Je me demande quand même , tous les barrages et retenues d'eau construits sur la planète.
La déviation des eaux , la construction des canaux.
Sans compter que les " masses " d'eau attirent des orages .....violants.
Et ce n'est pas fini. La destruction de la nature à la place des barrages.
Toute intervention humaine dans la nature perturbe celle-ci et, tôt ou tard, la nature reprend son espace.
Au fil du temps, nous avons construit le long des rivières en rétrécissant leurs berges, nous avons enterré des tronçons entiers de rivières, nous avons fermé des sources souterraines, nous avons construit des ponts... autant d'interventions qui modifient le cours normal de l'eau et conduisent inévitablement à des inondations.
L'intervention de l'homme dans la nature peut aussi être positive si elle se fait en synergie avec elle.
On accuse aujourd'hui le changement climatique de provoquer des inondations dues à des pluies torrentielles mais, en réalité, la faute est de ne pas laisser les rivières s'écouler naturellement ; certes, une pluie torrentielle peut faire déborder une rivière même "libre" mais avec moins de dégâts.
Il est clair que pour que notre civilisation progresse, il est nécessaire de "gouverner" la nature mais sans la "violer".
Je pense à l'interdiction, il y a encore quelques années, de ramasser le bois et les arbres coupés naturellement sur les berges des rivières pour une raison "écologique", avec pour conséquence que ces branches s'accumulaient sur les ponts, faisant déborder les rivières ou, dans le pire des cas, détruisant le pont lui-même, ou à l'interdiction de draguer les rivières, ce qui est logique si la rivière est "intacte", mais comme toutes les berges sont maintenant étroites, tous ces sédiments soulèvent le lit de la rivière et en réduisent considérablement le débit.
Il est, à mon avis, inévitable de produire de la pollution au fur et à mesure que l'on progresse, toute action humaine produit de la pollution et, jusqu'à présent, ce progrès, pour le meilleur ou pour le pire, nous a permis d'allonger l'espérance de vie, d'améliorer les conditions sociales (pas pour tout le monde) et d'autres "avantages" mais, évidemment, il faut bien peser les coûts/bénéfices et limiter au maximum la pollution en essayant d'utiliser des matériaux aussi biocompatibles que possible et, surtout, en éliminant les pollutions "inutiles".
A titre d'exemple, on peut citer l'utilité de l'invention des gants en latex pour les chirurgiens qui, s'ils impliquent une pollution, ont permis d'éviter tous les décès par septicémie qui survenaient dans la période post-opératoire.