Les Voitures Electriques en Général

On ne videra pas le soleil.
Par contre, les matériaux qui composent les panneaux solaires et tout les systèmes électriques associés (dont la VE) ne sont pas inépuisables...
On puise dans un stock fini, et on puise de plus en plus vite.
Tu as raison, les capteurs, VE utilisent des ressources lors de leur fabrication, il faut comparer leur consommation et leur disponibilité.

Pour les VE, il y a aujourd'hui essentiellement deux techno d'accus, LFP et NMC.
La disponibilité (et d'ailleurs le cout) des matériaux utilisés n'est pas la même.
Bien que les dernières versions de nmc 811 ont fortement diminué les besoins de cobalt et manganèse et de lithium.
des exemples de quantité ici , étude très complète de 2020 surtout orientée NMC.
Petite parenthèse, regardez page 48 au sujet des terres rares dans les moteurs Toyota selon la génération.

L'ademe préconise de ne pas dépasser 60 kWh.
Et c'est pertinent, avec 60 kWh on peut dépasser 500 km wltp (et même sur route l'été) avec la techno de voiture actuelle.

A+
 
En Italie, certains de mes amis commencent à avoir des difficultés à revendre leurs voitures électriques, ce qui les oblige à baisser considérablement le prix.
La concurrence chinoise, les incitations publiques et les rabais considérables consentis par Tesla sont en train de "tuer" le marché de l'occasion.
Les voitures électriques perdent-elles aussi rapidement de la valeur en France ?
 
Ça tombe bien, cette question:
En "étude", pour l'achat d'une petite , je me pose la question de savoir, si l'achat en leasing, ne peut pas "éviter" ce problème à la revente, sans compter la fiabilité de la batterie...
 
La baisse régulière du prix des VE neufs crée une tension sur le marché de l'occasion, avec des conséquences. Par exemple, certains loueurs de voitures se retrouvent trop pénalisés par la baisse rapide de la valeur de revente, et annoncent leur désengagement de ce marché.
Je passe sur le fait que le leasing est surtout une bonne affaire pour le loueur, sauf exception.
Et là, vous pouvez être certains que les valeurs résiduelles de location ont déjà intégré cette baisse régulière du prix du neuf. Donc les formules de type LOA ou LLD sont déjà plus chères.
Dans la plupart des marques maintenant, les batteries et autres grosses pièces ont une garantie étendu, genre 5 ou 8 ans. Le risque est donc assez faible.
Moi j'aurais à (r)acheter un VE demain, c'est achat en propre avec un crédit classique sur 5 ans.
 
L'ademe préconise de ne pas dépasser 60 kWh.
Et c'est pertinent, avec 60 kWh on peut dépasser 500 km wltp (et même sur route l'été) avec la techno de voiture actuelle.

A+
Et on ne le fait pas, pour des question marketing
  • course à l'armement (le fameux 0-100 qui nécessite de tout surdimensionner).
  • positionnement de gamme inadaptés (les "citadines" devenue des "petits" suv, les routières et familiales devenues des "gros" suv, tous à la fois inadaptés à la ville et à la route).
Pourtant, ce serait facile comme le montrent les rares voitures avec un bon SCx qui même lourdes sont, et ce n'est pas un hasard, celles qui se débrouillent le mieux de ce côté là.
 
Et là, vous pouvez être certains que les valeurs résiduelles de location ont déjà intégré cette baisse régulière du prix du neuf.
Il semble que certaines entreprises adoptent des stratégies pour lutter contre la baisse de la valeur résiduelle des voitures électriques, certaines augmentant le coût de la location, d'autres "forçant" les fabricants à racheter les voitures, et il existe même une assurance aux États-Unis qui garantit la valeur résiduelle.
Bref, comme on dit en Italie, "les nœuds viennent au peigne".
À l'échelle mondiale, nous constatons également un ralentissement de la demande de voitures électriques au profit des voitures à moteur à combustion interne et ce, à mon avis, uniquement parce que nous avons voulu forcer la main et que nous n'avons pas pris le temps de changer en faussant le marché avec des subventions et, surtout, en croyant que nous pouvions rivaliser avec la Chine.
Je pense qu'un bon "père de famille" n'aurait pas fait une si grosse erreur.
 
C'est vrai que la hausse ralentit en Europe :
- Plus de 1,2 million de voitures électriques vendues en 2023, soit une progression de 53 % en un an (ou 37 % suivant les sources)
- 92 741 voitures électriques vendues en Janvier 2024, soit une progression de 28,9 % en un an

Donc on pourrait dire : près de 50 % de baisse sur des ventes de VE !
(mais ce serait un poil putaclic ...)
Maintenant, c'est vrai que le marché mûrit, que les early adopters sont équipés, que les acheteurs attendent les petites R5 et autres citadines promises en 2024, et que l'Allemagne a supprimé toutes les aides (et la France n'en est pas loin).
De plus, même si je ne trouve pas les chiffres, la situation doit être très contrastée suivant le constructeur, ce qui va lisser la moyenne.

Enfin, compte tenu de la saisonnalité des ventes de VE, je pense qu'il faut à minima comparer les chiffres au niveau du trimestre pour avoir quelque chose de significatif.
 
Maintenant, c'est vrai que le marché mûrit, que les early adopters sont équipés, que les acheteurs attendent les petites R5 et autres citadines promises en 2024, et que l'Allemagne a supprimé toutes les aides (et la France n'en est pas loin).
Ce que tu dis est un autre problème : selon T&E, en Europe, on construit trop de voitures "géantes" et trop peu de petites voitures :
2024_02_BEV_1_IT_transparent-960x642.png

Certes, l'achat d'un BEV ou d'une voiture à moteur à combustion interne suit une périodicité, mais, dans le cas des BEV, un ralentissement majeur peut être fatal parce que les investissements sont au début et sont importants.
Ces investissements importants sont également dus à l'arrêt hypothétique de 2035, qui est un délai trop court pour permettre à une industrie et à sa chaîne d'approvisionnement de se convertir sans trop de dommages.
Avoir décidé de tout miser sur l'électrique est une vision à court terme a été, à mon avis, une erreur stratégique (ce n'est que plus tard, sous la pression de l'Allemagne, qu'il a été décidé d'inclure les carburants synthétiques).
Il aurait été préférable de donner à chaque constructeur la possibilité d'opter pour le type de moteur le moins polluant, ce qui aurait permis de garantir les investissements et de rendre la concurrence intéressante.
 
Hello,

Le premier mars 2024, avant hier, l'agence internationale de l'énergie a écrit un rapport, synthèse pour l'année 2023.
Ils comparent avec 2022 et aussi sur 5 ans et commentent ce rapport.

Pour l'essentiel il y a à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle.
-La mauvaise nouvelle est que les rejets de CO2 sur l'année ont encore augmenté, moins que 2022 mais c'est encore une augmentation. Ils expliquent que c'est dû en grande partie à la sécheresse qui a pas mal baissé la production électrique hydraulique mondiale. Sinon les rejets de CO2 pour la partie énergie électriques auraient baissé. Ont été rejetés 410 millions de Tonnes contre 490 millions en 2022. C'est un rythme de baisse trop lent 16%.

-La bonne nouvelle est que s'il n'y avait pas eu la mise en place des énergies renouvelables et des VE les rejets de CO2 auraient été 3 fois plus importants sur les 5 dernières années. Energies renouvelables cela inclut la production, donc remplacement/baisse de centrales au charbon par de l'éolien, solaire, hydraulique mais aussi le remplacement du charbon par du gaz et bien sur côté consommateurs la montée en puissance des véhicules électriques. On le savait mais là on a les résultats. Pas besoin de faire de difficile acv ni de durée d'équilibre comparant avec des VT.

Dans ces résultats mondiaux ils notent que les pays riches sont ceux qui ont le plus baissé leurs rejets.
Et souhaitent donc qu'il y ait une aide pour que les autres puissent le faire aussi.
La chine est citée, en gros 1/3 des rejets mondiaux (on n'est pas l'atelier du monde sans que cela se voie), ils n'analysent pas assez à mon avis leur évolution à tgv vers une réduction. Ils ont énormément investi en 2022/23, les 2/3 des $ mondiaux dans ce domaine !
On note une très forte baisse de la consommation de charbon, retour avant la révolution industrielle !

J'ai posté ici car ils citent les VE mais rien que sur forum il y a plein de discussions concernées:

Celle ci
Celle là
Cette autre
Et cette autre
Sans oublier celle là

Ce compte rendu est facile à lire et contient d'autres conclusions fort intéressantes.
Bonne lecture.:lecteur:
 
Hello,

Le premier mars 2024, avant hier, l'agence internationale de l'énergie a écrit un rapport, synthèse pour l'année 2023.
Ils comparent avec 2022 et aussi sur 5 ans et commentent ce rapport.

Pour l'essentiel il y a à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle.
-La mauvaise nouvelle est que les rejets de CO2 sur l'année ont encore augmenté, moins que 2022 mais c'est encore une augmentation. Ils expliquent que c'est dû en grande partie à la sécheresse qui a pas mal baissé la production électrique hydraulique mondiale. Sinon les rejets de CO2 pour la partie énergie électriques auraient baissé. Ont été rejetés 410 millions de Tonnes contre 490 millions en 2022. C'est un rythme de baisse trop lent 16%.

-La bonne nouvelle est que s'il n'y avait pas eu la mise en place des énergies renouvelables et des VE les rejets de CO2 auraient été 3 fois plus importants sur les 5 dernières années. Energies renouvelables cela inclut la production, donc remplacement/baisse de centrales au charbon par de l'éolien, solaire, hydraulique mais aussi le remplacement du charbon par du gaz et bien sur côté consommateurs la montée en puissance des véhicules électriques. On le savait mais là on a les résultats. Pas besoin de faire de difficile acv ni de durée d'équilibre comparant avec des VT.

Dans ces résultats mondiaux ils notent que les pays riches sont ceux qui ont le plus baissé leurs rejets.
Et souhaitent donc qu'il y ait une aide pour que les autres puissent le faire aussi.
La chine est citée, en gros 1/3 des rejets mondiaux (on n'est pas l'atelier du monde sans que cela se voie), ils n'analysent pas assez à mon avis leur évolution à tgv vers une réduction. Ils ont énormément investi en 2022/23, les 2/3 des $ mondiaux dans ce domaine !
On note une très forte baisse de la consommation de charbon, retour avant la révolution industrielle !

J'ai posté ici car ils citent les VE mais rien que sur forum il y a plein de discussions concernées:

Celle ci
Celle là
Cette autre
Et cette autre
Sans oublier celle là

Ce compte rendu est facile à lire et contient d'autres conclusions fort intéressantes.
Bonne lecture.:lecteur:
Je n ai pas lu vos sources mais il est connu que la désindustrialisation de l occident est la cause majeur de la baisse des émissions de CO2 Effet de vases communicants C est les pays émergents qui rééquilibrent, façon de parler. Car eux aussi émettent pour leur marché intérieur 80 % de l économie mondiale tourne aux énergies fossiles Qu on pense a les utiliser pour déployer de nouveaux moyens de production grand bien nous fasse Tant qu elles sont encore a des prix accessibles
 
Il vaut mieux alors lire ce rapport, un traducteur en ligne marche fort bien.
Cela évitera des "il est connu".
L'AIE a examiné, leurs sources sont indiquées, les données au niveau des ressources consommées (charbon, pétrole, gaz etc etc) et les données au niveau électricité.
Les évolutions sont indiquées entre 2022 et 2023 et aussi sur 5 ans. La désindustrialisation par exemple en France sur cette période c'est la fin de la queue d'une comète.

Simple petit exemple d'un truc qui rejette un max de CO2 : les haut-fourneaux. J'ai souvenir qu'il y a nettement plus de 5 ans on en a vendu aux Chinois, ils sont venu les démonter ici et ils tournent à un autre fuseau horaire. Ca crache toujours pareil, faudrait passer à l'hydrogène pour avoir un impact valable.

Le rapport de AIE constate les rejets finaux, peu importe où ils sont émis et comment.
Le CO2 émis voyage parfaitement y compris entre hémisphère Nord et Sud.
Il y a alors une autre approche : mesurer sa concentration/l'augmentation de sa concentration dans l'atmosphère et en déduire la masse là haut.
Et c'est bien sur pas pareil, pour l'instant.
Conclusion, l'humain est responsable à plus de 100% de la variation de quantité de CO2 dans l'atmosphère.

Calcul effectué sur le site realclimate:
À court terme, dans les prochaines décennies, la frontière entre succès et excès peut être diagnostiquée à partir des flux de carbone sur Terre aujourd’hui. L’humanité rejette du CO 2 à un rythme d’environ 7 G tonnes de C par an à cause de la combustion de combustibles fossiles, et 2 G tonnes de C supplémentaires par an à cause de la déforestation. Étant donné que la concentration atmosphérique de CO 2 est supérieure à la normale, le monde naturel absorbe du CO 2 à un rythme d'environ 2 ou 2,5 G tonnes de carbone par an dans la biosphère terrestre et dans les océans, pour un total d'environ 5 G tonnes de carbone par an. La concentration de CO 2 dans l'atmosphère augmente en raison du déséquilibre de 4 G tonnes de C.

Si nous réduisions les émissions de moitié environ, les faisant passer d'un total de 9 à environ 4 G tonnes de carbone par an, la concentration de CO 2 dans l'atmosphère cesserait d'augmenter pendant un certain temps. Ce serait un succès retentissant, mais les réductions d’émissions envisagées par Kyoto ne constituaient qu’un petit pas dans cette direction.

En gros l'humain est responsable à hauteur de 9/5 = 180%
 
Dernière édition:
Selon la Cour des comptes européenne (2023), l'avenir est très incertain :

Les prévisions indiquent un écart croissant entre la demande et l'offre de matières premières essentielles pour les batteries dans le monde, en particulier le cobalt, le lithium et le nickel. Selon les projections du Centre commun de recherche, les pénuries mondiales de ces matériaux deviendront importantes d'ici 2030, lorsque la plupart des capacités de production de batteries de l'UE deviendront opérationnelles. Selon d'autres estimations, certains matériaux deviendront rares encore plus tôt. La pénurie mondiale attendue est illustrée par les exemples du lithium et du nickel dans la figure 6.
Screenshot 2024-03-03 144536.pngScreenshot 2024-03-03 144616.png

Pour ces raisons, j'ai toujours pensé que tout miser sur une seule technologie peut être très dangereux, aujourd'hui mais aussi dans un avenir proche, nous serons très dépendants de la Chine et cela pourrait conduire à des problèmes sociopolitiques importants, que se passera-t-il si "demain" la Chine décide d'envahir Taïwan, aurons-nous la force de le condamner ?
Je crois qu'on enseigne en première année d'université d'économie que la différenciation des portefeuilles est nécessaire pour ne pas risquer de tout perdre.

Selon T&E :

Andrea Boraschi, directeur de T&E Italie, a déclaré : "L'Europe doit électrifier l'ensemble de son parc automobile d'ici à 2050, mais cet objectif entraînera une augmentation de la demande de métaux pour les batteries. Si nous voulons éviter de répéter les mêmes erreurs qu'avec le pétrole et de nous condamner à une nouvelle "dépendance" à l'égard de ces matériaux, l'efficacité devra jouer un rôle important. Dans un monde où les ressources sont limitées, des voitures électriques plus petites ne sont pas seulement un impératif écologique, mais aussi une option économique et industrielle judicieuse".

En même temps, toujours T&E :

Selon l'analyse de T&E, basée sur les prévisions de production de GlobalData, seuls 42 000 modèles disponibles sur le marché pour moins de 25 000 euros seront produits en Europe cette année.
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À mon avis, nous ne commençons pas vraiment de la meilleure façon.

Rêver, c'est bien, mais je crains que nous ne soyons bientôt confrontés à la dure réalité.
 
Il vaut mieux alors lire ce rapport, un traducteur en ligne marche fort bien.
Cela évitera des "il est connu".
L'AIE a examiné, leurs sources sont indiquées, les données au niveau des ressources consommées (charbon, pétrole, gaz etc etc) et les données au niveau électricité.
Les évolutions sont indiquées entre 2022 et 2023 et aussi sur 5 ans. La désindustrialisation par exemple en France sur cette période c'est la fin de la queue d'une comète.

Simple petit exemple d'un truc qui rejette un max de CO2 : les haut-fourneaux. J'ai souvenir qu'il y a nettement plus de 5 ans on en a vendu aux Chinois, ils sont venu les démonter ici et ils tournent à un autre fuseau horaire. Ca crache toujours pareil, faudrait passer à l'hydrogène pour avoir un impact valable.

Le rapport de AIE constate les rejets finaux, peu importe où ils sont émis et comment.
Le CO2 émis voyage parfaitement y compris entre hémisphère Nord et Sud.
Il y a alors une autre approche : mesurer sa concentration/l'augmentation de sa concentration dans l'atmosphère et en déduire la masse là haut.
Et c'est bien sur pas pareil, pour l'instant.
Conclusion, l'humain est responsable à plus de 100% de la variation de quantité de CO2 dans l'atmosphère.

Calcul effectué sur le site realclimate:


En gros l'humain est responsable à hauteur de 9/5 = 180%
mouais, la France a réduit ses émissions en relançant sa centrale à charbon Emile Huchet en Moselle Est il y a peu. Il faut bien remplacer Fessenheim, la nuit par exemple, ou quand il n'y a pas de vent. Les ENR ne fonctionnent que grâce aux centrales conventionnelles au charbon, gaz, pétrole, au nucléaire, et heureusement grâce aux barrages. Là je vous le concède la sécheresse est un sérieux handicap, pour tout type de centrale de base d'ailleurs. On risque de manquer d'électricité stable dans ce genre de situation qui hélas risque de s'accentuer à l'avenir.
 
La question de la centrale au charbon je l'ai aussi examinée. ;-)
En 2024, à par le 12 janvier de 18 à 20 h le reste du temps elle fonctionne pendant qu'on exporte plus que ce qu'elle produit.
Cela semble absurde du point de vue environnemental, sauf si un voisin est en cruel manque au point que ses centrales au charbon soient déjà à plein régime.
Pour comprendre le site RTE n'est pas suffisant, à mon avis il faut aller voir les contrats avec nos voisins.
Evidemment comparé à un an avant où le nucléaire a eu un très coup de mou, les rejets de CO2 charbon ont été très faibles.

Aussi bien les enr (éolien+solaire) quand il y en a vraiment beaucoup (c'est pas le cas de la France) que les nucléaires quand il y en a beaucoup (c'est le cas de la France) ont besoin d'autres régulateurs, hydraulique et gaz. On parle d'un pays, pas d'un foyer qui peut décaler certains consommateurs (machines, VE, Eau-chaude mais pas grille pain et autres...)
Mais il me semble que la France peut fonctionner avec juste 2 GW de gaz, seuil de sécurité pour laisser le temps si mauvaise prévision de baisser les plus lentes. Or on est souvent au-dessus et on exporte comme des bêtes. Ca manque d'explications.

Pour ce qui est des futures canicules, à priori c'est plutôt vers l'été (pour l'instant). Or c'est la période où la conso nationale est la plus basse (pour l'instant mais le pourtour méditerranéen forcément va s'inviter de + en +). Donc avoir certains réacteurs à puissance réduite on peut.
Par contre si en hiver (au sens large, période de froid) on manquait de débit des fleuves là oui, on a un gros soucis bien que la température d'entrée étant plus basse on a plus de delta sous le pied avant d'atteindre la température maxi autorisée.

A+
 
Je crois qu'on enseigne en première année d'université d'économie que la différenciation des portefeuilles est nécessaire pour ne pas risquer de tout perdre.
Juste avant, au lycée, on apprend que brûler du carburant mène le monde à la catastrophe.
Diversifier, pourquoi pas, mais continuer à brûler du pétrole est suicidaire.
 
Et le coup de la Chine qui réinvestie dans le charbon c'est pipeau ..ou une menace à nouveau ?
De meme l'Australie va relancer une enorme mine il me semble avoir lu .
Et la fameuse Norvège va augmenter la production de gaz ( voir de pétrole ?).
Tout ca n'annonce pas de progrès futur.
D'un autre cote si l'autre fou à l'est nous déclenche une sale guerre mondiale c'est de toute facon la fin pour l'environnement.
 
Selon la Cour des comptes européenne (2023), l'avenir est très incertain :
S'ils prenaient les choses à bras le corps, ils réglementeraient la quantité de matériaux à utiliser pour fabriquer des véhicules qui servent pour transporter 1,4 personne à 53km/h de moyenne (pour mémoire 1700kg et plus 0-100 en moins de 7s est devenu l'objectif du pékin csp moyen+ moyen...).
Ce serait autant de degrés de liberté en plus pour massifier et diminuer à la fois la dépendance, les coûts des véhicules, des infrastructures et l'agressivité au volant...
 
Juste avant, au lycée, on apprend que brûler du carburant mène le monde à la catastrophe.
Sur ce point je pense que nous sommes tous d'accord, le problème est de tout miser sur un "seul cheval" même si, pour l'instant, il est clair que la mobilité électrique est plus efficace.

De plus, il faut bien peser le pour et le contre, il suffit de faire deux calculs simples pour comprendre l'impact des voitures sur le CO2 en Europe : en Europe, il y a environ 250 millions de véhicules, dans le monde, il y en a environ 1,5 milliard, ce qui signifie que nous avons environ 16 % des véhicules, si nous calculons que le CO2 causé par les véhicules est d'environ 12 % dans le monde, cela signifie que l'électrification de tous les véhicules (250 millions) améliorera les émissions de CO2 de 2 %.

Cela ne signifie pas que nous devrions faire marche arrière et abandonner la mobilité électrique, mais que nous devons également prendre en compte les implications socio-économiques et politiques internationales et, surtout, prévoir une solution au cas où l'électrification globale des voitures ne pourrait pas être mise en œuvre.

Dans son rapport 2023, la Cour des comptes européenne déclare à nouveau :

46 L'incapacité de l'industrie des batteries de l'UE à augmenter la capacité de production prévue et à offrir une alternative compétitive en termes de coûts aux moteurs à combustion interne pourrait se traduire par :

- une augmentation des émissions des moteurs à combustion interne (ainsi que le vieillissement du parc automobile de l'UE), ce qui rendrait impossible la réalisation de l'objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

- une transition vers un parc de véhicules à zéro émission, principalement basé sur des batteries et des véhicules électriques importés, au détriment du secteur automobile européen.
 
L'enquête de l'UE sur les aides d'État accordées par la Chine aux fabricants de voitures électriques est à un tournant, et il est de plus en plus probable que de nouvelles taxes à l'importation seront imposées dès le mois de juillet. Comme l'indique un document officiel publié hier, la Commission européenne a recueilli suffisamment de preuves concernant les subventions publiques illégales accordées aux fabricants asiatiques. C'est pourquoi Bruxelles va immédiatement mettre en place un système d'enregistrement douanier pour les voitures électriques chinoises débarquant en Europe. L'objectif est d'imposer rétroactivement aux constructeurs les droits de douane qui seront décidés en juillet.
Lien

La "guerre" avec la Chine commence-t-elle un peu comme aux États-Unis ?
Je prévois des contre-mesures de la part de la Chine limitant l'envoi de batteries et/ou de matières premières.
 
Pour les matières premières cela fait déjà un bon moment qu'ils l'ont annoncé...
 
Cette nouvelle m'avait échappé, je ne sais pas si les Chinois l'ont déjà mise en œuvre mais, maintenant, je pense que c'est plus probable.

Une question, mais en France, en Belgique, etc., y a-t-il encore des incitations gouvernementales pour les voitures électriques ?
En Italie, elles devaient commencer à la mi-février, mais il semble qu'elles ne commenceront pas avant la mi-avril, ce qui a fait chuter les ventes de voitures électriques.
 
Innovation à bord : un navire conçu pour les véhicules électriques
Le BYD Explorer No.1 est un chef-d'œuvre d'ingénierie maritime. Il s'agit de l'un des premiers cargos rouliers conçus spécifiquement pour le transport de véhicules électriques. Sa longueur d'environ 200 mètres et sa capacité de chargement de 7 000 véhicules soulignent l'ambition de BYD de rendre le transport maritime de véhicules électriques non seulement possible, mais aussi efficace et durable. Contrairement aux autres navires utilisés par les constructeurs chinois, le "BYD Explorer No.1" reste unique dans sa conception et sa fonction, symbolisant l'engagement de BYD en faveur de l'innovation durable.
Screenshot 2024-03-07 182824.png
Lien

D'après ce que j'ai compris, la flotte se composera de sept cargos pour un total de 49 000 véhicules, dont un de 3 000 véhicules est attendu pour l'instant.
 
Ils sont nuls, j'ai une bien meilleure idée8) : Les 7000 véhicules sont "préchargés" avant l'embarquement.
Sitôt à leur place dans le rafiot, ils se branchent automatiquement.
Et tout le bouzin fonctionne à l'électricité, sans réservoir d'hydrocarbures.
Ça, ça aurait de la gueule !
Mais, petit calcul de coin de table :
7000*60kWh=420000kWh
soit avec un rendement de 40% l'équivalent sur un cargo diesel de 140000L de gasoil ou encore 120t.
Soit... En gros une journée de navigation pour un engin de cette taille... :mur:
 
On voit surtout que les prévisions sont de faire voyager en masse des autos par bateaux. Comme si on pouvait pas les produire sur place ?
 
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