alternatives aux carburants pétrolifères

Ce n'est plus seulement un problème de prix, cela devient un problème de quantité surtout.
Les producteurs africains préfèrent vendre leurs céréales à prix fort sur le marché international, ces prix étant tirés à la hausse par l'augmentation des usages pour certaines et par la spéculation (on retire du marché d'importantes quantités qui sont stockées pour faire monter les prix).

Le problème pourrait être traité à la base par les gouvernements des pays concernés en interdisant l'exportation tant que les besoins alimentaires locaux ne sont pas couverts.

Car certains pays ont des excédents, comme le Mali (550 000 T). Ou vont ces excédents ?
 
Si on se "paye" le luxe de continuer les agrocarburants, on va devoir puiser dans les réserves de céréales et risquer la famine.

L'expression "manger ou conduire" va prendre tout son sens. :pardon:

C'est peut être ce qui peut permettre aux pays en voie de développement de voir leurs agriculteurs pouvoir de nouveau vivre de leur travail.
leur pays n'étant plus abreuvé de nos surplus à vil prix, leurs produits seront de nouveau concurentiel.

Toute production énergétique originaire du lieu de sa consommation est bénéfique.

:jap:
 
Dernière modification par un modérateur:
Encore un journaliste qui a tout compris !

Ces algues sont "shootées" au CO2 provenant d'une usine proche. Et il ose parler d'autosuffisance énergétique !

Tiens, ma Prius aussi est autosuffisante : je vais juste décider de ne pas tenir compte des pleins d'essence nécessaires ! :mur:

Toujours le même problème : le rendement n'est pas de 100%.
Il n'est pas non plus de 2.000%, car dans le cas d'un rendement de 100%, cela voudrait déjà dire récupérer le CO2 émis par toute les installations qui brûlent ce carburant de synthèse pour le réinjecter et fabriquer de nouvelles algues... 8)

On est pas arrivés... :-?
 
Eh oui, hélas... de plus, ce n'est pas vraiment nouveau, d'autres industriels sont déjà sur le créneau de la valorisation du CO2 "au cul des cimenteries" (c'est là que c'est le plus rentable).
 
Biotechnologie n'est pas synonyme de biopétrole !

Je réponds ici au messages #218 à #221 de ce sujet, en espérant qu'un modérateur aura la gentillesse de les déplacer au dessus de ma réponses dans cette discussion, qui me semble être la plus adaptée au sujet abordé.

Note modo: c'est fait

1) comme le dit Falcon, la technologie est conditionnée par un effet d'aubaine : industrie grosse productrice de CO2+pays gorgé de soleil. Le potentiel en terme de volume produit est donc certainement très limité, au contraire de ce qui est avancé !

2) ça n'a rien d'une bioénergie puisque les hydrocarbures sont produits à partir de CO2 fossile (ou plutôt "minéral" dans le cas du ciment). On utilise symplement des microalgues comme convertisseur, mais on aurait très bien pu utiliser un procédé chimique,

3) c'est encore moins une énergie renouvelable : une fois qu'il aura été brûlé dans un véhicule, ce CO2 fossile se retrouvera dans l'atmosphère, et là plus moyen de le recycler vers ces réacteurs à microalgues... Disons que l'on diminue les émissions de CO2 de l'usine, ou alternativement que l'on gagne des km sans CO2 sur des véhicules, suivant le point de vue duquel on se place,




4) Concernant le procédé BFS, il y a des doutes sur le véritable bilan CO2 de l'affaire. En effet, BFS indique qu'il stocke 940 kg de CO2 dans un baril pour 1260 kg relachés : on en déduit donc, si tout le CO2 produit par la cimenterie est orienté vers son système, qu'il réduit les émissions de la cimenterie de 43% (940/2200) :
  • Premièrement, comment BFS arrive t-il à capturer 940 kg de CO2 dans un baril dont la contenance est de 159 l :hum:? Imaginons que l'on remplisse ce baril d'anthracite, le composé fossile le plus dense en carbone que l'on connaisse, en prenant un contenu carbone de 95% et une densité de 1,75 (valeurs hautes), on obtiendrait en brûlant cet anthracite 969 kg de CO2, soit une valeur très voisine de celle annoncée par BFS. Cette valeur ne colle pas avec la composition lipidique des algues. Et même si c'était vrai, il faudrait craquer et hydrogéner ces molécules (qui ne pourrait être alors que très longues et très peu hydrogénées) à fond les manettes pour obtenir des molécules de bonne longueur et de bon rapport H/C pour une coupe diesel, ce qui nécessiterait énormément d'énergie !
  • La réflexion précédente pose une autre question : les 1260 kg de CO2 utilisés par le procédé comprennent-ils les émissions de CO2 générés par l'énergie nécessaire aux opérations en amont du barbotage des algues (lavage et purification du CO2 ? compression du gaz ? impact négatif sur le rendement énergétique du procédé de cimenterie ?...) mais également les émissions en aval (séchage des algues et extraction des lipides, raffinage du produit) ? car voilà où je veux en venir pour ce procédé : quels sont les rendements massiques, i.e. carburant net/carburant brut (le dénominateur incluant la part de carburant nécessaire à sa propre fabrication, en supposant que toute l'énergie nécessaire au procédé en amont en aval soit ponctionnée sur le carburant produit), rendement énergétique et les émissions de CO2 par litre de carburant produit qui en découlent (ça représenterait les émissions amont puits au réservoir de ce type de carburant). J'ai des doutes que ça puisse faire aussi bien que du carburant fossile (moins de 20% des émissions globales en amont) et j'aimerais bien avoir des chiffres clairs, monsieur BFS....:eek:
Pour se renseigner sur la maturité technologique des vrais biocarburants de troisième génération, je vous conseille d'aller consulter cette page et le dossier de presse attaché d'un vrai organisme scientifique. Vous verrez que les recherches n'en sont encore qu'aux prémices, et que les incertitudes sur la capacité d'aboutir encore nombreuses :grin:!
 
Dernière modification par un modérateur:
1) comme le dit Falcon, la technologie est conditionnée par un effet d'aubaine : industrie grosse productrice de CO2+pays gorgé de soleil.
Ce sont des conditions très courantes.

3) c'est encore moins une énergie renouvelable : une fois qu'il aura été brûlé dans un véhicule, ce CO2 fossile se retrouvera dans l'atmosphère, et là plus moyen de le recycler vers ces réacteurs à microalgues...
Ce n'est pas l'usage premier envisagé. L'objectif est d'équiper des centrales thermiques.

Je crois qu'au stade où en sont ces expérimentations, il faut se garder de conclure dans un sens ou dans un autre. On peut quand même observer que ces travaux sont menés conjointement par des organismes de recherche publics et privés.
 
je vous conseille d'aller consulter cette page et le dossier de presse attaché d'un vrai organisme scientifique. Vous verrez que les recherches n'en sont encore qu'aux prémices, et que les incertitudes sur la capacité d'aboutir encore nombreuses :grin:!
En l'occurence, les budgets alloués au CEA - Commissariat l'Energie Atomique - pour mener ce type de travaux sont très faibles en comparaison de ce que d'autres centres y consacrent. Tout simplement parce que ce n'est toujours pas sa mission première, malgré son changement de nom et d'orientation de 2010 en Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives.

C'est un peu comme demander à PSA de mener des travaux pour remplacer le diesel. Ils en ont peut-être la capacité, mais pour ce qui est de la volonté et des moyens ça risque de prendre du temps.
 
Dernière édition:
Je réponds ici, sujet plus adapté à mon propos, à ce post d'Alterociter.

...Très intéressant comparé à l'idée du reformage du méthane avec capture du CO2...


Dans ton cas, tu ne fais que différer l'émission du CO2, qui va finir par se disperser dans l'atmosphère via le pot d'échappement de la voiture. C'est donc un recyclage à un coût, dont d'ailleurs le rendement énergétique n'est pas très bon :


...Produire du méthane à partir du H2 d'origine renouvelable combiné à du CO2 produit par des centrales à charbon....


Ca s'appelle la réaction de Sabatier. Elle est exothermique, mais dès qu'on s'intéresse à l'ensemble de la chaîne, avec notamment la redoutable étape de l'électrolyse (il faut 4,5 à 5 kWh d'électricité pour produire un Nm3 d'H2 sur des électrolyseurs industriels de grande capacité !), c'est médiocre :cry:.

Par ailleurs, la purification du CO2 issues de centrales fossiles ou d'usine de cimentation, que ce soit pour sa séquestration ou son utilisation pour ton application, est un problème technique extrêmement compliqué et coûteux, qui renvoie son utilisation à de grandes échelles industrielles à un horizon pas du tout immédiat.

La production de méthane à partir de ressources renouvelables est bien plus prometteuse via la fermentation matières organiques végétales ou animales (biogaz ou biométhane 1G) ou via la gazéification de biomasse cellulosique en syngas, puis méthanation de ce syngas purifié (biométhane 2G), que ce soit en terme de potentiel et surtout en terme de rendement énergétique.

Voir notamment cette présentation très intéressante sur le projet GAYA de GDF Suez qui permet de situer cette la filière chimique du biométhane 2G par rapport aux autres filière de biocarburants 2G, et d'avoir un aperçu de la grande complexité technique des étapes du procédé et des efforts de RetD à fournir pour parvenir à son industrialisation. Pour ceux qui aiment les calculs coin de table, on y trouve également les enthalpies de réaction de transformation du CO en méthane et de la réaction de Sabatier.

:papy:Enfin, dans les deux cas, biométhane 1G et 2G, les potentiels sont significatifs mais limités par rapport à nos consommations de gaz actuelles, et encore plus si l'on voulait convertir une partie du parc automobile en motorisation GNV.
 
:papy:Enfin, dans les deux cas, biométhane 1G et 2G, les potentiels sont significatifs mais limités par rapport à nos consommations de gaz actuelles, et encore plus si l'on voulait convertir une partie du parc automobile en motorisation GNV.

D'où le commentaire éclairé d'un de mes camarades de promotion qui réalise les installations de méthanisation avec réinjection sur le réseau :

"On va éviter de se fâcher tout de suite avec les Russes... :siffle: "

:pardon:
 
Je réponds ici, sujet plus adapté à mon propos, à ce post d'Alterociter.


Dans ton cas, tu ne fais que différer l'émission du CO2, qui va finir par se disperser dans l'atmosphère via le pot d'échappement de la voiture. C'est donc un recyclage à un coût, dont d'ailleurs le rendement énergétique n'est pas très bon

Pas facile de te répondre sur tu changes de fil :-D

L'idee de l'astuce, c'est de faire passer le CO2 emis par une centrale, à gaz fossile par ex., dans un moteur de vehicule. Le CO2 n'est compte qu'une fois : C'est juste une astuce politique pour ''reduire'' les emissions...

Par contre, le potentiel du gaz issu des dechets est important, et il ne sera pas nécessaire de capturer le CO2, puisqu'il n'est pas d'origine fossile, mais provient de l’atmosphère contemporaine.

Pour les rendements, faut pas trop s'inquiéter : On a adopté depuis un siècle des filières aux rendements derisoires, si on tient compte de toute la chaine, y compris en souffrance humaine lors de l'extraction, en morts sur les fronts et en pollution. On en devrait pas avoir de mal à faire une petit peu mieux ...
 
Ah non

Pour les rendements, faut pas trop s'inquiéter : On a adopté depuis un siècle des filières aux rendements derisoires, si on tient compte de toute la chaine, y compris en souffrance humaine lors de l'extraction, en morts sur les fronts et en pollution. On en devrait pas avoir de mal à faire une petit peu mieux ...

Si les rendements étaient "si pourris", on n'aurait jamais pu "croître" comme nous l'avons fait.

J'invite d'ailleurs tous les lecteurs de ce fil de discussion à lire cet article : L'énergie nette va-t-elle bientôt disparaître ?

Cela fait voir les choses sous un autre jour... :-D
 
Si les rendements étaient "si pourris", on n'aurait jamais pu "croître" comme nous l'avons fait.

C'est la machine humaine qui a permis de croitre avec les mauvais rendements énergétiques.
Maintenant, on n'a plus besoin d'autant d'hommes, et on les met au chômage.
Avant, on faisait des guerres, pour faire disparaitre le trop plein d'hommes.
Les chinois ont trouvé une parade: 1 enfant par femme.
( les Chinois tuent les filles, et manque de femmes, les Indiens font la même chose, de façon différente, même résultat et une part d'explication des drames féminins qui se déroulent chez eux )

Le sort de l'humain est lié à l'énergie, son bonheur également ( le bonheur n'est pas le même selon les individus )
( pour certains, le bonheur est de ne plus avoir faim, pour d'autres c'est d'être libre, pour d'autres c'est d'avoir une voiture totalement inutile, etc, etc, etc )

Enfin, machine à vapeur avec mauvais rendement et du bois à brûler, avec beaucoup d'hommes autour, et des chevaux, ça fonctionnait.
Ensuite, machine à vapeur et charbon et toujours des hommes et des chevaux.
Ensuite, du pétrole et de l'électricité, moitié moins d'hommes, fini les chevaux, plein de chômeurs.
Du confort chez les uns, à pas cher, grâce à la misère des autres, qui fabriquent le confort à pas cher.

Réfléchissons un peu, et les plus réalistes auront la tête basse, les plus hypocrites manifesteront pour la suppression de la misère dans le monde, tout en conservant leur confort qu'ils achèteront toujours à pas cher.
Il y a ceux qui ne pensent pas, qui ne pensent plus, ou qui ne veulent pas penser!
Et chacun dort au chaud, quand il fait froid dehors ( tout comme dans les cœurs ).
 
On va tousse mourrire !!!

Article intéressant qui confirme la vulnérabilité du système économique mondial basé principalement sur l'exploitation d’énergie fossile dont le ratio énergie dépensée / énergie produite augmente. Arrive à 1, il n'y aura plus de marche de l’énergie fossile.

C'est là qu'on voit que se contenter de réduire la consommation ne suffit pas. Il faut exploiter d'autres ressources, et en dehors du renouvelable point de salut :jap:

L'augmentation de la production d’énergie a permis de diminuer la quantité de travail pénible et répétitif. Forcement, ça donne moins de boulot. Mais en même temps, ça a facilite l’accès à la nourriture et améliore les condition de vie. Ce qui amène à une augmentation de population pendant que le travail à faire diminue. Va falloir peut-être arrêter de s'émerveiller devant la croissance exponentielle de la population.

C'est là qu'on touche ce qui angoisse les écolos : Si la production et l’exploitation de l’énergie renouvelable progresse, nous allons proliférer et tout détruire !!!

Il y a peut-être une solution : Arrêter de progresser. Bon, évidemment, comme il n'y aura plus de mécanisation possible, et qu'il n'y aura pas assez de candidat pour effectuer les travaux pénible, on rétablira l'esclavage : Ca limitera la progression démographique, et ça préservera l'environnement.

L'idéal, ce sera une dictature théocratique, comme ça, les gens accepteraient mieux leur sort. Mais au moins, ce sera ECOLOGIQUE :grin:
 
L'idéal, ce sera une dictature théocratique, comme ça, les gens accepteraient mieux leur sort. Mais au moins, ce sera ECOLOGIQUE :grin:

Ce serait le retour au moyen âge !

L'idéal serait un gouvernement démocratique mondial;

Il n'y aurait plus de concurrence entre états, ni de dumping social.

On en arriverait au principe de fonctionnement de la ruche.

La nature nous a toujours montré le chemin à suivre.
 
:non:.....Allons, faut pas rêver, même si c'est agréable d'imaginer tout simplement que tout le monde il est beau, il est gentil.........
Je ne pense pas qu'il y ait de solution viable tant que nous resterons, tous et nos descendants, à trimballer nos vices et nos défauts !
 
Si les rendements étaient "si pourris", on n'aurait jamais pu "croître" comme nous l'avons fait...

Je ne suis pas sûr, falcon :hum: : on a pu se permettre des rendements médiocres tout en croissant parce que l'énergie et les ressources de manière générale étaient abondantes et la pollution faible.

Maintenant que l'énergie et les ressources commencent à devenir rares et la pollution importante, les rendements deviennent un facteur absolument déterminant, d'où la piste primordiale de l'efficacité énergétique.

J'invite d'ailleurs tous les lecteurs de ce fil de discussion à lire cet article : L'énergie nette va-t-elle bientôt disparaître ?

Cela fait voir les choses sous un autre jour... :-D

J'aime beaucoup Benoît Thévrard, mais son extension de l'EROI au PIB des pays importateurs ne me convainc pas. Par contre, cette notion, développée dans sons sens physique premier est imparable : j'avais posté ici une conférence de Charles A. S. Hall. Excellente :cool: !
 
Je suis d'accord avec la première partie de ta phrase....quand à la pollution faible avant, la non, tu ne peux pas dire cela (il y a qu'a regarder les différents seuils des dites pollution de l'air, par exemple, qui sont parties de très loin, si loin, qu'avant, on s'en ta....t un peu quand même, non?
 
Les biocarburants tirent les prix alimentaires à la hausse (rapport)

Biocarburants/UE : Ils tirent les prix alimentaires à la hausse (rapport)
Publié le mardi 10 septembre 2013 - 13h49 - source : http://www.lafranceagricole.fr


"Le Centre commun de recherche (CCR) de l'UE publie une étude qui tend à démontrer que la politique de soutien aux biocarburants en Europe, et en particulier de la filière biodiesel, a dopé les prix alimentaires mondiaux ces dernières années.

Selon le document, si l'UE introduit un plafond à l'incorporation des biocarburants dans les transports, autour de 6 % d'après les débats en cours, les prix mondiaux des céréales et des oléagineux pourraient chuter d'environ 8 %. « Et de 15 % sans politique en faveur des biocarburants », ajoute l'étude.

Selon les auteurs, « la mise à contribution des huiles alimentaires dans la fabrication de biocarburants influence sérieusement les prix des denrées alimentaires ». La production européenne de biocarburants, jusqu'à 10 millions de tonnes annuelles, dépend principalement du colza.

« Si la réglementation n'était pas modifiée, l'Europe consacrerait la moitié des huiles végétales qu'elle consomme à fabriquer des biocarburants d'ici à 2020. Le moindre recul dans sa production de biodiesel se répercutera donc fortement sur le marché », souligne le rapport."

A télécharger : le rapport du CCR (en anglais) http://www.lafranceagricole.fr/var/gfa/storage/fichiers-pdf/Docs/2013/CCR.pdf
 
Ah bé qu'on est bête, on a qu'à rouler au pétrole alors...

Biocarburants/UE : Ils tirent les prix alimentaires à la hausse (rapport)
Publié le mardi 10 septembre 2013 - 13h49 - source : http://www.lafranceagricole.fr


"Le Centre commun de recherche (CCR) de l'UE publie une étude qui tend à démontrer que la politique de soutien aux biocarburants en Europe, et en particulier de la filière biodiesel, a dopé les prix alimentaires mondiaux ces dernières années.

Avec le risque de pénurie de pétrole due aux tensions au moyen orient, la part de la hausse induite par le marché des agrocarburants va être infime dans la part totale de hausse possible. Et il faut se rappeler que si grosse pénurie, peut importe le prix : Quand y'en a pas assez, y'en a pas assez :jap:

... Et le prix des denrées est directement influence par le cours du baril :coolman:
 
Dernière édition:
Je pense que le système que BFS a mis en place est une très bonne alternative au pétrole fossile à condition qu'il montre des intérêts plus écologique et économique que le fossile.

Le CO2 consommé par les algues est celui qui vient de l'atmosphère. Une partie de ce CO2 vient du cycle carbone naturel. Une autre partie, moins grande, mais non négligeable actuellement, provient de ce que nous avons ajouté à ce cycle naturel par la production et la combustion du pétrole fossile.

La quantité de CO2 est donc plus importante dans l'atmosphère actuellement que celle du cycle naturel seul du C avant notre ère industrielle.
Il y a plus de CO2 dans l'atmosphère, oui, et alors?
Ce n'est en aucun cas un problème. Plus le CO2 est concentré dans l'atmosphère, plus êtres vivants dépendants de ce CO2 en trouveront, plus ils en consommeront. Donc l'équilibre se fera naturellement. Par exemple, les végétaux pousseront plus vite et seront plus grands.

La seule chose à laquelle il faut faire attention, ce sont les polluants pour les espèces qui consomment ce CO2. Le CO2 n'est pas un polluant, c'est une source de nourriture pour eux.

Je vais continuer avec l'exemple des végétaux, car c'est le plus parlant pour nous.
Les végétaux font la photosynthèse, c'est à dire consomment le CO2 et
rejettent de l'O2, lorsqu'ils reçoivent des UV. La nuit, ils respirent ils consomment de l'O2 et rejettent du CO2.
La consommation de CO2 la journée n'est pas égale à celle produite la nuit lors de la respiration. Quand on dort, on consomme moins d'O2 que lorsqu'on est en activité. Les végétaux c'est idem.

Pourquoi le CO2 s'accumule t'il ainsi dans l'atmosphère si les végétaux seraient capables de consommer les rejets provenant du pétrole fossile que nous rajoutons au cycle naturel?

Tout simplement parce que la photosynthèse est très demandeuse en énergie, donc bilan thermodynamique fragile, dans le sens où un rien peut altérer l'efficacité de la photosynthèse.
Et c'est ce qu'il se passe. Nous avons rajouté du CO2 dans l'atmosphère, mais également des polluants pour le processus de la photosynthèse.

De ce fait la photosynthèse affectée par les polluants a un rendement moindre et en plus on rajoute du CO2, donc la planète peut pas suivre.

On demande aux végétaux de consommer plus de CO2 mais on les asphyxie en même temps, c'est une métaphore, mais dans les grandes lignes c'est ça qu'il se passe.

Le diesel rejette moins de CO2 que l'essence, mais des polluants qui altèrent bien plus la photosynthèse que l'essence.
Rouler en HSD (hybride/essence) est ce qui a le moins pire impact pour notre environnement.

Pour en revenir à BFS, le pétrole non fossile produit permettrait de réduire considérablement les polluants émis lors de la combustion de l'essence et du diesel dans le moteur. Pour le diesel provenant du pétrole non fossile, il émettrait moins de particules que celui provenant du fossile.

Les études qui ont été faites le disent.
Je suis un peu sceptique, mais ça n'est pas impossible.
De plus, le raisonnement me paraît logique, mais je préfère dire: ça reste à vérifier.

Sinon, pour que les algues croissent, il faut autre chose que du CO2 et du soleil. Il faut de l'eau. L'eau utilisée pour la croissance des algues peut être réutilisée indéfiniment. Il faut donc une quantité limitée, il suffit de la traiter à la fin du processus (on peut la traiter avec des algues) et la réinjecter dans le circuit.

Les installations pour la croissance des algues en faire des algocarburants (ou agrocarburants) prennent moins de place que celles pour la production de biocarburants.

Autre chose, il existe plusieurs types d'algues, certaines n'ont pas besoin de CO2 ni d'UV pour croître, mais d'autres formes de nourriture qui constituent les déchets de certaines industries et donc on ne sait pas quoi en faire.

D'après les études qui ont été faites, les algues qui ne consomment pas le CO2 , ni d'UV pourraient avoir un meilleur rendement.

Beaucoup de choses sont à vérifier, mais de plus en plus de labo font des recherches sur ce sujet. Chacun cherche à trouver son indépendance énergétique ;)
 
Je ne connais pas les activités de CMax59, mais son raisonnement tient debout.
Des travaux ont été pratiqués sur ce sujet.
N'omettons pas de reconnaitre tout le potentiel de la nature.
Ceci n'empèche pas de prècher la prudence.
 
Concernant la quantité de CO² présent dans notre atmosphère, il est vrai que ce n'est pas la première fois que cela arrive, néanmoins un des points cruciaux est la vitesse a laquelle cette quantité évolue ! Un des dangers vient de la, en effet, la faune et la flore a besoin de temps pour s'adapter. Il est crucial de le rappeler !
Attention SMax59, le début de ton post laisse penser qu'il est plutôt bien que ce taux de CO² augmente... alors que comme tu l'as dit, un autre danger vient du fait que le processus de photosynthèse est très gourmand en énergie et perturbe tout de même l'éco-systeme. (ce n'est pas vraiment un problème pour les végétaux qui ont déjà survécu a d'autres catastrophes, elles sont donc tranquille :) )
Pour finir, il ne faut effectivement pas oublier les autres polluants qui sont très problématique également du point de vue santé (sans parler de certains composés qui ont des pouvoirs de réchauffement climatique jusqu’à 20000 fois celui du CO²).
Je suis pour la production de carburant à base d'algues à la condition que la population comprenne que chaque consommation inutile d'énergie va de toute les manières, avoir notre peau un jour !
 
En effet, les rejets de CO2 dus à l'activité humaine sont plus importants que ceux déjà connus dans l'histoire de la planète.

Des études ont été réalisées et le CO2 seul ne pose pas de problème.
Les végétaux sont capables de s'adapter rapidement à cette augmentation de la concentration de CO2.
Comme je l'ai écrit plus haut, les autres polluants les empêchent d'effectuer correctement le processus de photosynthèse donc de consommer le CO2 rejeté en surplus.

L'effet de serre n'est donc en aucun cas un souci, s'il est maîtrisé.
Tout est affaire d'équilibre dans la Vie.

Concernant mes activités, elles sont justement dans ce domaine dans lequel nous discutons précisément.
 
Pages vues depuis le 20 Oct 2005: 312,971,023
Retour
Haut Bas