Pic pétrolier

J'ai rajouté dans mon post #122 une analyse critique de J. Lahérrère sur le rapport BP que j'avais mis en lien. Il ne faut pas en effet oublier que c'est une compagnie pétrolière qui n'est pas neutre dans l'affaire...:papy:
 
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Les terres rares deviennent rares

Je parle des terres rares extraites, bien sûr !

On en profite pour rappeler que l'extraction de ces gentils métaux a un impact environnemental très important...:coolman:
 
La première grande crise...

....avant l'énergie, le climat, la première grande crise du monde fini du XXIème siècle sera t-elle celle de l'alimentation ?

Voir cette interview vidéo érudite sur la flambée des prix des matières premières agricoles, qui n'incite guère à l'optimisme.

Compensons par une petite note d'espoir avec cette expérience concluante du domaine de la révolution doublement verte. Toutesfois, sans fouiller beaucoup il est vrai, je n'ai pas trouvé trace des rendements annuels obtenus ramenés à l'hectare...:-?
 
Compensons par une petite note d'espoir avec cette expérience concluante du domaine de la révolution doublement verte.

Au risque de faire mon rabat-joie, c'est encore une expérience du bout des lèvres.
Ou pour être plus précis, on essaye de faire une culture plus diversifiée (gage de bonne santé pour les plantes et de meilleur rendement) mais en restant dans une optique de mécanisation.
C'est mieux, mais pas encore optimisé ni idéal. Il manque encore des arbres et il n'y a (apparemment) pas de haies. Leur expérience laisse encore à désirer.

Ils manquent d'ambition à l'inra, au lieu de chercher à bricoler avec des ogm, ils feraient bien de s'attarder sur les interactions qui existent déjà entre les plantes. Il y a de quoi faire ! :jap:


Toutefois, sans fouiller beaucoup il est vrai, je n'ai pas trouvé trace des rendements annuels obtenus ramenés à l'hectare...:-?

Ils sont plutôt élevés. Le mieux que l'on puisse trouver, c'est quand on mélange arbres, légumes, céréales et autres sur une même parcelle.
Les différentes plantes se protègent mutuellement des maladies et des ravageurs grâce à leurs propriétés propres.
Dans ce cas, les rendements explosent et font paraitre les rendements de nos champs en monoculture, particulièrement ridicules. L'ennui, c'est que cette culture ne pourrait pas être mécanisée... elle n'est donc pas utilisée.
Pourtant, comme il n'y a plus besoin de traiter ni de labourer, il doit être possible de gérer ce genre de champ. Au pire, s'il faut un peu plus de main-d'œuvre, on aura un peu moins de chômage. :-D

Si tu veux plus de renseignements, tu cherches "Claude et Lydia Bourguignon" sur internet.
 
Ah le "père" Bourguignon", sacré, je l'ai vu il y a quelques années, dans une de ses conférence, qui nous expliquait ,entres autres, les désastres du labourage, sacré bonhomme:jap:
 
Ca commence à bouger !

Enfin, les organismes officiels commencent à tendre l'oreille vers les "pessimistes" de l'avenir de la production pétrolière :super:!

Pour preuve, cette excellente note du Conseil d'Analyse Stratégique intitulée "Vers des prix du pétrole durablement élevés et de plus en plus volatils" :jap:. Pas trop long et accessible. De plus toutes les sources sont référencées.

Enfin, on ne parle plus seulement de réserves mais on s'intéresse surtout à la production, les géologues et économistes de la mouvance ASPO sont cités, et les estimations de l'AIE et encore plus des compagnies pétrolières sont sérieusement mises en doute :victoire:.
 
@Falcon

:papy:Je connais les Bourguignon, et c'est par Claude que j'avais appris que les meilleurs rendments à l'hectare étaient obtenus par les Aztèques dans leurs champs de Maïs-Haricots ou par les philippins dans leurs rizières. mais là, ce qui m'intéressait, c'était de connaître le rendement à l'hectare "utile annuel moyen" sur un cycle pluriannuel de rotation, sachant que l'INRA doit planter de la luzerne pendant 3 ans.

Par ailleurs augmenter le rendement à l'hectare, c'est très bien et même indispensable si l'on veut nourrir 9 Mds d'habitants. Mais doit-on pour autant oublier complètement le rendement par cultivateur ? Ceux qui ont parlé avec nos anciens agriculteurs savent que le travail manuel à longueur de journée dans les champs, c'est très dur et pénible, et de plus pas générateur d'espérance de vie démesurée. Comme en tout, il y aura certainement un compromis à trouver :hum:.
 
Le compromis n'est pas dans les bureaux, les postes qui ne servent à rien, et les indemnités versées à ceux qui n'ont mème pas de poste qui ne sert à rien.

Le compromis est vers l'orientation des sans emplois vers les activités ou on a besoin d'eux, revoir les méthodes de production, agricoles, entre autre.

Et, les travaux agricoles non mécanisés ne sont pas des réducteurs de vie,
C'est le rithme imposé, etc, etc.

Je sais que cela va en choquer beaucoup, mais personne ne pourra me dire que je ne sais pas de quoi je parle.:jap:
 
Ceux qui ont parlé avec nos anciens agriculteurs savent que le travail manuel à longueur de journée dans les champs, c'est très dur et pénible, et de plus pas générateur d'espérance de vie démesurée. Comme en tout, il y aura certainement un compromis à trouver :hum:.

Dur et pénible ?
Oui, avec les mauvaises techniques.

C'est là où il faut comprendre ce que faisaient "les anciens". Car il y a des pratiques inutiles et contre-productives (le labour par exemple) qui consomment beaucoup d'énergie (humaine, animale et/ou fossile). Et d'autres pratiques très utiles que l'on pourrait adapter. Ajoutez à cela une dose de nouvelles techniques basées sur nos connaissances actuelles (et là je ne parle pas d'OGM qui restent des leurres "résistant simplement au Roundup", mais plutôt de connaissances approfondies du sol, bafouées par l'utilisation de la chimie).

Claude Bourguignon parlait justement de telles pratiques, basées entre autres sur la microbiologie du sol, pour limiter le travail au champ et "laisser la nature travailler à notre place".

Mais bon, quand on sait qu'au départ les engrais sont issus des armes chimiques inutilisées de la Seconde Guerre Mondiale et que ceux-ci font les choux gras des industries chimiques... hum... c'est pas demain la veille que l'on va pouvoir utiliser un autre modèle agricole. :-? :jap:
 
Ca repart....?

L'AIE, après des estimations de la production maximale mondiale revues continument à la baisse pendant des années, repart comme en 40, totalement enthousiaste à 102 Mb/j.....en 2017 :yeah:!!!

Du coup, on attend avec impatience comment le prochain WEO2012 va nous justifier dans le détail ce regain d'optimisme...:hehe:

40% de cette augmentation serait liée au pétrole non conventionnel d'Amérique du Nord. Concernant le potentiel des pétroles de schiste (ou/et pétrole étroit), j'ai du mal à y croire...

Regardez plutôt cette étude du potentiel de production du gisement de Bakken dans le Dakota du Nord, qui nous promet en hypothèse haute de 2 Mb/j en 2020...

....de quoi absorber au mieux....2 ans d'augmentation de la demande mondiale, telle que prévue par l'AIE actuellement dans son scénario enthousiaste, d'autant plus que si les prix baissent effectivement, cette demande ne demandera pas mieux que de s'accélérer à nouveau :luge:!

Et d'ici là, la production de pétrole conventionnel qui selon l'AIE a atteint son pic en 2008, elle aura baissé de combien...:grin:?

Vous noterez au passage la vitesse à laquelle la production d'un puits dégringole : à vue de nez, c'est -75% en 5 ans. Il faut donc, tel un shadok, toujours pomper, de plus en plus...:velo:

Les lecteurs attentifs auront noté que lorsque le gisement aura été essoré, environ 40000 puits auront été construit, soit 1,55 puits par km2 sur une surface de 26 000 km2...soit 14% de la surface de l'état quand même :sourire:. Ca va devenir super-beau le Dakota du Nord....:shock:

NB : En bonus :-D, un article plus large sur la signification du cours actuel des matières premières.
 
Les mirifiques prévisions de l'AIE sont d'ailleurs confirmées dans ce récent article des échos :grin:: regardez bien le chiffre au sommet de la petite courbe verte et bleue, totalement en décalage avec l'article:rigolade:!
 
Weo2012

Ca y est le WEO 2012 est sorti :-D !

Après avoir admis piteusement dans le WEO2010, après des années de négationnisme, que le pic du pétrole conventionnel avait eu lieu, l'AIE s'enflamme :shock: cette année dans des élans d'optimiste et d'allégresse :smile:, grâce notamment aux pétroles non conventionnels.

Outre le gros potentiel de l'Irak (8Mb/j), réel géologiquement mais incertain politiquement, ce sont les USA qui deviendraient en 2020, grâce aux merveilleux pétroles de schiste 8), premiers producteurs mondiaux devant l'arabie saoudite.

Premiers producteurs mondiaux avec un plateau à 10 Mbaril/j, ça veut dire deux choses :
- le pic de 1970 reste de loin le vrai pic, tout pétroles confondus (bravo Hubbert ! :jap:)
- Si cette quantité lui permet d'être devant l'Arabie Saoudite, celà ne vourdrait-il pas dire, au vu de sa production actuelle, que celle-ci va "pic(er)" d'ici 2020 :-? ?

J'ai déjà fournis plus haut des éléments sur le potentiel s pétroles de schiste. Et voici des arguments nettement plus solides donnés par l'ASPO (en anglais) :jap::
- http://www.peakoil.net/headline-news/peak-oil-postponed-seminar-at-the-think-tank-global-challenge-in-stockholm-sweden
- http://www.peakoil.net/headline-news/world-energy-outlook-2012-nyt-article-focusing-on-the-usa
- http://www.peakoil.net/headline-news/u-s-the-new-saudi-arabia-peak-oilers-scoff
 
J'ai oublié hier de citer le seul point positif du rapport : l'AIE met en avant l'énorme potentiel de la maîtrise de la demande énergétique. A mon avis, seule cette voie (ténue) pourrait permettre de passer le cap du pic pétrolier sans trop de dommages :-?.
 
Pour bien commencer l'année...

...Deux articles du blog Oilman :

- l'un sur les bilans de production 2012 des big four...en déclin :-D ,

- l'autre sur les fameux pétrole de schiste...au potentiel de production plus qu'incertain,

Je m'apesantirai cette année, sur ces fameux pétroles de schiste, présentés comme un nouvel eldorado :dieu:. Et je tâcherai de vous démontrer, documents techniques à l'appui, comme j'ai déjà commencé à le faire, qu'il s'agit plutôt de racler les fonds de tiroir et que si en réserve (le stock), les potentiels sont très importants, en terme de production (le débit = extraction du stock par unité de temps : c'est ça qui compte), les perspectives sont limitées et éphémères:non:.

Pour commencer, tirées du deuxième post d'Oilman, les projections 2012 pour 2035 de l'agence américaine d'information sur l'énergie. Vous pourrez constater (page 2) que le potentiel des "tight oil" est, pour ce pays richement doté par la nature, dans le cas de référence, inférieur à 1,5 Mbd/j et au mieux entre 2,5 et 3 Mbd/j en 2035. A l'échelle du monde, ce n'est pas ce qui changera fondamentalement la donne...:vitre:

Pour terminer sur une pointe d'humour noir comme le pétrole des pays producteurs, vous noterez dans ce même rapport les projections ambitieuses des états-unis en terme d'émissions de CO2 à l'horizon 2035.

Eux aussi, il sont sur une trajectoire "facteur 4" pour ces émissions...:sourire:

....plus précisément....-4% si l'on prend comme référence 2005 (année de référence proposée par les USA pour les USA :cool:), et + 4% si l'on prend comme référence 1990 (année de référence du protocole de Kyoto) !!!

Ah, pétrole, quand tu nous tiens ! :rigolade:
 
Que l'on trouve ce pétrole de shit (pour reprendre l'excellent lapsus de F. Fillon) en petite ou grande quantité, il ne faut pas perdre de vue qu'il faut réduire nos émissions de CO2.
A moins qu'on ne sache capturer ce fameux CO2 ( on dit que CocaCola et Perrier sont sur le coup pour le réintroduire dans leurs bouteilles ...) dans des conditions écologiques, énergétiques et économiques acceptables. Et là, inutile d’entretenir ce mirage cher au coeur des pétroliers : le père Noel vient de passer et sa hotte ne contenait pas le système magique . :cry::cry::cry:

Nos descendants vont finir par nous en vouloir !
 
L'Europe face au pic pétrolier

Merci pour tes interventions, Hybridébridé, qui sont toujours aussi pertinentes. :jap:

Je me rends compte que je n'ai pas communiqué sur la parution du rapport L'Europe face au pic pétrolier.
Ce rapport a été réalisé par Benoit Thévard et présenté au Parlement Européen. Il possède déjà un blog de vulgarisation, aussi instructif que celui d'OilMan et il n'est pas rare qu'ils fassent référence l'un à l'autre.

Ce rapport est téléchargeable par ici.

Il contient un condensé des infos disponibles sur le "pic pétrolier" et la dépendance à l'énergie. Je ne l'ai pas encore terminé, mais je suis content de m'être penché dessus, c'est très instructif.

Pour vous mettre l'eau à la bouche (ou le moral au plus bas, ça dépend :-D), il indique (enfin !) un ordre de grandeur pour le rendement "du puits à la roue" pour l'hydrogène : entre 2 et 8,5 % de rendement selon le mode de production de l'électricité !
Pour faire simple : l'hydrogène, on oublie ! On a pas assez d'énergie disponible pour nous "payer le luxe" de l'utiliser. :jap:
 
Merci pour le lien vers le rapport de Benoit Thévard, Falcon :jap: !

J'ai oublié de dire pour ma part :oops: que j'ai vu sa présentation par son auteur via une conférence absolument passionante organisée par Yves COCHET à Bruxelles :bravo:, dont j'ai encore eu connaissance via ce post du blog Oilman de Mathieu Auzannezau :jap: qui était l'un des conférenciers (aller en fin du post pour avoir le lien et son sommaire).

J'ai visionné pendant mes vacances de fin d'année cette longue conférence (>3 h !). De façon générale, c'est captivant pour qui s'intéresse à cette problématique. Je la recommande vivement, même en partie (Auzanneau et Thévard excellents :jap:), notamment pour ceux qui préfèrent écouter que lire.

Pour ma part, je vais bien sûr aller zieuter ce rapport :-D !
 
Dernière édition:
Tout sur les hydrocarbures de roche mère !

J'ai assisté en décembre, grâce au groupe professionnel Centrale Energies :jap:, à une conférence tout à fait passionnante sur les pétroles et gaz de schiste, par un géologue de l'IFPEN.

L'intérêt était que c'était une conférence technique (d'appoche non polémique ou dogmatique) par une personne compétente du métier qui donnait notamment des ordres de grandeur (indispensables quand on parle d'énergie) et qui permet de se cultiver et de se documenter avant d'émettre un avis , en général a priori, caricatural et binaire de nos jours : à fond pour pour ou à fond contre (il est vrai que c'est confortable ce genre de position a priori : ça évite de réfléchir :cool:) !

Voici la vidéo et les transparents (j'espère qu'ils sont accessibles sans mot de passe :coolman:)

Pour ceux qui sont un inscrits au forum du groupe Centrale Energies, il est possible de visualiser la vidéo et les transparents côte à côte dans une fenêtre.

Je précise une réponse (de la salle) à une question de votre serviteur qui n'a pas été enregistrée : la puissance nécessaire (pour forer ou fracturer , la précision ne m'a pas été faite, mais je crois que c'est pour fracturer) est d'environ 5000 ch, soit 3,7 MW). Autant dire, pour ceux qui connaissent les contraintes et les délais pour amener une ligne électrique de cette puissance, même provisoire, au milieu de nulle part, qu'il sera difficile d'alimenter électriquement les compresseurs (qui resteront donc alimentés par des groupes électrogènes diesel...), comme celà est suggéré à un moment par le conférencier.

Pleins d'autres questions passionantes, malheureusement non enregistrés, ont été abordées avec le conférencier en fin de conférence, par exemple sur le supposé eldorado des hydrates de méthane. Ces derniers, pour prendre une image, sont les gaz de schiste à la puissance 10 : ressources potentielles gigantesques, mais exploitation presque hypothétique vues les difficultés et les risques :grin: !

Cette conférence a pour ma part conforté mon point de vue, sur le plan de la ressource, que j'avais développé pour le pétrole de schiste, suite à la lecture d'articles techniques sur le sujet, reportés pour les plus intéressants plus haut dans ce topic :-D, à savoir :

- ressources considérables ,

- difficulté de transformer ces ressources potentielles en extraction --> débits d'extraction condamnés à rester modestes malgré les moyens considérables requis et mis en oeuvre (jusqu'à quel niveau la progression actuelle sera t-elle matériellement, capistalistiquement, environnementalement possible ? éléments de réponse plus haut)--> au niveau mondial, ça ne changera pas fondamentalement la donne pour le pic pétrolier.
 
C'est du diesel, ça consomme rien

Je précise une réponse (de la salle) à une question de votre serviteur qui n'a pas été enregistrée : la puissance nécessaire (pour forer ou fracturer , la précision ne m'a pas été faite, mais je crois que c'est pour fracturer) est d'environ 5000 ch, soit 3,7 MW). Autant dire, pour ceux qui connaissent les contraintes et les délais pour amener une ligne électrique de cette puissance, même provisoire, au milieu de nulle part, qu'il sera difficile d'alimenter électriquement les compresseurs (qui resteront donc alimentés par des groupes électrogènes diesel...), comme celà est suggéré à un moment par le conférencier.

Tu me fais penser qu'on a ce genre de joujou par chez moi. Pour 5.000 Ch mazout, il faut compter 1.000 l/h de fuel. :jap:

Ça en fait des litres si c'est la seule source d'énergie utilisée en continu... (par chez moi, ces joujoux sont utilisés quelques heures pour l'effacement en période de pointe).
 
Merci pour l'ordre de grandeur, falcon :jap:.

Ton excellente remarque soulève la question fondamentale du taux de retour énergétique (EROI in English). J'ai posé la question sur l'EROI des hydrocarbures de roche mère à la conférence, mais j'ai eu une réponse plus qu'évasive...:coolman:


Il semblerait que pour l'instant, les ACV manquent sur les pétroles et gaz de schiste. En attendant, on peut se référer à cet excellent exposé de Charles A. S. Hall (en anglais) sur la question.
 
L'hydrogène pour les nuls...

il indique (enfin !) un ordre de grandeur pour le rendement "du puits à la roue" pour l'hydrogène : entre 2 et 8,5 % de rendement selon le mode de production de l'électricité !
Pour faire simple : l'hydrogène, on oublie ! On a pas assez d'énergie disponible pour nous "payer le luxe" de l'utiliser. :jap:
J'ai toujours su que l'hydrogène n'était pas une source d'énergie mais un moyen pour en stocker beaucoup dans un faible volume/masse. Faut-il vraiment beaucoup d'énergie pour en fabriquer à partir du CH4 ? Je ne le sais pas. (OK, à la fin on ne va pas avoir plus d'énergie qu'on en aura dépensé, le moteur à eau c'est pas pour demain)
Le rendement "du puits à la roue" des véhicules électriques avec batterie, c'est mieux de combien ?

Mon rêve : transformer le méthane à effet de serre en H2 avec un rendement et une sécurité acceptables.
 
Le rendement "du puits à la roue" des véhicules électriques avec batterie, c'est mieux de combien ?

A la grosse louche, le rendement est de l'ordre de 30%. :jap:

Cela veut dire qu'il faut "seulement" de 3 à 15 fois moins d'énergie pour parcourir la même distance avec un VE à batterie qu'avec une PAC.
Ça laisse rêveur... :jap:
 
A la grosse louche, le rendement est de l'ordre de 30%. :jap:

Cela veut dire qu'il faut "seulement" de 3 à 15 fois moins d'énergie pour parcourir la même distance avec un VE à batterie qu'avec une PAC.
Ça laisse rêveur... :jap:

Mouais ca reste demontrer ( et le rapport cité plus haut ne demontre qu'un aspect de la chose concernant l'hydrogene) ..Je doute que les ingés de Honda developpent une voiture a Pac pour si peu alors...
Selon certains, rapport à l'appui pourtant , produire de l'electricité photovoltaique serait plus couteux en energie que ce que cela rapporte.:-? .
De toute facon tant qu'on aura pas epuisé les ressources en petrole, gaz charbon ou uranium je crois qu'on ne saura jamais la verité sur les energies et leurs couts reels globaux...
 
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