Car avant les problèmes de CO2 et de pollution, c'est la diminution des ressources énergétiques qui va devenir critique : d'ici 5 à 10 ans, les effets ont toutes les chances d'être visibles.
Je précise le contexte, pour éviter tout erreur d'interprétation.
Je réagissais avant tout sur les priorités que tu exprimes, cad lutter d'abord contre la diminution des ressources énergétiques, puis sur la pollution.
Pour moi, la priorité est inverse, car la pollution tue dès maintenant, pas dans 5 ou 10 ans.
On peut penser (ce n'est pas mon avis) que la diminution des ressources énergétiques tuera, mais ce n'est pas certain.
L'être humain apprécie généralement les thématiques autour de l'apocalypse, et cela renforce l'intérêt pour ces thèses. Le dernier ouvrage de Pascal Bruckner est à cet égard très intéressant.
On voit bien que d'autres sources sous-exploitées sont de plus en plus utilisées, même si ça reste faible. On voit aussi des réductions en matière de consommation (transports, bâtiment, industrie).
Le marché de l'énergie n'a aucun intérêt économique à abandonner le pétrole tant qu'il en restera des quantités exploitables dans des conditions de rentabilité suffisante. Des solutions de substitution émergeront quand malheureusement l'économie le décidera.