A la lecture d'une cartographie de moteur, il n'y a pas 36 soltions pour se situer au meilleur niveau de rendement du thermique. C'est toujours à couple maximum pour un régime de rotation moyen.
dans la zone marron sur ce relevé :
nota: courbe d'origine Arts&Métiers, éditée par Planetaire.
On en déduit que :
1/ Un thermique, il faut y aller franchement quand on s'en sert (ce qui explique en partie pourquoi le mode sportif est efficace).
2/ On ne peut pas aller voir ailleurs (dans la cartographie) sans perdre en rendement, ni plus haut en régime, ni plus bas, et encore moins à faible couple.
corrollaires:
- il ne faut pas pousser trop haut dans les tours (ne pas atteindre le point à couple maxi, encore moins celui à puissance maxi),
- il ne faut pas tourner au ralenti.
- comme on ne peut pas maintenir une telle puissance très longtemps, le mode "pulse & glide" semble être la meilleure approche.
3/ Il est difficile d'envisager une modification de cette cartographie sans intervenir lourdement sur la mécanique, puisqu'on à déjà une optimisation réalisée d'office (contrôle d'allumage, d'injection, de calage des cames, de la températue du bloc, etc.)
Question, donc, peut-on honnêtement parler d'une sélection de mode (économique, sport, etc...) qui soit autre chose qu'une manière d'agir sur le conducteur malgé lui ?
Il semblerait qu'on s'oriente vers une aide à la conduite de plus en plus lourde, qui va se terminer par une totale automatisation et la disparition du pilote, puisqu'on le considère déjà aujourd'hui comme innattentif, incapable de tenir sa file, de garder ses distances, et de penser aux économies d'énergie.