Un petit aller et retour d'un peu plus de 80 km en ce beau lundi de Pâques fut l'occasion de remettre l'ODB à zéro pour voir ce que la bête avait dans le ventre en ce début de printemps. Et bien je ne fut pas déçu du voyage !
A l'aller, la température était de 15° C et s'est soldé à ma grande surprise par un 3,9 l/100 km (par cette température, je m'attendais à un 4,0 l ou 4,1 l sur ce trajet que je connais bien).
De plus, au début du retour effectué par 21° C (ventil. sur Low), la vérification de la pression des pneus m'indique seulement + 0,2 bar par rapport à la consigne, ce qui fait que ces 3,9 l ont été réalisé à une pression pas optimale.
Après +0,3 bar dans les chaussettes (pour arriver à mes 2,9 Av et 2,8 AR habituels), me voilà reparti dans l'idée de revenir chez moi à 3,8 l au cumul. Malheureusement, la journée orange de bison futé se fait sentir et je perds 2 barrettes de batteries dans un bouchon de 800 m à un feu rouge
😢. je me dis que c'est mal barré, mais surprise, ça se remet à rouler juste ce qu'il faut, et en suivant le rythme des promeneurs du dimanche de retour à 80-85 km/h sur la file de droite (seul, je roulais à 85-90 km/h), me voici à 3,8 l à l'abord du périphérique.
Ce dernier n'est pas vraiment bouché, ce qui me permet de continuer à rouler très peu sur le thermique ; et c'est là que de très curieusement, à l'abord des voies sur berge, alors que le redémarrage intempestif de mon thermique est quasi-systématique exactement à ce même endroit (et m'enpoisonne ensuite : voies sur berges limitées à 50 km/h), il reste endormi cette fois-ci, et me voici qui passe, pour la première fois de ma vie priussienne (hors challenge de consommations du Prius Touring Club), à un 3,7 l/100 km que j'ai pu maintenir jusqu'à chez moi.
Alors, certes, je ne m'homologue pas ce record (distance < 100 km), mais je pense, sur une plus grande distance et avec des conditions météo et de circulation favorables, avoir le 3,7 l dans la boîte à gant ! Alors après 3 ans, est-ce la voiture ou le conducteur qui s'améliore ?
Tout ça pour dire que le priussien que je suis, aime le retour du printemps, le passage de la température au dessus de 10° C, et les premiers grands bols d'air vers les hauts sommets stratosphériques de la basse consommation (< 4,0 l/100 km). Celà dit, les lointaines constellations de l'hyper-basse consommation (3,7 l sur un plein par exemple) m'apparaissent toujours inaccessibles, sauf à bord d'un planetarium !!!