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Prius 2 - Carburant E85

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Je ne vois pas de relation directe entre la puissance et le surdimensionnement des injecteurs alors qu'on parle de moteurs de technologie et caractéristiques differentes.

Je ne connais pas les caractéristiques de tous les injecteurs du marché, mais peut-être qu'un injecteur peut naturellement injecter une quantité d'essence suffisante pour différents moteurs sans qu'on aie besoin de parler de surdimensionnement.

C'est très simple, la puissance et la taille des injecteurs sont proportionnels. Plus le moteur est puissant, plus les injecteurs sont gros. C'est simple, d'ou vient l'énergie motrice du moteur ? De la combustion du carburant. Plus de carburant == plus de puissance, pour simplifier. (car c'est un chouillat de la vulgarisation là)

Pour des raisons d'économies d'échelle, des injecteurs pour véhicules puissants peuvent être utilisés sur des véhicules moins puissants. Il suffit de les ouvrir moins longtemps pour obtenir le même débit qu'un injecteur de plus petite taille. C'est forcément surdimensionné quand on met un injecteur capable de fonctionner pour un moteur de 150ch sur un moteur de 78ch. Mais qui peut le plus, peut le moins.

D'ailleurs, en général ils font ça également pour les débimètres et les pompes à carburant. Ces dernieres sont souvent capable de débiter plus de 100L/h.
 
La filière agrocarburant devient incontournable quand on fait de la photosynthèse et de l'agriculture de conservation un levier pour contrôler les émissions de CO2.

https://youtu.be/0GgNhSA-Gsc

Ta vidéo n'a rien à voir avec l'éthanol actuel. L'éthanol actuel est le pétrole réinventé, c'est une ressource minière comme le pétrole. Exploitation jusqu'à épuisement et destruction des sols. C'est un produit qui n'est pas au point et pas compétitif, nos impôts et TVA servent à le financer pour qu'il le devienne. Je préférerai que cet argent public serve à financer des choses plus utiles que ça. De l'agriculture vivrière sérieuse par exemple...
 
De l'agriculture vivrière sérieuse par exemple...

Il s'agit de couvrir le sol d'une litière à fort rapport C/N et d'y faire pousser un tuteur et une liane dans un couvre sol. Productivité vivrière imbattable au m2 sans intrants ni déchets, captant le CO2.

On obtient de quoi manger et même trop. Et les surplus font des carburants.

La culture de la betterave sucrière n'a rien à voir avec ce qu'on veut lui mettre sur le dos.

Ce serait même une culture anti réchauffage climatique.
 
Quand on parle de culture de betterave, on parle de monoculture intensive sur des sols sans plus aucune biodiversité. Pathétique d'un point de vue écologique. Ce n'est pas de la culture, c'est une forme d'exploitation minière des sols aidée par des dérivés de pétrole. Comme toutes les monocultures industrielles, comme toute notre agriculture, bio compris (à de plus en plus rares exceptions prés). Je connaît le sujet de l'intérieur, fils d'éleveur bio. Le grand public ne connaît pas le fonctionnement de tout cela et internet n'aide pas, bien au contraire.
 
Un peu de mise au point pour l'objectivité

Quand on parle de culture de betterave, on parle de monoculture intensive sur des sols sans plus aucune biodiversité. Pathétique d'un point de vue écologique. Ce n'est pas de la culture, c'est une forme d'exploitation minière des sols aidée par des dérivés de pétrole. Comme toutes les monocultures industrielles, comme toute notre agriculture, bio compris (à de plus en plus rares exceptions prés). Je connaît le sujet de l'intérieur, fils d'éleveur bio. Le grand public ne connaît pas le fonctionnement de tout cela et internet n'aide pas, bien au contraire.
Ta vidéo n'a rien à voir avec l'éthanol actuel. L'éthanol actuel est le pétrole réinventé, c'est une ressource minière comme le pétrole. Exploitation jusqu'à épuisement et destruction des sols. C'est un produit qui n'est pas au point et pas compétitif, nos impôts et TVA servent à le financer pour qu'il le devienne. Je préférerai que cet argent public serve à financer des choses plus utiles que ça. De l'agriculture vivrière sérieuse par exemple... 13/07/2017 17h11 vanadium Citation:

Etre écologiste, n'autorise pas à ne pas être objectif.

La monoculture se pratique pour le maÏs dans certaines régions, mais pas si sur.

En général, l'assolement triénal ou quadriénal sont pratiqués pour un bon équilibre des sols et pour contrer les parasitoses et favoriser l'équilibre humique et bonne utilisation des éléments minéraux.

Sans être pour la grande culture avec de trop grosses unités de surface cultivées, je suis pour des structures d'agriculture élevage permettant à des familles de vivre de leur travail avec un bon équilibre entre les productions et apport d'humus par l'épandage de fumier.

La rivalité entre agriculteurs bio qui sont dans le vrai, et agriculteurs traditionnels qui sont malheureusement polluants, n'autorisent pas à la mauvaise foi tendancieuse cherchant à influancer la masse de ceux qui ne comprennent rien à la campagne, son fonctionnement et ses problèmes et drames.

L'éthanol utilisé dans le E85 vient du ble, betterave, maïs et surement quelques autres déchets.
Les hauts rendements ne sont obtenus que par des assolements croisés.
Pour au moins 2 raisons:
1 paysan ne met jamais tous ses oeufs dans le meme pannier pour réduir les risques.
Faites 300Ha de maïs par une saison sèche avec une maivaise récolte, c'est pas le contribuable qui fait vivre la ferme malgré les indemnités.
Simple question de logique et d'intelligence de la gestion d'une ferme.

Ancien paysan, je me battrai toujours contre la mauvaise foi.
Je n'y reviendrai pas pour ne pas polluer le site.
Fermez le ban.
 
En premier lieu, je ne suis pas écologiste, je suis juste un enfant des champs formé et observateur qui essai de comprendre le monde dans lequel il vit.

L'assolement alterné, bon pour les cultures n'est pas si important du point de vue de la vie du sol et de son maintien en bonne santé: Peu importe le végétal cultivé, je te mets au défi de me trouver autre chose de vivant sur une terre cultivée en conventionnel. Plus de vers de terre, pas un brin d'herbe, pas un insecte... Un sol sans vie est un sol malsain qu'on a besoin de soutenir à grand renfort de chimie.

Beaucoup d'agriculteurs sont maintenant des industriels, 300Ha c'est petit, les exploitations (qui ne sont plus des fermes) peuvent être bien plus grandes que cela. Le nombre d'agriculteurs est en baisse constante et nombreux sont ceux qui n'en vivent pas ou mal, taux de suicide élevé et surendettement fréquent. La bio, c'est mieux pour le moment mais ça suit la même voie et ça ne durera donc pas. Cela sers justement à l'industrie pour redorer son image sans avoir à changer réellement sa façon de faire. Et il y a les exceptions.
 
prudence dans les propos et objectivité

Vous n'avez sans doute pas de formation agricole ou agronomique.
Vous ressortez ce que vous entendez autour de vous.
Faute de connaissance, il faut être prudent sur ses propos.
S'il n'y avait pas de vers de terre ou de vie dans la grande culture, il n'y aurait pas d'humus et la matière organique ne se décomposerait pas.
Il y a sans dout plus de vers de terre dans le bio,
Mais un sol mort tel que vous semblez le présenter dans vos propos excessifs, ne pourrait pas donner la possibilité de cultiver avec des rendements car les engrais ne suffisent pas à donner une réolte généreuse.
La décomposition de l'humus contribut aussi à nourrir les récoltes.
L'humus est la décomposition des résidus végétaux des cultures précédentes.
C'est pourquoi les céréalliers ne veulent pas qu'on réquésitionne leurs pailles, ils en ont besoin pour entretenir leur humus.
Restez modestes dans vos propos, et surtout objectifs.
 
Comme je l'ai déjà dis, je suis fils d'éleveur. Depuis mon enfance jusqu'à ce jour, j'ai eu très régulièrement l'occasion de participer à la vie d'une ferme. Quand je dis qu'un sol est "mort", je le fais comme un constat factuel. Il n'y a quasi pas de vie autre que le maïs au milieu d'une parcelle de maïs conventionnelle. c'est plus proche de la terre battue que du sous-bois ou de la prairie. La principale fonction des vers de terre, d'un point de vue technique, c'est d'aérer la terre. L'humus, c'est pas tout à fait la même affaire.

En gros, j'entends pas ce que je dis, je l'ai vécu et je le vis. Les engrais ne suffisent pas mais ils sont devenus absolument nécessaires du fait de l'état pathétique de certains sols.

Tu as le droit de penser que je suis excessif et que je répète ce que j'entends. Cependant, me lire avec attention avant de l'écrire aurait été plus opportun.
 
:non: Il faut défendre sa cause, mais ne pas exagérer.
Si ces pôvres céréalier bottellent la paille au lieu de la broyer,
ce n'est pas pour la remettre dans leur sol.....!
 
La principale fonction des vers de terre, d'un point de vue technique, c'est d'aérer la terre. L'humus, c'est pas tout à fait la même affaire.

Les vers anéciques puisent l'argile du fond et exploitent la matière organique de la surface pour en faire le fameux complexe argilo-humique.

Ils cultivent ainsi des champignons dans leurs galeries à partir des déchets organiques de la litière de surface.

On peut donc soupçonner que la principale fonction des vers de terre est plutôt de faire en sorte que leur garde manger puisse toujours se remplir de... nouveaux déchets de plantes.

Et ce qu'Einstein nous disait des abeilles, Darwin nous le disait des vers de terre.
 
(..)
S'il n'y avait pas de vers de terre ou de vie dans la grande culture, il n'y aurait pas d'humus et la matière organique ne se décomposerait pas.
Il y a sans dout plus de vers de terre dans le bio,
Mais un sol mort tel que vous semblez le présenter dans vos propos excessifs, ne pourrait pas donner la possibilité de cultiver avec des rendements car les engrais ne suffisent pas à donner une réolte généreuse.
(..)

Quand on habite dans les Yvelines, on est pas loin de la Beauce. Il suffit d'aller inspecter quelques champs pour constater l'état lamentable des sols "cultivés" et se rendre compte de sa "désertification".
 
La beauce , je connais.
Elle ne donnerait pas les récoltes qu'elle produit si les sols ne le permettaient pas.
Mème la beauce pouilleuse,( l'ancienne beauce pauvre et sèche ) donne des rendements. Alors.......!
Prudence, prudence toujours dans les propos.
Je m'arrete là.
 
Un constat est un constat, ni prudent ni téméraire, simplement factuel.

Une charogne ressemble à un corps vivant.

Le rendement n'est pas un indicateur de la bonne santé du sol du point de vue de sa vie et de sa biodiversité, il ne faut pas tout confondre. Les fraisiers hors sol espagnols donnent du rendement aussi et le sol n'y est pour rien...
 
Il n'y a pas pire juge extrémiste qu'un ignard tendancieux qui de surcroit utilise des mots mal appropriés dans ce qu'il pense être une métaphore.
Je cesse cette discution malgré la suite qui ne peut que m'inquiéter.
 
Des insultes, pas d'arguments. Trop facile et pas efficace.

Souvent le refuge des suiveurs d'un dogme sans fondation solide.

j'ai un regard dur sur notre politique agricole, certes. J'ai vu des exploitations mourir, appris qu'untel s'est suicidé... J'ai vu de riches prairies transformées en substrats porteur, la terre ne retourne plus dans son état initial ensuite. Cela me rends triste.
 
Vous qui semblez vous y connaître, je me permets une question...

Honnêtement, j'en sais pas grand chose mais on m'a dit (wouh, la fiabilité des sources... 🙂 ) que la recherche avançait bien pour passer à la "future" génération de biocarburant, celle qui sera/serait produite à partir des résidus non comestibles de la culture (coques, tiges, etc...).

Bon, je me méfie quand même vu que le groupe qui pilote ça est très marqué par l'intensif (sauf erreur le "boss" est aussi à la tête du principal syndicat agricole), mais a priori l'idée paraît bonne et prometteuse concernant le rendement "écolo" des biocarburants à terme, non ?
 
De nombreuses pistes sont suivies ( depuis bien longtemps )
La piste céréales sucre, cellulose par procédés thermiques , chimiques.

La piste déchets végétaux est en cours ( plusieurs unités expérimentales sont actives )
Et l'industrialiastion se prévoit pour environ 2020.

D'autres pistes sur les déchets sont en cours, et plus l'énergie posera de problèmes, plus celà ira vite.
Pour l'instant, trop d'enjeux politico-économiques sur les déchets freinent.
Mais la recherche continue sur toutes les pistes et dans beaucoup de pays.

Les agro carburants ne suffiront jamais pour la totalité des besoins actuels, c'est pourquoi l'hybridation et électrification sont vitales.

N'oublions pas qu'avant le développement du moteur à explosion, la traction animale consommait entre 1/3 et la moitié de la production agricole.
La disparition d'une partie des famines de l'europe est due à l'utilisation de plus de surfaces de cultures vivrières humaines au lieu de fourage animal devenu inutile pour la traction.
Les exédents mondiaux ont pu réguler les manques de certains continents après les mauvaises récoltes.
Après, les rendements ont augmenté, c'est une autre histoire.
 
je ne suis pas à l'intérieur de la filière éthanol précisément... Je n'ai donc pas les connaissances factuelles nécessaires pour donner un avis solidement fondé sur les recherches en cours.

Cependant, c'est comme ailleurs: se méfier des annonces et des "startup" qui n'en sont pas. Cela va dans le bon sens et c'est une bonne chose mais temps qu'il n'y a pas de vrai réalisation technique... L'éthanol reste coûteux écologiquement et en argent publique.
 
Il ne faut surtout pas oublier que plus le N du C6 H12 O6 du glucose produit par la photosynyhèse est élevé, plus il y a d'énergie.
Le N du saccarose du sucre est plus faible que le N de l'inuline du manioc et plus faible que le N de l'amidon du blé ou maïs.
De plus, le N de la cellulose est encore plus fort que celui de l'amidon.

Ce sont les différentes concentrations que la nature donne à partir du glucose qui est sa formule de base à l'issue de la photosynthèse.

La production d'éthanol à partir de la canne à sucre ou de la betterave est inférieurs à celle obtenue à partir di blé ou du maïs.
La cellulose est encore plus productive.

J'espère que celà peut aider à comprendre.

Maintenant, en guise de conclusion:

Militez tous, et faites militer votre environnement pour que les déchets ménagers soient utilisés intelligement à produire de l'énergie plutôt que d'être incinérés ou stockés à l'air libre comme à Marseille.

Si les politiques ne se font pas botter l'arrière train s'il ne poussent pas dans cette direction c'est que le peuple ne joue pas son rôle dans la démocratie: pousser les politiques pour obtenir un résultat donné plutôt que de regarder le foot ou les idioties proposées à la télé pour que le peuple ne réfléchisse surtout pas et subisse.
 
pour que les déchets ménagers soient utilisés intelligement à produire de l'énergie

En attendant une éventuelle réaction positive du système politique, favoriser par tous les moyens, cultiver par soi-même s'il le faut, une énergie gratuite, verte, par le truchement de "panneaux solaires fabriqués ici", considérables en fin de vie comme des déchets 100 % recyclables :

Les plantes.
 
Il ne faut surtout pas oublier que plus le N du C6 H12 O6 du glucose produit par la photosynyhèse est élevé, plus il y a d'énergie.
Le N du saccarose du sucre est plus faible que le N de l'inuline du manioc et plus faible que le N de l'amidon du blé ou maïs.
De plus, le N de la cellulose est encore plus fort que celui de l'amidon.

Ce sont les différentes concentrations que la nature donne à partir du glucose qui est sa formule de base à l'issue de la photosynthèse.

C'est quoi le "N" ?
L'azote ?
 
Par la photosynthese la plante produit du glucose C6H12O6

Ensuite, la plante concentre cette formule de base en différents produits
le N est le nombre d'opérations de concentration ou à chaque fois 1 ou des atomes se balades ( pour faire simple )

Et on obtient du fructose, du saccarose, de l'inuline, de l'amidon, de la cellulose.....( plus c'est concentré, plus il y a d'énergie; 50g de sucre ne vous tiendront pas aussi longtemps dans la journée que 50g de pain ou de riz )

Et là, il ne s'agit que des glucides; c'est plus complexe pour les protéines ou les oléagineux, ou des plantes fixent l'azote de l'air par elles mèmes ( le pois avec ses filaments aériens ) ou la luzerne ou le trefle par les nodosités de leurs racines abritant des bactéries fixant l'azote de l'air et du sol qu'elles refilent à la plante en échange d'éléments nutritifs que la plante produit )

Mais de toutes façon, toutes les plantes ont besoin d'azote.
Il y a celles énoncées plus haut; les autres le trouvent dans la décomposition de la matière organique ou dans la phase ultime, sous forme de nitrates, qui sont l'aliment de base des plantes avec les oligo éléments.
N'oublions pas l'adaptation de certains végétaux qui sont devenus carnivores pour s'alimenter dans des milieux pauvres.

Il y a tellement de choses à découvrir : la biologie, qu'elle soit végétale, ou animale, la vie tout simplement est passionnante et quand on aime ça, on ne s'en lasse jamais.

Tout ceci est présenté un peu en vrac, mais, en gros, celà fonctionne à peu près ainsi, avec beaucoup plus de finesse et de complexité.
 
J'ai rien compris, c'est quoi le N, des moles, de l'azote, des moles d'azote ? J'ai la N, je comprends rien à N. Y'a bien une unité à ce N ? Un lien wikipedia serait bienvenu 😉
 
(C6 H12 O6)N fois
N étant variable selon la formule de concentration
N de glusose est 1
N de fructose est X
N d'amidon est Y ... etc
 
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