage que toi et je l'ai posé aujourd'hui. J'a mis du temps (6 heures en tout !) mais c'est fait, le plus pénible c'est de démonter le pare-choc et la garniture intérieure du coffre et de tout remonter à la fin...
J'ai par contre un soucis, j'ai fixé le col de cygne sur la transverse, et j'ai enlevé la partie "boule"démontable et maintenant je n'arrive plus à la remettre...je n'arrive pas à réarmer le mécanisme...je ne sais pas si c'est moi ou si la pièce est défaillante ! As tu rencontré le soucis ?
Merci
 
Bonjour à tous,
J'ai une petite question pour Flyer34,

J'ai par contre un soucis, j'ai fixé le col de cygne sur la transverse, et j'ai enlevé la partie "boule"démontable et maintenant je n'arrive plus à la remettre...je n'arrive pas à réarmer le mécanisme...je ne sais pas si c'est moi ou si la pièce est défaillante ! As tu rencontré le soucis ?
Merci

Bienvenue au club (j'ai mis un temps fou à trouver le connecteur scotché avec du scotch noir sur le faisceau.... noir).

Concernant la "boule" : bien regarder le dessin de la doc. Il faut que le loquet ait bien l'angle montré sur le schéma.

Il faut jouer avec la clé ET tourner le loquet. Quant tout est correct, la "boule" s'enfile et se verrouille toute seule.

Le secret, c'est de bien vérouiller le loquet de la "boule" à la bonne position lors du démontage et.... de ne plus y toucher.

A+

GG.
 
Je ne pense pas, il est écrit partout : " Transmission intégrale permanente à partir des moteurs électriques avant et arrière indépendants".

Tu ne penses pas, mais je l'ai lu ... :-D

Par contre, difficile de te dire où car je ne le sais pas moi-même :oops:
 
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