Malheureusement pour nous le rapport de l'OMS n'est pas le seul à dénoncer ce scandale sanitaire :
En 1988 le CIRC avait déjà classé les émissions des moteurs diesel parmi les cancérigènes probables pour l'homme.
En juillet 1998 en Autriche, l’OMS a reconnu que « les gaz d'échappement des moteurs diesel contiennent plusieurs substances cancérigènes et potentiellement cancérogènes et contribuent à aggraver le problème du cancer du poumon »
31700 décés par an causés par les particules en France, chez les plus de 30 ans. C’est le résultat de l’étude de Künzi et al. publiée en 2000.
Une évaluation réalisée en 2005, dans le cadre de la directive européenne sur la qualité de l'air publiée en 2008. a fait état de chiffres très alarmants. Dans un avis en 2009, notamment, l'Agence française de sécurité sanitaire, de l'environnement et du travail (Afsset) évoquait déjà "l'impact sanitaire des particules dans l'air (...) dès des niveaux moyens de pollution".
Beaucoup plus récemment, en mars 2011, une étude publiée par Aphekom estimait que les particules fines, également émises par le chauffage au bois et l'industrie, seraient à l'origine de quelques 42.000 morts prématurées chaque année en France et 400.000 en Europe.
En mai 2011, la Commission Européenne a elle aussi tiré la sonnette d’alarme en assignant la France en justice pour non-respect des valeurs limites de qualité de l'air applicables aux particules fines.
http://www.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=22323
http://www.moteurnature.com/actu/uneactu.php?news_id=1194
Que l'OMS confirme ou infirme dans l'avenir ne change rien au problème.
Le diesel tue et il tue beaucoup