- Quand j'avais mes Mazda, on pouvait se balader dans l'atelier, lequel n'était séparé du show-room que par des vitres.
Donc si un travail n'était pas effectué, cela se remarquait !
Et de toute façon, tous les mécanos me connaissaient, vu qu'ils étaient sur le cul devant les modifs que j'avais effectuées sur ma 121.
(Installations des 4 vitres électriques, verrouillage centralisé, alarme, + la sono complète, avec ampli séparé et multi-changeur de CD.)
J'étais en outre comme cul et chemise avec le magasinier et un des vendeurs.
- Quand j'ai eu ma Nissan, le garagiste qui l'entretenait était un pote, dont je m'occupais de l'informatique.
Mes configurations lui ont d'ailleurs un jour sauvé toute sa compta, malgré une panne grave.
Et là, tout le monde se baladait dans l'atelier, vu que le bureau était trop petit pour accueillir plus de 2 personnes à la fois !
- Quand j'ai eu ma P3, à la première vidange du circuit de freinage, le chef d'atelier m'a téléphoné pour demander où se trouvait la douille pour dévisser les antivols des jantes.
Alors ou bien, c'était un tordu de première, machiavélique à souhait, ou bien l'intention était bien d'effectuer la purge.
Et comme c'est entre-temps devenu une bonne connaissance (et je l'ai également dépanné en informatique, un soir où il devenait dingue dans son atelier), je pencherais plutôt pour la seconde option.
Depuis, on se rend mutuellement service de quand on peut.
En outre, je suis en très bons termes avec le responsable de l'après-vente, avec qui j'ai de temps en temps des conversations sur ce qui se passe à ce niveau.
En dehors de la gestion de mes propres véhicules, un de mes meilleurs amis a été directeur de plusieurs concessions ces dernières années (qu'il a à chaque fois sérieusement relevées au niveau de leurs résultats), et il me parle régulièrement "popote".
Je sais donc un peu ce qui se passe dans ce secteur.
Les coups pourris ne viennent pas d'entretiens où l'on ne fait pas ce qui est prescrit, parce que c'est beaucoup trop dangereux au niveau responsabilité en cas de pépin.
(Sans compter qu'une concession n'a aucune envie de se voir retirer sa licence de l'importateur, suite à une plainte de ce type, il y a déjà eu assez de massacre comme cela dans la profession ces dernières années !!!)
Non, les coups de cochons viennent des refus de prise en garantie, dès que c'est possible !
C'est imparable, et on ne pourra rien reprocher sur le plan légal.
Et d'après ce que j'ai pu comprendre, les marques françaises sont, en Belgique, parmi les plus vicelardes dans ce domaine.
Par exemple, un entretien effectué 500 km trop tard peut suffire à se voir refuser une prise en garantie par après.
Enfin ce sont bien évidemment les importateurs qui décident, PAS les concessionnaires !