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Devenir / rester le 1er constructeur mondial ?Pourquoi faire exactement ?
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Devenir / rester le 1er constructeur mondial ?Pourquoi faire exactement ?
Je pense que ce n'est absolument pas la mentalité des Japonais, être premier pour être premier.Devenir / rester le 1er constructeur mondial ?
oui, ça c'était la fake news préférée des fabricants de VT avant qu'ils se mettent au VE....
Actuellement, les batteries ont besoin de matériaux précieux (lithium, cobalt, etc.), tous extraits de mines qui "volent" des terres et des eaux et polluent des régions entières d'Asie et d'Afrique, sans parler de l'esclavage des enfants.
..
LienCela signifie également qu'il faut s'attaquer rapidement aux incidences environnementales et sociales de cette chaîne d'approvisionnement. Il suffit de dire qu'environ 20 % du cobalt fourni par le Congo provient de mines artisanales où des violations des droits de l'homme et le travail des enfants ont été signalés. Et au Chili, l'exploitation du lithium utilise près de 65 % de l'eau de la région du Salar de Atamaca, l'une des zones désertiques les plus sèches du monde. Cela a provoqué l'épuisement et la pollution des eaux souterraines, obligeant les agriculteurs et les éleveurs locaux à abandonner leurs terres.
Circuler en voiture coûte toujours plus cher
- Norvege-fr.com
- Actualités
- économie
- mardi 26 juin 2012
- 5686 lectures
Alors que s’ouvre la saison des grands départs, il apparaît que l’augmentation des coûts liés à la circulation, qui étaient déjà élevés, s’est accélérée au cours des dernières années. Hausse des prix des carburants, hausse des services, hausse des péages ont contribué à faire exploser le coût d’acquisition et d’utilisation d’un véhicule.
Le quotidien Aftenposten a ainsi titré l’un de ses récents articles sur le sujet : « Les chiffres que vous n’aimez pas lire… ». Les norvégiens ont toujours subi des prix plus élevés que les autres automobilistes en raison d’une ancienne idée politique qui considère que la voiture est un bien luxueux qui peut donc être lourdement taxé. Le nombre de voitures est rationné plus de dix ans après la Seconde Guerre Mondiale, et même au début des années 60, les personnes qui voulaient acheter une voiture devaient s’inscrire sur une liste d’attente et accepter le premier modèle disponible. Il n’y avait pas beaucoup de choix.
Et il n’y en a toujours pas au regard des standards internationaux modernes. Le marché de l’automobile a connu une embellie en même temps que l’économie de la Norvège, et l’offre ne s’est améliorée que depuis 10 à 20 ans. C’est toujours frustrant de voir la photo d’un modèle dans un catalogue, dans une certaine couleur par exemple, ou le toit ouvrant ou la boîte automatique, et de s’entendre répondre par le concessionnaire : « désolé, ce modèle n’est pas disponible en Norvège ». Les vendeurs accusent un marché domestique trop petit, dans un pays qui ne compte que 5 millions d’habitants et où les importateurs décident des modèles qui seront largement disponibles et le type d’options que l’on pourra trouver. Alors que la situation s’améliore, pas seulement en raison d’une augmentation de la demande, une chose n’est pas en voie d’amélioration : les prix et coûts induits ont explosé.
Selon Aftenposten, les norvégiens déboursent en moyenne 50.000 Euros pour une voiture neuve. Ce prix provient surtout de taxes qui peuvent quasiment doubler le prix d’un véhicule par rapport au marché américain. Ainsi, des véhicules haut-de-gamme comme les Volvo, peuvent coûter l’équivalent de 100.000 USD (80.000 Euros).
Après cela viennent les dépenses annuelles :
- La décote est d’environ 10% pour la déclaration annuelle de revenus. C’est le problème du si controversé, impôt sur la fortune, qui impose le patrimoine en plus des revenus. Dans la réalité, la décote sur le marché de l’occasion tourne plutôt autour de 30 à 40 % par rapport au prix du véhicule neuf.
- L’assurance coûte en moyenne 1.360 euros par an pour un véhicule de moyenne gamme et un kilométrage annuel de 15.000 kms. Les droits d’enregistrement (fixes pour tous le véhicules, quels que soiet le modèle et la valeur) s’élèvent à 380 euros. Et les frais d’entretien sont d’environ 1.400 euros.
- Avec un prix à la pompe de 1,90 euros le litre d’essence sans plomb, le coût annuel du carburant peut être estimé à 2.250 euros.
- Le coût annuel des péages, qui ont été multipliés pour financer les nouvelles autoroutes et réduire la circulation urbaine, peut être évalué à 280 euros, même si c’est peu pour une ville comme Oslo où circuler en ville revient à 5 euros par déplacement.
Le tarif du stationnement a aussi beaucoup augmenté dans les villes norvégiennes, mais Aftenposten n’en a pas tenu compte. A Oslo, la facture peut s’élever à 400 euros par mois pour une place de parking en centre-ville. Ailleurs, cela se situe plus autour de 135 euros par mois.
Au final, le coût annuel moyen d’un véhicule en Norvège s’élève maintenant à 12.600 Euros (11.800 Euros pour un véhicule diesel), soit environ 40 euros par jour.
Aftenposten a aussi estimé que parcourir le trajet Oslo-Hammar (131 kms sur la principale autoroute) revient à 110 euros l’aller environ. « Le pire c’est qu’aujourd’hui le coût du trajet (0.95 euros le kilomètre) est le double de ce que les automobilistes peuvent se faire rembourser au titre des frais professionnels. »
Cette ligne de conduite s’explique par la volonté des politiciens de faire faire aux automobilistes ce qu’ils attendent d’aux : qu’ils prennent le bus ou le train plutôt que la voiture. Les embouteillages et l’augmentation incessante du nombre de véhicules en circulation semblent pourtant démontrer que les norvégiens paient le prix mais ne lèvent pas le pied. Il faut dire aussi que dans certaines zones excentrées, les transports en commun sont réduits, au mieux, à un service minimum.