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Les Voitures Electriques en Général

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Bah, à mon avis, c'était tout à fait prévisible et cela fait un moment que je le pense et que je le dis, maintenant « les bulles éclatent ».
La décision de l'UE de mettre tous ses œufs dans le même panier met toute l'industrie dans une impasse et les véhicules électriques ne décollent pas ou, en tout cas, beaucoup moins que ce que l'on pensait/espérait, des milliards ont été dépensés pour un secteur qui a du mal à décoller et maintenant l'argent est épuisé.
Voyons ce qui arrive à Stellantis, Ford, Volkswagen, etc.
Il n'y avait pas non plus de « direction » commune pour tous les États européens, chacun faisant ce qu'il voulait.
 
Dernière édition:
Ce n'est pas une question européenne.
La baisse du bonus en France est la conséquence d'un déficit majeur dans le budget de l'État.
Ce qui plus navrant, ce sont les choix qui ont été faits pour réduire ce déficit.
Visiblement l'écologie n'est pas très importante et on peut réduire les dépenses qui y sont liées sans conséquences. 🙄
 
Selon Le Monde, les problèmes de l’industrie auto allemande et européenne proviennent du fait que, faute de culture d’entreprise adaptée aux changements des voitures électriques, les fabricants ont fait des produits à côté de la plaque qui ne se vendent ni en Chine ni en Europe. Le passage au développement logiciel, qui est accessoire dans une thermique mais critique dans une électrique, a été complètement raté. La fabrication des batteries a été négligée pendant des années.

Les contre-exemples sont Tesla et quelques constructeurs chinois, qui ont compris qu’il fallait beaucoup plus investir dans le logiciel que dans la partie mécanique, et qui font des ventes insolentes en comparaison.

www.lemonde.fr

Pourquoi l’automobile allemande est aujourd’hui en perte de puissance

En quelques années, les dirigeants des groupes automobiles allemands se sont retrouvés brutalement concurrencés par les géants des logiciels, côté américain, et par les spécialistes des batteries, côté asiatique. Reportage outre-Rhin chez Volkswagen.
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Pour avoir vu récemment le test des 1.000 km de la Peugeot 5008 par « TeslaBjorn », on ne peut pas dire que c’est faux. Il est tout simplement incroyable de vendre des voitures dans cet état… Ce n’est même pas une version bêta : c’est un prototype qu’on a mis en vente.


L’électrification du parc est une occasion énorme totalement ratée par les constructeurs européens. Ils peuvent se plaindre, mais ils doivent déjà nettoyer devant leur porte.
 
artur à dit:
Ce n'est pas une question européenne.
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Nous sommes tous interconnectés, la « crise » française comme les problèmes allemands et toutes les inconnues des autres pays européens sont tous interconnectés.
La perte d'emplois chez Stellantis, Ford, Volkswagen, etc. se reflétera dans toute l'UE, la souffrance de l'industrie automobile se reflète évidemment aussi dans les caisses de l'État, et il est clair que si un secteur aussi important est arrêté, les marges d'intervention de l'État diminuent et, par conséquent, des choix doivent être faits en coupant là où il n'y a pas de rendement.

Ce n'est pas un hasard si le Parti populaire européen, qui avait tout misé sur la voiture électrique lors du premier gouvernement Von der Leyen, (majoritaire dans l'UE) a proposé une révision des règles de Bruxelles pour le passage à la voiture électrique. Et qui conduira à l'interdiction - à partir de 2035 - de la production de voitures à moteur à combustion interne.
Le PPE souligne l'importance de technologies telles que les véhicules hybrides rechargeables (PHEV) et attire l'attention sur la nécessité d'améliorer la disponibilité et l'accessibilité financière des véhicules électriques, ainsi que d'améliorer les infrastructures de recharge et de ravitaillement pour les carburants alternatifs.
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Et tout cela parce qu'il n'y a pas eu de transition écologique sérieuse, mais seulement une transition idéologique, qui présente aujourd'hui la facture des dégâts.
 
Dernière édition:
Tant que les dirigeants seront des financiers qui naviguent à vue avec des échéances à 5 ans il n'y a aucune chance qu'ils arrivent à s'en sortir.
L'exemple : Tavares avec sa rentabilité immédiate et les ventes qui se sont effondrées.
Résultat, le groupe dans la merde et lui à la porte.
Peut-être qu'un jour les actionnaires finiront enfin par réfléchir un peu et prendre des pros avec une vision à long terme.

Cela ne fait que se répéter. l'Europe fournissait pourtant des directives sur les évolutions des normes antipollution bien en amont, cela n'a pas empêché les industriels de se plaindre pour dire qu'il faut plus de temps, on y arrive pas, bla bla bla... Des loosers.
 
Qu'une partie de ce retard soit imputable aux politiciens et aux hommes d'affaires me semble évident, les premiers pour des raisons électorales, les seconds pour des questions d'intérêt personnel.
Tout a commence avec la réforme « Fit for 55 » en juillet 2021, en octobre 2022 le parlement et les pays de l'UE sont parvenus à un accord, et finalement tout a été ratifié en février 2023.
Même en prenant la date de 2021, 3-4 ans est un peu court pour convertir une industrie aussi complexe.
La Chine a commencé, à grand coup de milliards, à se concentrer sur l'électrique en 2009, si l'on compte que la Chine détient la plupart des composants pour les batteries, il me semble évident que l'industrie européenne n'aurait pas été capable de « contrer » ce mouvement vers l'électrique à partir de 2021.
L'Europe était leader dans les moteurs thermiques alors pourquoi ne pas utiliser ce que nous savions bien faire pour réduire le CO2 et, en même temps, développer l'électrique ?
On a l'impression que ce n'est pas le CO2 qui est visé mais la voiture électrique car si le « but » est de réduire les émissions, qu'importe la technologie utilisée pour atteindre ce « but » ?
Il a fallu 25 ans à la Chine pour arriver là où elle est aujourd'hui, avec l'avantage de posséder la plupart des matières premières, d'investir des milliards et d'avoir un gouvernement « démocratique » qui pouvait décider de ce qu'il voulait, et nous pensions vraiment pouvoir rivaliser en peu de temps ?

En fait, il est possible d'avoir 100% de voitures électriques à bas prix, il suffit d'acheter tout en Chine ou faire payer à tout le monde la voiture électrique de quelques uns car il me semble évident que si tout le monde achetait une voiture électrique demain, il n'y aurait plus d'argent pour les incitants.

Ce forum est un miroir de la société où chacun a, légitimement, son opinion et, à part ceux qui veulent avoir raison à tout prix, il y a un échange sain de points de vue qui devrait servir à arriver à un « compromis » utile à tous, cela devrait aussi se passer dans la « salle de contrôle » si l'on voulait vraiment résoudre les choses au lieu de créer ces incertitudes et ces « dégâts ».
 
j'ai découvert hier , par hasard , chez le concessionnaire Honda où je fais entretenir ma Jazz , la Mazda MX 30 ( le concessionnaire fait aussi Suzuki et Mazda ) , une bien curieuse voiture . C'est en fait une électrique avec une toute petite batterie ( 17 kWh , je crois ) et un prolongateur d'autonomie fourni par un moteur rotatif ( licence Wankel ) . En dehors de la technologie exotique retenue , c'est surtout le concept de carrosserie qui suscite l'interrogation . C'est un véhicule assez volumineux ( environ 4,40 m de long , assez haut ) , 5 portes , dont les deux arrières sont antagonistes (!) , mais avec une habitabilité apparemment inférieure à celle d'une Jazz qui fait 30 cm de moins en longueur , et surtout un accès aux places arrières pas très pratique . L'autonomie en pur EV est d'environ une centaine de kilomètres et son prix tutoie les 40 000 € ! J'ai parlé avec le vendeur qui m'a assuré qu'il en avait vendu plusieurs depuis le début de l'année .
Mazda a toujours été un constructeur imaginatif , mais là , je ne vois pas vraiment l'avenir de cette proposition .
Nous vivons une époque formidable où l'imagination est un peu débridée ( un peu comme au début de l'essor de la voiture thermique il y a une centaine d'années ) , et ce type de propositions , certes sympathiques , risque de se multiplier sur l'ensemble de la planète .
Un avis que je découvre :
 
ziocar à dit:
L'Europe était leader dans les moteurs thermiques alors pourquoi ne pas utiliser ce que nous savions bien faire pour réduire le CO2 et, en même temps, développer l'électrique ?
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Parce qu'on a pratiquement atteint le maximum du rendement théorique du thermique et il n'y a rien à espérer de ce côté là.
Le gap par rapport au moteur électrique ne sera jamais comblé.

Et désolé, mais cela n'a pas commencé en 2021.
Des restrictions sur la pollution se sont durcies bien avant cette date et il ne fallait pas être devin pour comprendre que s'entêter à pousser le thermique n'était pas la solution.

D'ailleurs, un groupe comme Toyota a bien montré une voie d'évolution possible avec l'hybridation bien avant les autres qui se marraient plutôt qu'enboiter le pas.
Puis quand ils ont été confrontés à la réalité bien plus tard ils se sont tous mis à fabriquer des hybrides mal conçues dans la panique.
Cet exemple montre bien que quand on a pas de stratégie on se plante.

Et au passage, par quel miracle et sans le législateur européen la Chine a eu "la drôle d'idée" de se lancer dans le renouvelable et les EV ce qui paye de plus en plus aujourd'hui alors que nos industriels n'y ont pas pensé ?
 
Je suis d'accord, l'efficacité maximale a déjà été atteinte, des améliorations sont possibles mais infinitésimales, mais on aurait pu agir sur le combustible pour améliorer considérablement le problème des émissions.
Il est vrai que les restrictions ont commencé plus tôt, en effet, au fil des années nous sommes passés de Euro0 à Euro 6d, mais ce n'est qu'en 2021 qu'il a été décidé d'interdire, au moins à la vente, le moteur à combustion.

La raison pour laquelle la Chine a investi dans l'électrique n'est pas liée à des questions environnementales (sinon, elle n'aurait pas continué à mettre en place des centrales électriques au charbon), mais à des opportunités, tout a commencé au début des années 2000, lorsque le Dragon a réalisé qu'il jouait le rôle du pot de terre parmi les pots de fer de l'industrie automobile. En d'autres termes, les marques nationales asiatiques ne pouvaient pas faire grand-chose pour battre la concurrence occidentale chevronnée des grands géants de l'automobile, leaders dans les voitures à moteur traditionnel, ni même avoir une chance face au Japon, qui jouait un rôle important sur le front de l'hybride, sous l'impulsion d'une entreprise comme Toyota qui avait beaucoup misé sur cette technologie.
La Chine n'avait donc pas d'autre choix que de jouer la carte de l'électrique pour créer son propre marché à partir d'une niche.
 
ziocar à dit:
On a l'impression que ce n'est pas le CO2 qui est visé mais la voiture électrique car si le « but » est de réduire les émissions, qu'importe la technologie utilisée pour atteindre ce « but » ?
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Réduire les émissions n'est peut être pas le seul but ?
Il y a aussi la pollution, la préservation des ressources agricoles (au cas où les agrocarburants sembleraient être la solution), la souveraineté, l'emploi, et j'en passe.

D'ailleurs, la loi n'impose pas de produire des voitures électriques, elle ne fait qu'interdire les voitures qui émettent du CO2 en roulant.
 
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Réactions: lmd
libride à dit:
Mazda a toujours été un constructeur imaginatif , mais là , je ne vois pas vraiment l'avenir de cette proposition .
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En l'état, le résultat est médiocre car il combine un format SUV, un poids très élevé (plus de 1,8t) et un Wankel peu efficace en rendement.
En revanche, le concept repris dans un format de berline compacte aérodynamique avec un prolongateur de 20 kW à pistons pourrait être plus léger qu'un PHEV dont le thermique est bien plus puissant donc plus lourd.
 
C'est vrai qu'il y a toujours un choix il ne reste plus qu'à voir si ce sera le bon choix, pour l'instant il me semble que l'UE n'a pas fait un bon choix mais voyons où nous en serons dans quelques années.😉
 
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