dradra
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- 17 Fév. 2009
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2ème jet : plus sobre plus court, (enfin je vais essayer !)
Le plan : amener la vieille 206 de 14 ans et 260 et quelques mille km de notre Moselle natale vers Saint-Cyr-sur-Loire pour son dernier voyage, soit 626 km. Retour avec la Leaf
Préparation du voyage : moi naïve je déchante en scrutant Charge Map…Quoi dans notre petite ville on a plusieurs points de charges publiques dont une borne de charge rapide et il y en a si peu sur notre chemin ?
Prévisions : Départ vendredi matin à 4h, arrivée vers 10h, départ vers 11h en leaf. Un arrêt à l’Hyper U à Baule, à 90 km du point de départ, puis à Dammarie les Lys à 133km de là, près de Troyes, toujours 133km, puis le gros vide : obligés de passer la nuit à Saint-Dizier car pas de charge rapide entre Troyes et Nancy, dernier arrêt Laxou, près de Nancy et retour prévu samedi matin en fin de matinée
Mais bien sûr les plans sans accroc, ça serait trop beau et après on n’aurait pas d’anecdotes à raconter….
Donc évidemment rien ne s’est passé comme prévu.
Car notre pauvre 206 n’est jamais arrivé jusqu’à Tours…Je ne saurais même plus dire dans quel patelin elle aura fini ses jours…elle aura encore parcouru un peu plus de 400 km avant de nous lâcher honteusement après 400 et quelques km entre deux autoroutes. D’où dépanneuse, perte de temps et perte de la reprise bien sûr…
Fin du voyage en 208, dans le stress, avec une interrogation : combien va –t-on finalement perdre :
-d’argent ? ouf , seulement 200 euros, le vendeur nous a quand même fait une remise…
-de temps ? toujours grâce au vendeur de Tours, une secrétaire a sacrifié sa pause de midi pour nous attendre à 13h…Plus le stress de rendre la voiture de loc au centre de Toursavec plein de monde, avec moi en leaf qui suivait derrière. Départ de Tours : 14h40, près de 4 h de retard….autant dire que le planning pouvait aller à la poubelle.
Deuxième accroc, mais non des moindres : la météo… et oui dans l‘idéal, un début avril il fait plutôt beau avec des températures assez douces (au moins entre 10 et 15° quoi, j’en demandais pas trop), avec un peu de soleil….Loupé. Températures au mieux : 7 -8° au pire 3° + brouillard ou pluie….Ouais….Du coup ça jour naturellement sur la consommation d’énergie…il faut aussi lancer souvent le désembuage, ah la la…
Pour le premier arrêt pas trop de souci, on arrive à l’hyper U, on trouve la place , elle est libre, la borne fonctionne…enfin tout roule…bon il pleut, mais on charge. On en profite pour manger un peu, sans vraiment d’appétit… Le stress a du mal à nous quitter…
J’avais aussi l’interrogation du niveau de charge : j’avais compris que sur une borne rapide, elle s’arrêtait automatiquement à 80% et qu’il fallait ensuite remettre la prise pour compléter. En fait non, bonne surprise, la charge continue après 80 % mais devient aussi beaucoup moins rapide.
Du coup on s'est arrêté à 97%. Seul hic.... mais comment ça s'enlève? Mon mari tire dessus sans résultat, j'essaie sans plus de succès...tout ça sous la pluie. Soudain petit miracle: deux djeuns en C0 veulent savoir si on arrive ou si on part. On part, enfin on aimerait bien ! Notre djeun à bonnet s'empresse de nous expliquer comment on fait. Sympa!
Plus beaucoup de batterie sur la portable pour « Wazer », alors je me base entièrement sur le GPS de la voiture pour la suite du voyage, option parcours éco….3ème accroc : on passe par des routes très encombrées et on perd un temps fou aux abords d’Orléans, le GPS n’étant pas au courant visiblement du tram qui passe par là….Waze nous sauve…mais les kms d’autonomie ont fondu et même en roulant très cool, on sent bien que l’autonomie sera plus que juste. Aux abords de Fontainebleau, il faut se rendre à l’évidence : on va devoir trouver un endroit pour charger un peu. Il reste 13km jusqu’à Dammarie et pile 13km au compteur..Si on ajoute à ça tous le signes anxiogènes envoyés par la voiture, on se retrouve de nouveau à un point de stress maximum…pensait-on………
Parking Napoléon, Fontainebleau, 19h30 : on trouve une place avec une borne, mince, il y une thermique dessus, un peu plus loin, une autre, libre cette fois….mais il faut un badge ! La cabine est juste derrière…..fermée….pfff, la lassitude nous gagne…on essaie de ressortir du parking, on loupe la sortie, on refait un tour, et on tombe sur un monsieur chargé du nettoyage qui sort de la cabine. Il ne paut pas nous faire de badge, mais nous propose de nous brancher sur une prise au mur ! Génial ! on l’avait même pas vu….on n’a pas encore le réflexe ! on charge une petite heure, histoire de récupérer 10 km et de finir tranquille….Tranquille…un mot qui ne sera pas à notre vocabulaire ce vendredi….nous partons avec 27 km, quelques km plus loin avec un coup de désembuage, et l’autonomie baisse d’une manière que je ne m’explique toujours pas….il nous reste encore environ 8 km à faire et la jauge de km s met en -- ! elle ne veut plus prendre la responsabilité de nous donner notre autonomie la lâche…je coache mon mari en priant pour ne pas passer en mode tortue sur cette route à 90 où nous plafonnons à 70…le témoin de batterie se met lui aussi en mode --….les kms restants défilent sur le GPS et miracle nous arrivons à la borne, libre et qui fonctionne…
Nous voilà devant un café, attendant de charger un maximum, à 21 h en train de chercher un hôtel pour passer la nuit, libre, où l’on puisse charger….je voulais arriver à Troyes encore ce soir, mais on en n’a plus la force….ce soir nous passerons la nuit à Provins, 50 km plus loin, là encore la personne s’est décarcassée pour voir où et comment on pouvait se charger….22h45, après 50 km dans la nuit, sous la pluie (encore), nous arrivons, épuisés, dans le plus bel hôtel dans lequel nous avons jamais dormi, et probablement le plus beau dans lequel nous dormirons jamais, même si on s’est promis de revenir, ne serait-ce que pour visiter, ça avait l’air drôlement chouette comme ville… (petite parenthèses, si vous voulez épater votre femme, pour un week-end en amoureux, hôtel césar à Provins, vous m’en direz des nouvelles…Qui a dit que l’argent ne faisait pas le bonheur ?C’est ça, c’est ça… fin de la parenthèse)
3h du mat : petit coup de stress : je vérifie par la fenêtre, avec vue sur la leaf, (et sur une église du XIIème siècle, aussi)
7h30: après une courte nuit, nous voilà prêts à repartir….tiens il pleut, ça faisait longtemps !
75 km environ jusqu’à Troyes, Nissan n’ouvre qu’à 9h, mais à 8h45 quand on arrive quelqu’un ouvre la porte…bien on prend un peu d’avance sur le planning n° 2, fait à la va vite la veille avant de dormir.
11h : arrivée à Nissan Saint-Dizier, où là encore nous tombons sur un vendeur charmant, qui s’excuse de ne pas avoir de borne de charge rapide (ben oui , on le savait) et spontanément, il a pitié de nous par ce sale temps ( et oui, il pleut toujours) et nous prête une voiture, comme ça, sans papier, sans justif, sans rien…juste un sourire et des explications sur la où peut aller passer quelques heures…La journée du samedi est définitivement meilleure que celle du vendredi…
17h : la leaf est chargée, on part direction chez nous….enfin presque.
18h30 ! Laxou, dernier arrêt….et dernière frayeur : la borne ne veut pas fonctionner : message d’erreur, une fois, deux fois, trois fois…la faute à la carte nissan qui ne fonctionne pas ? Non…..la faute au « revolver » qui ne maintient pas la gâchette repliée….allez on force un peu…..c’est bon !!!
Dernière recharge et cette fois c’est la bonne….20 h30, les lumières de chez nous scintillent…
En résumé : un week-end éprouvant, mais au final, aucun regret, malgré tout on a été contents de partager ça tous les deux…ce sera probablement le seul et unique voyage de cette importance que l’on fera avec cette voiture, et du coup on a eu le temps de l’essayer, moi d’appuyer sur tous les boutons et surtout de prendre du plaisir à conduire sans bruit, mais pas sans stress ! Du coup on a même pas osé essayer le son Bose avec des CD…et comme je n’ai pas encore eu la voiture depuis je me garde encore ce petit plaisir. Le volant et le siège chauffant une grande découverte ! Je suis faite pour le luxe, y a pas à dire !
Merci donc au vendeur de Nissan Haguenau qui ne nous a jamais rappelé (veut pas vendre de voitures celui-là, c’est pas possible autrement…)
Merci à ceux qui ont eu le courage de lire jusqu’au bout, je ne suis pas très bonne pour les résumés finalement !
Le plan : amener la vieille 206 de 14 ans et 260 et quelques mille km de notre Moselle natale vers Saint-Cyr-sur-Loire pour son dernier voyage, soit 626 km. Retour avec la Leaf
Préparation du voyage : moi naïve je déchante en scrutant Charge Map…Quoi dans notre petite ville on a plusieurs points de charges publiques dont une borne de charge rapide et il y en a si peu sur notre chemin ?
Prévisions : Départ vendredi matin à 4h, arrivée vers 10h, départ vers 11h en leaf. Un arrêt à l’Hyper U à Baule, à 90 km du point de départ, puis à Dammarie les Lys à 133km de là, près de Troyes, toujours 133km, puis le gros vide : obligés de passer la nuit à Saint-Dizier car pas de charge rapide entre Troyes et Nancy, dernier arrêt Laxou, près de Nancy et retour prévu samedi matin en fin de matinée
Mais bien sûr les plans sans accroc, ça serait trop beau et après on n’aurait pas d’anecdotes à raconter….
Donc évidemment rien ne s’est passé comme prévu.
Car notre pauvre 206 n’est jamais arrivé jusqu’à Tours…Je ne saurais même plus dire dans quel patelin elle aura fini ses jours…elle aura encore parcouru un peu plus de 400 km avant de nous lâcher honteusement après 400 et quelques km entre deux autoroutes. D’où dépanneuse, perte de temps et perte de la reprise bien sûr…
Fin du voyage en 208, dans le stress, avec une interrogation : combien va –t-on finalement perdre :
-d’argent ? ouf , seulement 200 euros, le vendeur nous a quand même fait une remise…
-de temps ? toujours grâce au vendeur de Tours, une secrétaire a sacrifié sa pause de midi pour nous attendre à 13h…Plus le stress de rendre la voiture de loc au centre de Toursavec plein de monde, avec moi en leaf qui suivait derrière. Départ de Tours : 14h40, près de 4 h de retard….autant dire que le planning pouvait aller à la poubelle.
Deuxième accroc, mais non des moindres : la météo… et oui dans l‘idéal, un début avril il fait plutôt beau avec des températures assez douces (au moins entre 10 et 15° quoi, j’en demandais pas trop), avec un peu de soleil….Loupé. Températures au mieux : 7 -8° au pire 3° + brouillard ou pluie….Ouais….Du coup ça jour naturellement sur la consommation d’énergie…il faut aussi lancer souvent le désembuage, ah la la…
Pour le premier arrêt pas trop de souci, on arrive à l’hyper U, on trouve la place , elle est libre, la borne fonctionne…enfin tout roule…bon il pleut, mais on charge. On en profite pour manger un peu, sans vraiment d’appétit… Le stress a du mal à nous quitter…
J’avais aussi l’interrogation du niveau de charge : j’avais compris que sur une borne rapide, elle s’arrêtait automatiquement à 80% et qu’il fallait ensuite remettre la prise pour compléter. En fait non, bonne surprise, la charge continue après 80 % mais devient aussi beaucoup moins rapide.
Du coup on s'est arrêté à 97%. Seul hic.... mais comment ça s'enlève? Mon mari tire dessus sans résultat, j'essaie sans plus de succès...tout ça sous la pluie. Soudain petit miracle: deux djeuns en C0 veulent savoir si on arrive ou si on part. On part, enfin on aimerait bien ! Notre djeun à bonnet s'empresse de nous expliquer comment on fait. Sympa!
Plus beaucoup de batterie sur la portable pour « Wazer », alors je me base entièrement sur le GPS de la voiture pour la suite du voyage, option parcours éco….3ème accroc : on passe par des routes très encombrées et on perd un temps fou aux abords d’Orléans, le GPS n’étant pas au courant visiblement du tram qui passe par là….Waze nous sauve…mais les kms d’autonomie ont fondu et même en roulant très cool, on sent bien que l’autonomie sera plus que juste. Aux abords de Fontainebleau, il faut se rendre à l’évidence : on va devoir trouver un endroit pour charger un peu. Il reste 13km jusqu’à Dammarie et pile 13km au compteur..Si on ajoute à ça tous le signes anxiogènes envoyés par la voiture, on se retrouve de nouveau à un point de stress maximum…pensait-on………
Parking Napoléon, Fontainebleau, 19h30 : on trouve une place avec une borne, mince, il y une thermique dessus, un peu plus loin, une autre, libre cette fois….mais il faut un badge ! La cabine est juste derrière…..fermée….pfff, la lassitude nous gagne…on essaie de ressortir du parking, on loupe la sortie, on refait un tour, et on tombe sur un monsieur chargé du nettoyage qui sort de la cabine. Il ne paut pas nous faire de badge, mais nous propose de nous brancher sur une prise au mur ! Génial ! on l’avait même pas vu….on n’a pas encore le réflexe ! on charge une petite heure, histoire de récupérer 10 km et de finir tranquille….Tranquille…un mot qui ne sera pas à notre vocabulaire ce vendredi….nous partons avec 27 km, quelques km plus loin avec un coup de désembuage, et l’autonomie baisse d’une manière que je ne m’explique toujours pas….il nous reste encore environ 8 km à faire et la jauge de km s met en -- ! elle ne veut plus prendre la responsabilité de nous donner notre autonomie la lâche…je coache mon mari en priant pour ne pas passer en mode tortue sur cette route à 90 où nous plafonnons à 70…le témoin de batterie se met lui aussi en mode --….les kms restants défilent sur le GPS et miracle nous arrivons à la borne, libre et qui fonctionne…
Nous voilà devant un café, attendant de charger un maximum, à 21 h en train de chercher un hôtel pour passer la nuit, libre, où l’on puisse charger….je voulais arriver à Troyes encore ce soir, mais on en n’a plus la force….ce soir nous passerons la nuit à Provins, 50 km plus loin, là encore la personne s’est décarcassée pour voir où et comment on pouvait se charger….22h45, après 50 km dans la nuit, sous la pluie (encore), nous arrivons, épuisés, dans le plus bel hôtel dans lequel nous avons jamais dormi, et probablement le plus beau dans lequel nous dormirons jamais, même si on s’est promis de revenir, ne serait-ce que pour visiter, ça avait l’air drôlement chouette comme ville… (petite parenthèses, si vous voulez épater votre femme, pour un week-end en amoureux, hôtel césar à Provins, vous m’en direz des nouvelles…Qui a dit que l’argent ne faisait pas le bonheur ?C’est ça, c’est ça… fin de la parenthèse)
3h du mat : petit coup de stress : je vérifie par la fenêtre, avec vue sur la leaf, (et sur une église du XIIème siècle, aussi)
7h30: après une courte nuit, nous voilà prêts à repartir….tiens il pleut, ça faisait longtemps !
75 km environ jusqu’à Troyes, Nissan n’ouvre qu’à 9h, mais à 8h45 quand on arrive quelqu’un ouvre la porte…bien on prend un peu d’avance sur le planning n° 2, fait à la va vite la veille avant de dormir.
11h : arrivée à Nissan Saint-Dizier, où là encore nous tombons sur un vendeur charmant, qui s’excuse de ne pas avoir de borne de charge rapide (ben oui , on le savait) et spontanément, il a pitié de nous par ce sale temps ( et oui, il pleut toujours) et nous prête une voiture, comme ça, sans papier, sans justif, sans rien…juste un sourire et des explications sur la où peut aller passer quelques heures…La journée du samedi est définitivement meilleure que celle du vendredi…
17h : la leaf est chargée, on part direction chez nous….enfin presque.
18h30 ! Laxou, dernier arrêt….et dernière frayeur : la borne ne veut pas fonctionner : message d’erreur, une fois, deux fois, trois fois…la faute à la carte nissan qui ne fonctionne pas ? Non…..la faute au « revolver » qui ne maintient pas la gâchette repliée….allez on force un peu…..c’est bon !!!
Dernière recharge et cette fois c’est la bonne….20 h30, les lumières de chez nous scintillent…
En résumé : un week-end éprouvant, mais au final, aucun regret, malgré tout on a été contents de partager ça tous les deux…ce sera probablement le seul et unique voyage de cette importance que l’on fera avec cette voiture, et du coup on a eu le temps de l’essayer, moi d’appuyer sur tous les boutons et surtout de prendre du plaisir à conduire sans bruit, mais pas sans stress ! Du coup on a même pas osé essayer le son Bose avec des CD…et comme je n’ai pas encore eu la voiture depuis je me garde encore ce petit plaisir. Le volant et le siège chauffant une grande découverte ! Je suis faite pour le luxe, y a pas à dire !
Merci donc au vendeur de Nissan Haguenau qui ne nous a jamais rappelé (veut pas vendre de voitures celui-là, c’est pas possible autrement…)
Merci à ceux qui ont eu le courage de lire jusqu’au bout, je ne suis pas très bonne pour les résumés finalement !