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Energies renouvelables

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... Sans compter que lors d'événements climatiques (tempêtes, chutes de neige, innondations, ...) la production locale assure l'autonomie....

Malheureusement actuellement, pour des raisons techniques ce n'est pas le cas pour le solaire. Je parie que c'est de même pour les autres petits producteurs.

L'onduleur n'a le droit d'envoyer sur le réseau que s'il y a une tension.
Il se synchronise alors dessus avec précision en fréquence (évidemment sinon ...boum) et en tension, puisqu'il veut produire.

Sans cette référence il n'émet pas. Or pour qu'il y ait une référence il faut que le(s) producteur soit au moins aussi puissant que tous les consommateurs présents.

C'est pourquoi, à mon avis, quand il y a surconsommation par rapport à la production le réseau s'écroule en cascade.

A+ ;-)
 
Hydrolienne

En voilà enfin une. Bon c'est juste un essai. Mais Il y en aura 4 pour une puissance de 2MW.

ALeqM5jkdk_WhTvNHT6OAnpBySxCGDnVlQ


Quelqu'un a une idée de la conception de celle-ci ?

Les bobinages seraient autour des pales ? Réponse oui. Voir en bas du post.
A moins qu'il y ait une partie cachée dans l'eau sur cette photo ?

1414987_hydrolienne.jpg


turbineDiag.gif

C'est un générateur à aimants permanents situé autour des pales.
plus d'explication chez le fabriquant irlandais

A+ ;-)
 
L'avenir...

Le stockage d'électricité va chauffer dur dur;

Le jour où l'on saura maîtriser le stockage/déstockage de l'électricité, à la demande, avec plus de 90% de rendement et surtout avec assez de capacité... on aura résolu les problèmes d'intermittence des différentes énergies !

Et là, la voie sera grande ouverte aux énergies renouvelables (et à l'utilisation parcimonieuse, qu'on se le dise : la conso à tout crin, ça craint !).
 
Le jour où l'on saura maîtriser le stockage/déstockage de l'électricité...

:papy:C'est tout le problème ! c'est un peu comme la fusion thermonucléaire : pour l'instant, c'est une chimère ; et en terme de stockage électrique, il n'y a rien dans les cartons à un horizon compatible avec nos problèmes à venir (pic des ressources : dès maintenant pour le pétrole ; RC : effets lourds dès 2050), avec un rendement énergétique acceptable et au regard des ordres de grandeur nécessaires.

Je suppose que ce sont les centres d'intérêt initiaux de ce forum (véhicules PHEV, EV) et son côté geek, qui focalisent les échanges sur les ENR "électriques" (éolien, photovoltaique) 😎.

Mais du fait de leur intermittence qui posera des problèmes majeurs sur le réseau à partir d'un certain niveau de production (à moins que l'on accepte de construire des TAC en pagaille et augmenter ainsi d'une part notre dépendance aux énergies fossiles (pic du gaz conventionnel prévu en 2025-2030), d'autre part faire un contresens en terme de RC en augmentant la quantité de CO2 par kWh produit, il vaudrait mieux considérer avant tout, que ce soit en industriel ou en individuel, les ENR "thermiques" (*), qui elles peuvent être stockées, même si ça fait moins sexy et high-tech :grin::

- le solaire thermique, individuel ou collectif (rappelons que 80% des besoins énergétiques d'un logement, c'est de la chaleur !)
- le solaire thermodynamique dans les pays gorgés de soleil,
- la géothermie de surface (PAC géothermiques) ou profonde,
- et surtout la biomasse en chaudières individuelles ou collectives ou en usines de cogénération (potentiel significatif à la condition que l'on dépollue bien les fumées : les émissions sont bien pires que celles d'un diesel !)
- ...

Et histoire de monter la réflexion d'un cran, je rappelle que la clé de l'avenir, ce n'est pas l'augmentation de l'offre (via ENR ou toute autre énergie), mais la diminution de la demande (via des réductions drastiques de notre consommation) 😎.


(*) : Dans le domaine de l'électricité, les énergies marines (vagues, courants marins,...), étant donné qu'elles ne sont pas intermittentes, sont également à considérer et à développer dans la limite de leur potentiel de nuisance.
 
Ca me semble hasardeux de prédire l'absence de découverte à l'échelle de 40 ans.

Ce qui est "hasardeux", ce serait de penser qu'un développement à grande échelle puisse se faire rapidement.

Comme une infrastructure électrique se prévoit pour des dizaines d'années, il n'est pas très difficile de penser que rien de transcendant ne va se passer sur le terrain ces 40 prochaines années. :jap:
 
Désolé, mais il n'y a pas de lien entre le durée de vie d'une technologie et l'avènement d'une autre.
Les réseaux de téléphonie fixe sont prévus pour des dizaines d'années. Cela n'a pas empêché d'autres formes de téléphonie de se développer, en bien moins que 40 ans.
 
Mais les enjeux financiers d'exploitation de ce qui existe sont tels, que la bride ne sera lachée que quand l'éponge aura été presque essorée par ceux qui s'enrichissent de son jus.
Exact.
Mais c'est aussi pour les mêmes raisons financières que certains développements sont parfois extraordinairement rapides.

Et le pessismiste mourra noyé dans ses larmes.
 
:jap: +1 à vous 2 ....Innutile d'en rajouter sur une situation morale égoïste et
dévoyée qui ne fait hélas que progresser; Celui qui ne suit pas le mouvement est
considéré comme débile ou incapable, et les jeunes soit disant bien élevés se font
dévorer par ceux qui ne le sont pas.
Celà ne doit pas étonner les Historiens, car toujours les mêmes défauts ont menés
aux mêmes résultats.......seuls changent les moyens et la rapidité avec lesquels ils
agissent.......et blablabla parceque, dans le fond, nous nous soulageons en baratinant
parceque nous nous sentons complètement impuissants à faire changer le système, les
"couches supérieures" ayant peu à peu créé leur propre morale et assis pour longtemps
leur pouvoir...........
 
Si je vous dit qu'Areva vend du renouvelable, vous n'allez pas me croire.

Et pourtant, le vent serait-il en train de tourner ?

Est-ce parce qu'ils ont décidé de sortir du nucléaire ?

En tout cas les allemands viennent d'acheter pour 1,2 milliards d'Euro 120 éoliennes à notre grand spécialiste du nucléaire.

Et Areva, on se calme là. Ne nous laissez pas tomber. Ici on a des centrales, s'il vous plait n'arrêtez pas comme ça sans nous prévenir. Faut assurer l'après vente quand même. Où alors l'idée serait de produire cette électricité nucléaire ici et de l'exporter en soufflant plus fort sur les vents d'ouest ?

Après on va dire que c'est le dérèglement climatique, bien sûr :grin:
 
Si je vous dit qu'Areva vend du renouvelable, vous n'allez pas me croire.
Et pourtant, le vent serait-il en train de tourner ?
Est-ce parce qu'ils ont décidé de sortir du nucléaire ?.......

:ouioui: Il y a de ça !
Parait qu'ils viennent de conclure un accord avec l'INRA pour
la production de ceriises....sans noyaux.........................:siffle:
 
C'est maintenant qu'il faudrait prendre le virage.. Alors, les gens comme moi qui visent des marchés dont l'unité de base est le milliard de $, nous partons tous de France avec nos brevets, nos emplois, et tout le reste.. c'est vraiment dommage..

Que c'est triste de lire ce genre de chose. Je suis très attristé de voir que notre "matière grise" est finalement contrainte de s'expatrier à cause d'une politique énergétique désastreuse de la France.
 
La politique énergétique est stupide et désastreuse et c'est triste de voir partir les potentiels industriels et intellectuels mais tant pis pour la France après tout ! On n'a que les politiciens que l'on mérite !
 
Energies renouvelables et économie

Je n'ai pas trouvé l'article que tu cites, Aurelia, mais ton post a l'intérêt de poser la question de la politique économique de la France dans le dmaine des ENR :jap:.

Je vous invite à regarder les courts exposés vidéo suivants, proposés par l'excellente chaîne économique Xerfi Canal :

- Eolien
- Solaire photovoltaïque (ici et )
- ENR et Green Business en général.

On peut donc se poser la question de la pertinence de la politique industrielle suivie jusqu'ici par la France dans ces domaines, eu égard à l'état de délabrement dramatique (nous sommes passés derrière le Royaume Uni en poids de l'industrie dans le PIB :mur:) et en voie d'aggravation rapide de ce secteur :vitre:.

Heureusement, comme le conclut l'exposé sur le Green Business, il y a des nouveaux créneaux à prendre sur les énergies renouvelables, et là, la France semble commencer à bouger et à modifier sa politique si l'on en croit les récents AO sur l'éolien Offshore (fabrication des turbines exigée en France, je crois), ou les appels d'offre pour des centrales de cogénération à partir de biomasse.

Dans le domaine des énergies marines, la France compte 3 projets d'énergie marine parmi les 5 qu'elle soutient, en réponse à l'appel d'offres de ce fonds démonstrateurs européen. Bien sûr, la France est ici en compétition avec des projets émanant d'autres pays de l'Union. Réponse fin 2012 pour les projets lauréats :-?
 
Energies renouvelables et finitude de la biosphère

...La ressource des cotes anglaises en énergies marines représente 2 fois leurs besoins actuels

Et nous : sur la façade atlantique, la houle, c’est 92% de la consommation électrique du pays!...

Oui, lorsqu'on regarde les chiffres bruts, c'est énorme. On pourrait tenir le même raisonnement pour l'énergie solaire : en théorie, seuls quelques milliers de km2 de panneaux photovotaïques monocristallins suffiraient à produire l'ensemble de la consommation mondiale d'électricité.

Mais dans ce cas, l'on pourrait dire aussi que les ressources en hydrocarbures, si l'on compte les hydrocarbures non conventionnels (huiles extra-lourdes, sables bitumineux, huiles et gaz de schiste, hydrates de méthane) sont absolument gigantesques ! Idem pour le nucléaire à fission, en passant à la quatrième génération, les réserves de combustible utilisable (uranium naturel et thorium), passeraient de quelques dizaines d'années a plusieurs milliers d'années.

Donc, pas de souci pour un déploiement à grande échelle des ENR :hum:?

:papy:C'est oublier que dès lors que l'on déploit les ENR (tout comme n'importe quelle énergie) à grande échelle, i.e. à nos niveaux de consommations et d'empreinte écologique devenus absolument gigantesques, l'on a toutes les chances de se heurter à la finitude de notre biosphère, via de nouvelles limites ou de nouveaux problèmes que ce soit en amont ou en aval, sans même parler des limites capitalistiques et humaines de vitesse de déploiement de ces énergies :

- tranfert des problèmes de ressources (réserves ou pics de production) : par exemple les panneaux photovoltaïques et les éoliennes sont gourmands en métaux en voie de raréfaction ou à l'accès limité ; problème de disponibilité de stockage à grande échelle avec un rendement énegétique acceptable, pour les ENR "électriques" intermittentes,

- compétition avec d'autres activités humaines : les ENR, énergétiquement peu denses, pourraient rentrer en compétition avec des activités nécessaires à l'alimentation humaine : agriculture ou pêche. Voir par exemple, les excès qu'ont causé des objectifs trop ambitieux pour les biocarburants de première génération (cf. pour la France, le récent rapport de la cour des comptes que j'ai cité ici)

- mais surtout l'impact environnemental de ces énergies, encore très peu connu à ces échelles. Je cite JM JANCOVICI qui donne sur son site des exemples, dont le premier, tout à fait frappant : " Une simulation du MIT indique que si l’éolien fournissait 25 % de notre approvisionnement énergétique actuel, cela engendrerait un réchauffement climatique supplémentaire d’une fraction de degré sur les terres émergées, à cause du ralentissement des courants de convection (qui refroidissent la surface) occasionné par la capture de l’énergie des vents. Dans le même esprit, la « civilisation hydrogène », qui signifie un recours massif à l’hydrogène (ce qui ne résout pas la question de la source d’énergie à trouver pour cela, puisque l’hydrogène n’existe pas à l’état libre sur terre) occasionnera des fuites, car l’hydrogène est le gaz le plus fuyard qui soit. Cela engendrera un surplus de vapeur d’eau dans la stratosphère qui causera un réchauffement supplémentaire. "

Dans ces conditions, on comprend que la prospective à 2030 de l'IFREMER (qui date un peu (2007) ; voir chapitre 7 notamment) pour les énergies marines, soit prudente, et n'ait rien à voir en ordre de grandeur avec ces chiffres bruts :pardon:.

En conclusion, la fameuse devise de Paracelse a un caractère universel ! :coucou:
 
A propos des cogeneration biomasse, des tensions sur l'approvisionnement en bois se font déjà sentir.
Qu'en est-il des rejets de particules, de la pollution engendrée par le transport du bois ?
Par exemple pour le CRE de Lens, une rotation de 5 semi remorques de bois sera nécessaire toute l'année pour le fonctionnement plus deux camions pour les suie.
 
Les anglais font de l'éolien off-shore... parce qu'ils ont beaucoup de côtes et que le plateau sous-marin relativement peu profond s'étend assez loin (ce qui atténue les sempiternelles querelles "pas devant chez moi, c'est moche, ça défigure le paysage").

J'avoue que les anglais sont surtout plus dépendants des énergies fossiles pétrole, charbon et gaz (quoique l'uranium soit aussi une énergie fossile, quelque part). Du coup, ils n'ont pas trop de problèmes à balancer les fonds qu'il faut dans l'éolien.

Mais surtout, comme de nombreux pays, ils savent que c'est un marché à fort potentiel et qu'il y a de l'argent à se faire à être les premiers à posséder de gros parcs éoliens.

Gros problème à l'horizon : les chiffres sont pipeautés sur le pourcentage d'énergie à en tirer. Les pourcentages avancés ne tiennent pas compte des routes maritimes à maintenir, des investissements à engloutir, bref, ce sont des chiffres théoriques. Encore une fois, reportez-vous donc au livre qui fait les vrais calculs : http://www.inference.phy.cam.ac.uk/sustainable/book/translate/french/sewtha_20111001_lowres.pdf

Les éoliennes off-shore ont aussi à être remplacées très souvent, à cause de la corrosion de l'air marin...

Comme toutes les énergies renouvelables, il faudra en combiner un certain nombre pour espérer compenser notre gloutonnerie énergétique.
 
je dis juste qu'il faudrait penser à prendre réellement le virage...

:cheveux: Mai comment y arriver AVEC TOUTES LES PEAUX DE BANANES que
tu laisses entrevoir. Finalement, ce n'est qu'un lutte d'idées, de jalousie, d'argent,
de pouvoir, enfin, de tous nos gentils défauts qui vont droit à l'encontre du raisonnable !
 
A toutes les époques, il s'est trouvé un grand nombre de scientifiques pour expliquer au bas peuple que les progrès n'étaient pas possibles:
- les trains à vapeur allaient décrocher les organes humains au delà de 40 km/h
- Pasteur était un hérétique
- la Terre était plate
- jamais l'homme ne pourrait voler
- etc etc ...

La communauté scientifique est une des communautés les plus conservatrices, et elle est bardée de règles (le consensus ...) et de codes dont le premier résultat, voire objectif, est d'étouffer l'innovation exogène.

Nous avons également une spécialité en France, qui consiste à nous lamenter sur nos malheurs (bien réels parfois) plutôt que rassembler forces et idées pour agir. Nos sommes les champions du monde de la dépression et du misérabilisme, comme en témoignent nos records de consommation de psychotropes.

Je comprends ceux qui ont envie de fuir cet état d'esprit.
 
Dernière édition:
:nonnon:......Trop de grands penseurs, discutailleurs, ergoteurs, commentateurs,
examinateurs, commissions, sous commissions........etc au détriment des réalisateurs !
 
@Aurelia

Evaluer en amont les impacts possibles à des niveaux de déploiement importants n'est pas antinomique de faire de la RetD tous azimuths et de développer jusqu'à l'échelle industrielle les technologies prometteuses. Il suffit juste d'avoir ce point en mémoire et d'utiliser les connaissances acquises pendant le processus de développement pour évaluer les impacts à grande échelle et identifier ou affiner d'éventuelles limites à ne pas dépasser. Je ne savais pas que tu souhaitais créer une entreprise dans ce domaine, et tu as tous mes voeux de réussite :champ:.

@Napa62
Excellent exemple :jap:. Le potentiel des ressources en bois pour l'énergie, mirifique selon des études théoriques, est une vraie question dès lors qu'il ne faut pas concurrencer d'autres utilisations existantes, éviter le problème de réaffectation des sols (qui peut augmenter les émissions de CO2), avec une exploitation respectueuse de la durabilité des forêts, etc...

En terme de pollution, le bois est une véritable sal...rie, bien plus que le diesel, mais on sait bien dépolluer dans des installations centralisées qui sont de toute façon classées pour l'environnement, et doivent satisfaire à des normes très strictes et redevables d'une évaluation des risques sanitaires (contrairement aux installations des particuliers...).

...La communauté scientifique est une des communautés les plus conservatrices, et elle est bardée de règles (le consensus ...) et de codes dont le premier résultat, voire objectif, est d'étouffer l'innovation exogène...

Alors là, respect :dieu::?:. J'en reste muet :silence:.
 
En tant que scientifique, je me dois de reagir : pardonnez-moi, la communaute scientifique n'est pas du tout telle que vous la decrivez.

L'evolution des theories scientifiques ne se fait plus comme au 18eme siecle, mais elle se fait forcement dans une certaine lenteur et prudence intellectuelle qui peut ressembler a du conservatisme pour le profane.

Si vous avez embrasse une carriere scientifique et que vous etes donc necessairement ouvert d'esprit (sinon vous n'avez pas votre place dans les sciences), vous ne pouvez vous empechez de sourire voire jeter le magazine aux orties quand vous tombez sur un Science et Avenir par exemple, tant la proportion de donnees exactes et d'hypotheses verifiables y est faible. Il faut bien vendre du sensationnel et tant pis si on reconte un peu n'importe quoi. Alors oui, les propos des scientifiques ont l'air un peu ternes et reactionnaires a cote, ou au moins entaches d'une dose raisonnable de scepticisme.

Il ne faut surtout pas perdre de vue non plus que la recherche et le progres scientifique, ca n'avance pas tout seul, qu'il faut des capitaux, une strategie industrielle et commerciale derriere, qui n'est qu'assez rarement sous le controle integral de scientifiques : en gros, ils ne choisissent pas vraiment sur quoi faire des recherches et quelle technologie developper, meme dans la recherche fondamentale. Si telle ou telle technologie semble delaissee par les scientifiques, il n'est pas pour autant justifie de dire qu'ils n'y croient pas, il s'agit generalement d'une absence de volonte politique ou economique.

J'ai pu voir le travail d'un chef de labo universitaire. Son boulot c'etait un peu de se tenir au courant des avancees dans son domaine, mais surtout, pour une enorme partie du temps, a trouver des financements. Alors parler de l'etat d'esprit des scientifiques et de leur conservatisme apparent, c'est tres fumeux.

A bon entendeur... :grin:
 
:jap: Merci pour cette mise "au courant", du plug in en quelque sorte !
Il est vrai que l'on a toujours tendance à tirer sur quelqu'un, sans se rendre
compte du "bain" qui l'entoure.
Est ce pour tout celà que les avancées scientifiques sortent beaucoup plus vite en temps de guerre ?
Une remarque enfin......fumeux.....fumeux.....j'aurais préféré diésélistique......😉
 
En tant que scientifique, je me dois de reagir : pardonnez-moi, la communaute scientifique n'est pas du tout telle que vous la decrivez.

L'evolution des theories scientifiques ne se fait plus comme au 18eme siecle, mais elle se fait forcement dans une certaine lenteur et prudence intellectuelle qui peut ressembler a du conservatisme pour le profane.

Si vous avez embrasse une carriere scientifique et que vous etes donc necessairement ouvert d'esprit (sinon vous n'avez pas votre place dans les sciences), vous ne pouvez vous empechez de sourire voire jeter le magazine aux orties quand vous tombez sur un Science et Avenir par exemple, tant la proportion de donnees exactes et d'hypotheses verifiables y est faible. Il faut bien vendre du sensationnel et tant pis si on reconte un peu n'importe quoi. Alors oui, les propos des scientifiques ont l'air un peu ternes et reactionnaires a cote, ou au moins entaches d'une dose raisonnable de scepticisme.

Il ne faut surtout pas perdre de vue non plus que la recherche et le progres scientifique, ca n'avance pas tout seul, qu'il faut des capitaux, une strategie industrielle et commerciale derriere, qui n'est qu'assez rarement sous le controle integral de scientifiques : en gros, ils ne choisissent pas vraiment sur quoi faire des recherches et quelle technologie developper, meme dans la recherche fondamentale. Si telle ou telle technologie semble delaissee par les scientifiques, il n'est pas pour autant justifie de dire qu'ils n'y croient pas, il s'agit generalement d'une absence de volonte politique ou economique.

J'ai pu voir le travail d'un chef de labo universitaire. Son boulot c'etait un peu de se tenir au courant des avancees dans son domaine, mais surtout, pour une enorme partie du temps, a trouver des financements. Alors parler de l'etat d'esprit des scientifiques et de leur conservatisme apparent, c'est tres fumeux.

A bon entendeur... :grin:

Etant moi meme un de ces "scientifiques" je plussoie ...avec quelques reserves toutefois. Effectivement la science n'est pas conservatrice (sinon ca ne serait plus vraiment de science je dirais) mais comme dans pas mal de domaine, la pression economique enorme ( souvent) fait que les chercheurs et autres employes dans ce milieu sont soumis a des objectifs . Or a partir de la pas mal de travaux deviennent tronques voir meme erronés car il faut justifier coute que coute de son travail . Les scientifiques etant des humains avec leur vie aussi et ils sont parfois ( souvent ?) amener a produire des donnees qui plaisent ...
Si le monde politique s'en mele et ne garantie plus l'independance des recherches ( comme en France tout ce qui touche l'energie largement "coincé" entre gros productueur d'electricite et de produits petrolier qui financent ...et parasitent ainsi les resultats de recherche) on abouti au resultat actuel ou la science semble parfois tres/trop conservatrice. Si tel avait été le cas il y a 50 ans nous ne serions jamais aller sur la Lune ou fait voler des gens en masse a mach2....
En terme d'energie il est quand meme etonnant de voir que le potentiel d'economie d'energie soit aussi peu mis en avant ( en terme non de reduction de consommation unitaire comme par exemple de rouler avec une voiture consommant moins mais de reduction global.....comme de moins utiliser sa voiture simplement !!)
 
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