J'ai essayé le mode EV, et là, on retrouve de l'adhérence et on roule sensiblement plus droit. Tout se passe comme si le couple était moins brutal qu'avec le thermique.
Oui c'est assez logique. Théoriquement le couple d'un moteur électrique diminue avec la vitesse de rotation, donc toute amorce de patinage se traduirait par une diminution du couple. Le différentiel répartissant le couple selon la loi "le maximum de couple sur la roue qui a le moins d'adhérence", le couple moteur a tendance à s'ajuster sur l'adhérence minimale.
J'ai fait ma première sortie sur neige hier. Pas de grosses difficultés pour démarrer, même dans les côtes, même avec des pneus ordinaires. J'ai à peine sollicité l'antipatinage, par contre j'ai fait deux freinages un peu "limite". J'ai pas grillé le feu, mais s'il y avait eu une voiture devant moi j'aurais peut-être touché... L'ABS est certainement moins efficace qu'un dosage précis "au pied", de l'effort. Mais je n'ai pas l'habitude de doser le freinage sur neige.
Une seule vraie difficulté : quand j'ai voulu faire une marche arrière dans une côte, totalement enneigée. Impossible de démarrer, et l'avant chassait à la moindre pression sur l'accélérateur. J'y ai renoncé. Je n'ai même pas pensé à utiliser le mode EV... une prochaine fois, peut-être.
A ce propos, quelqu'un a-t-il une théorie satisfaisante sur l'adhérence des véhicules automobiles ?
Pourquoi les propulsion, ou les traction en marche arrière, ont-elles moins d'adhérence ?
Une rapide recherche sur divers forum ne donne que des explications un peu naïves, du genre : "
faute d'adhérence, le report de masse vers l'arrière ne se fait pas et les propulsion ont moins de masse sur l'arrière". Très bien, mais alors pourquoi constate-t-on le même phénomène sur une traction en marche arrière ? Le poids du moteur reste sur les roues motrices, et pourtant elles patinent !
Je cherche une réponse du côté du modèle de l'adhérence rail-roue ferroviaire, mais je ne vois pas...