"Transformer le dioxyde de carbone en une solution aqueuse de bicarbonates de calcium, avec des effets bénéfiques potentiels pour l'écosystème marin : telle est la mission de la start-up Limenet, qui a présenté sa nouvelle technologie hier lors de la conférence "Oceano Amico. Séquestration du CO2 dans les eaux marines : motivation, opportunités et méthodes", organisée par le Politecnico di Milano et l'Université de Milano-Bicocca.
La start-up s'appuie sur plus de cinq années de recherche, plusieurs demandes de brevet déjà déposées et une installation pilote à La Spezia : c'est là que Limenet a industrialisé sa technologie et éliminé les 150 premiers kilogrammes de dioxyde de carbone avec une installation extensible jusqu'à la giga-tonne.
La technologie Limenet permet de stocker le carbone sous forme de bicarbonates. Pour faire simple, cette technologie fonctionne de la manière suivante : à partir de carbonate de calcium (naturellement présent en très grande quantité, il suffit de penser qu'il représente 7 % de la croûte terrestre), d'eau de mer et d'énergie renouvelable, Limenet est capable de transformer le dioxyde de carbone, prélevé dans l'atmosphère ou dans d'autres sources, en une solution aqueuse de bicarbonates de calcium. Il est ainsi possible d'obtenir une solution de stockage de CO2 durable et stable (plus de 10 000 ans) dans la mer et les océans.
Ce processus présente un double avantage : d'une part, il transforme le dioxyde de carbone, contrant ainsi le changement climatique ; d'autre part, en dissolvant les composés carbonatés dans l'eau de mer, il augmente son alcalinité, c'est-à-dire sa capacité à résister aux changements des niveaux d'acidité, ce qui présente des avantages potentiels pour l'écosystème marin."
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Projet intéressant dans la ville où je travaille, quand j'aurai un peu de temps, j'irai voir par moi-même et ensuite, si quelqu'un le souhaite (il n'est pas facile pour moi d'essayer d'écrire correctement en français, donc si cela ne intéresse pas, je ne ferai pas d'effort), je posterai ici ce que les chercheurs me diront.