Technologies futures

Je ne suis pas certain qu'il y ait beaucoup d'énergie à récupérer dans ces installations.
L'idée est que le bac montant (qui par exemple contient la péniche à monter) est équilibré par un contrepoids de même masse, de façon à ce que l'effort pour déplacer le chariot soit minimal.
Même chose pour la descente.
Il faut juste prévoir une petite "poussette" au départ pour lancer le mouvement, et un poil de freinage à l'arrivée pour s'arrêter en douceur.
Si on remplace le contrepoids par un générateur, on va certes récupérer de l'énergie, mais il faudra en consommer plus pour faire remonter le bac.
 
Dernière édition:
Dans le cas des péniches le contre poids est un autre bac avec une autre péniche qui va dans l'autre sens
 
J'ai trouvé plus d'informations sur cette batterie à gravité :

"La société Energy Vault a commencé par mettre en service une tour de stockage d'électricité de 25 MW/100 MWh à côté d'un parc éolien près de Shanghai. C'est ce que rapporte le site d'information spécialisé PV-Magazine dans une dépêche datée du 3 août 2023.
Dans un projet de démonstration installé en 2020 en Suisse, le système Energy Vault « EVx » a démontré une efficacité de « charge et décharge » d'environ 75 %. L'entreprise a déclaré qu'elle s'attendait à ce que ce rendement soit encore amélioré pour atteindre environ 80 %, ce qui le placerait dans une gamme similaire à celle des systèmes de pompage-turbinage et même des batteries à grande échelle connectées au réseau.
La tour est contrôlée par des systèmes informatiques et des logiciels de vision artificielle qui orchestrent les cycles de charge et de décharge. L'entreprise a déclaré qu'une gamme de durées de stockage allant de deux à 12 heures ou plus était possible.
La première installation commerciale en Chine durera quatre heures (25 MW x 4 = 100 MWh)."
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Je ne suis pas certain qu'il y ait beaucoup d'énergie à récupérer dans ces installations.
En l'état, il n'y a aucune énergie à récupérer dans ces installations car l'équilibrage quasi parfait des masses rend le travail gravitaire nul.
De part le principe d'Archimède, le bac de l'ascenseur conserve une masse constante qu'il transporte une péniche de 1350 tonnes ou un petit canot pneumatique donc un contrepoids fixe suffit à l'équilibrer et comme tu l'expliques, les moteurs ne servent qu'à vaincre les frottements et contrôler la vitesse.
Mais visiter cette installation permet de se rendre compte de ce que serait une batterie gravitaire en termes de béton et d'acier par rapport à l'énergie stockée.
Le bâtiment fait 220000 tonnes...
 
Mais visiter cette installation permet de se rendre compte de ce que serait une batterie gravitaire en termes de béton et d'acier par rapport à l'énergie stockée.
En admettant que je sois totalement ignorant dans ce domaine, mais d'après mon dernier message, combien de batteries seraient nécessaires pour stocker 25 MW x 4 = 100 MWh ?
Quel serait le bilan (CO2 batteries vs CO2 ciment et fer, coûts, etc.) entre le système que j'ai mis en place (gravity battery) et des batteries "conventionnelles" de même capacité ?

P.S. : question non captieuse.
 
Dernière édition:
Pour le stockage sur batteries, la solution la plus prometteuse consiste à utiliser les batteries des voitures électriques stationnées avec un dispositif V2G.
Les batteries sont déjà là, il faut juste une adaptation de la gestion de la charge.

Sinon, on peut aussi utiliser des batteries qui ont perdu de leur capacité (seconde vie).

Dans tous les cas pas nécessaire de fabriquer des batteries.

Sinon 100MW.h c'est 2000 batteries de Zoé, ça ne coûte pas bien cher.

Si chaque propriétaire de voiture électrique laisse 10% de sa batterie pour le stockage en V2G, il suffit de 20.000 voitures électriques pour stocker 100MW.h.

Sur un futur parc de plusieurs dizaines de millions en France, je vous laisse calculer.
 
"En Finlande, une mine désaffectée sera transformée en batterie pour stocker de l'énergie."
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"DES BATTERIES AU LITHIUM ? MIEUX VAUT S'ABSTENIR. Bien sûr, on pourrait aussi stocker l'énergie excédentaire dans des accumulateurs classiques, comme les batteries lithium-ion, mais à quoi bon produire de l'énergie propre et recourir ensuite à des méthodes polluantes pour la stocker ? De plus, à long terme, comme c'est le cas pour les batteries des smartphones, des ordinateurs portables ou des voitures électriques, celles-ci se détérioreront et réduiront leur capacité, ce qui nécessitera leur remplacement et entraînera un gaspillage encore plus important des ressources.
L'exploitation de la gravité, en revanche, limiterait les pertes d'énergie tout en faisant un clin d'œil à l'environnement."
Lien

1° lien : outre la Finlande, d'autres pays semblent s'intéresser à cette technologie.
2° lien : bien que Focus soit une revue scientifique assez sérieuse, je n'ai pas trouvé d'étude spécifique comparant les deux techniques, si quelqu'un a une référence, ce serait intéressant.
 
De plus, la masse reste faible par rapport à celle de l'eau d'une retenue ce qui, combiné avec une hauteur très limitée, donne au final une énergie assez ridicule par rapport aux besoins réels de stockage d'électricité.
Pour contourner la limitation en hauteur, certains ont pensé à déplacer le système de grue sur une barge en mer. Outre la corrosion marine s'ajoute la difficulté de trouver des fonds marins à grande profondeur à proximité de l'utilisation finale de l'électricité.
Hello, Croco

Stockage dans la mer je ne connaissais pas.
J'y vois d'autres écueils en plus de ceux que tu as cités:
-il y a la poussée d'Archimède, dit autrement on ne bénéficie que du différentiel de masse volumique par rapport à l'eau (1)
-il y a de gros frottements visqueux sut toute la hauteur du câble et des pertes hydrodynamiques quand le lest se déplace
-à chaque remontée de l'eau est emportée avec le câble et est évacuée "sur le pont", cela baisse encore le rendement

On a quand même des profondeurs sympa en manche au large de Cherbourg mais surtout en méditerranée où il n'y a pas besoin de s'éloigner de la côte.

(1) Si on met des roches/béton qui ont de l'ordre de 2,4 kg/L, c'est comme si on ne bénéficiait que d'1,4 kg/L dans de l'air. Ca fait un volume très néfaste à la circulation dans l'eau.
Donc on mettra probablement des métaux.
Pourquoi pas de l'uranium appauvri comme dans le lest de Pen Duick 6 ça a plus de "gueule", masse volumique 19 kg/L. 18 "utiles".
Et en cas d'incident, un mauvais fournisseur par exemple, il suffit de ne pas le remonter à la surface.
C'est la fosse de la Hague qui me fait penser à ce métal. Il doit y en avoir dans des futs. Bon ok il doit y avoir des courants un peu gênants.
Mais elle est battue par la fosse des Casquets, proche et un peu plus profonde. En plus il y aurait 17000 T de déchets déjà sur zone, d'où un excellent bilan carbone 😳. Y'a plus qu'à ajouter le câble, des serres-câbles à l'aide d'un robot il vaut mieux être prudent, une barge, un câble électrique et zouuuuuu.

A+
 
Je ne pense pas que la trainée du lest ou que la rétention d'eau sur les câbles soient importantes car je suppose que le propos de @ziocar était d'imaginer un dispositif de stockage destiné à compenser l'intermittence d'une éolienne ou d'un panneau solaire et que dans ce cas, il faut considérer un cycle de décharge sur au moins 12 heures donc une vitesse de déplacement très faible.
Dans ce cas, le volume du lest n'est pas critique et il l'est d'autant moins pour la version marine qu'on peut concevoir un lest très allongé vu qu'on dispose d'une grande hauteur. Et comme le béton est 15 fois moins cher à la tonne que l'acier...

Après, il faut considérer qu'on ne sait pas produire de l'acier ou du ciment sans brûler une quantité considérable de carbone et donc émettre beaucoup de CO2.
Ensuite, il faut bien voir que l'électricité produite par une éolienne terrestre demande déjà (en tonnes) dix fois plus d'acier et de béton que celle produite par un EPR et ce, avant même de songer à compenser l'intermittence de l'éolien avec un moyen de stockage encore plus consommateur d'acier et de béton.

Le lithium est difficile à extraire et recycler:
Pour des batteries stationnaires où l'énergie massique n'est pas critique, il est plus pertinent de passer au sodium-ion plus facile à produire et recycler et de réserver le lithium aux applications de mobilité les plus pointues.
 
...car je suppose que le propos de @ziocar était d'imaginer un dispositif de stockage destiné à compenser l'intermittence d'une éolienne ou d'un panneau solaire et que dans ce cas...
Je n'ai malheureusement pas l'expertise pour supposer ou proposer, c'est l'article que j'ai cité qui en parle...😉
 
J'ai lu l'article où il était question de récupérer l'électricité en excès en provenance de l'éolien et du solaire pour la restituer en période de manque. Et je note aussi que la startup est basée en Suisse où on fabrique déjà des horloges à coucou basée sur cette technologie. :moqueur:
A la consommation de béton et d'acier de cette batterie gravitaire, il faut ajouter celle du cuivre pour les moteurs-générateurs ainsi que pour le réseau électrique qui devra être renforcé pour supporter deux fois le passage du courant de cette récupération d'énergie.
Avec le Linky, on commence à découvrir la tarification modulée du courant électrique (option Tempo) et dans le même temps, on commence à voir apparaitre des batteries domestiques ou encore des stations de recharge équipées de batteries tampon.
Si le mouvement s'amplifie, les producteurs d'électricité n'auront même plus à gérer les 2 pointes journalières de consommation: il leur suffira d'augmenter suffisamment le tarif à ces heures pour aplanir la consommation.
 
Encore une fois, je ne savais pas s'il fallait utiliser cette discussion ou celle sur les voitures électriques.

"AirNAM : l'incroyable quadricycle électrique gonflable qui tient dans un sac.
Mais comment cette drôle d'invention a-t-elle vu le jour ? Tout a commencé au Mexique, où l'inventeur de cet engin, Benoît Payard, 47 ans, a réalisé son premier prototype à partir d'un lit de plage gonflable et d'un tapis de yoga. L'objectif ? Créer un véhicule respectueux de l'environnement et surtout très amusant à conduire."
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J'ai quand même l'impression que c'est un tricycle. 😉
 
C'est vrai, mais je me souviens encore de la Citroën DS 19 qui, bien qu'étant une voiture, pouvait, en cas d'urgence, se déplacer sur trois roues...🤣

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Encore une fois, je ne savais pas s'il fallait utiliser cette discussion ou celle sur les voitures électriques.

"AirNAM : l'incroyable quadricycle électrique gonflable qui tient dans un sac.
Mais comment cette drôle d'invention a-t-elle vu le jour ? Tout a commencé au Mexique, où l'inventeur de cet engin, Benoît Payard, 47 ans, a réalisé son premier prototype à partir d'un lit de plage gonflable et d'un tapis de yoga. L'objectif ? Créer un véhicule respectueux de l'environnement et surtout très amusant à conduire."
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Çe qui a de bien , c'est que les airbags sont toujours gonflés 👌👍
 
C'est un tres grand sac la quand meme non ? Parce que les roues deja prennent bcp de place.
 
"La Chine révolutionne l'électricité : des batteries à l'eau deux fois plus puissantes que le lithium.
Un groupe de chercheurs chinois a récemment annoncé la mise au point d'une nouvelle batterie à base d'eau, présentée comme beaucoup plus sûre et plus économe en énergie que les batteries au lithium conventionnelles non aqueuses, considérées comme hautement inflammables.

Ce qui rend cette découverte encore plus intéressante, c'est que les chercheurs affirment que ces nouvelles piles auront une énergie deux fois supérieure à celle des piles au lithium actuellement disponibles sur le marché. Cette découverte pourrait avoir un impact révolutionnaire sur l'industrie des véhicules électriques.

Leurs travaux ont conduit à la mise au point d'une cathode à transfert d'électrons multiples basée sur le brome et l'iode, qui a atteint une capacité spécifique de plus de 840 Ah/L et une densité énergétique allant jusqu'à 1200 Wh/L sur la base de la catolite dans des essais de batterie complète, comme le rapporte une étude publiée dans la revue Nature Energy."
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Magnifique !!!
Avec 100 litres, donc 100 kg on aura 120 kWh. Plus quelques babioles, allez 200 kg pesé emballé (la batterie et nous qui le serons).
Que demande le peuple ?!
Pourvu que ça fasse pas de bulles (en chargeant ou déchargeant) ni de mousse. A moins que ce ne soit l'objet de cette annonce. Ca me fait penser aux moteurs à eau et l'air. Gonflé.
Brome et iode ? Tout un programme ! Le premier pour qu'on s'excite pas trop ? Le 2e au cas où notre énergie était un peu trop radioactive ? Et l'eau dans tout ça ? Pour éteindre les vieilles batteries qui prendraient un coup de chaud ? Encore plus efficace si c'était une solid state le truc à l'eau.
Mais ouais, pour quoi pas ?
 
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Réactions: LMD
Faut pas rêver: ces batteries à flux existent depuis des dizaines d'années et s'apparentent à des piles à combustible liquide. Le catholyte correspond au comburant ici à base de brome et iode. Rien n'est précisé du côté anode mais il faut savoir que l'eau limite fortement le choix de ce côté car elle se décompose en hydrogène à partir d'un potentiel assez bas.
Le point faible de ces batteries est leur faible puissance volumique parce qu'il faut séparer physiquement avec une membrane le catholyte de l'anolyte tout en assurant leur circulation autour de leurs électrodes respectives ce qui entraine une résistance interne assez élevée peu compatible avec une décharge rapide pour un VE.
L'avantage est que la capacité est liée au volume des réservoirs d'où une possibilité de recharge rapide par vidange/remplissage.
 
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