tino_ale
Participant hyperactif
Je lis ici des gens parler de la limitation de la consommation d'énergie comme une souffrance inévitable. Je suis à la fois d'accord mais je pense qu'on peut aussi mettre ça en perspective.
Il y a 50 ou 100 ans de cela, la consommation moyenne d'énergie par habitant était largement inférieure à celle d'aujourd'hui. Etaient-ils moins heureux pour autant ? Je n'ai pas la réponse, mais j'imagine aisément que non.
On est dans une société moderne qui se singe en s'imaginant que le bonneur vient avec la propriété, l'achat des dernières trouvailles des marketeux. Mais tout ceci est un leur, et il me semble, que des petits américains ou européens qui objectivement ont accès une masse d'objets, de services et de commodités ne sont pas plus épanouis que d'autre enfants ailleurs qui -sans forcément être dans la privation- n'ont pas tout ça.
La deuxième chose, c'est la marge de progrès phénoménale dont on dispose pour diminuer nos consommations énergétiques et de ressource par "simple" optimisation. Je ne prendrais qu'un seul exemple : le télétravail. Imaginez-vous la quantité d'énergie, directe et indirecte, qu'on peut économiser si en moyenne, les actifs qui le peuvent techniquement passaient ne serait-ce que 30% de leur temps en télétravail. Vous imaginez ? Moi à peine, j'ai du mal.
Bref, on est tous d'accord qu'aujourd'hui on se torche avec de la soie. Vider nos chiottes avec de l'eau potable et bruler du gaz pour nous chauffer... nos générations futures s'en retournent déjà dans leur tombe. Seule certitude, c'est qu'avec le refus presque pathologique qu'ont nos sociétés à prendre des mesures pour maîtriser l'augmentation fulgurante de la population, ils seront nombreux à pouvoir y méditer...
Il y a 50 ou 100 ans de cela, la consommation moyenne d'énergie par habitant était largement inférieure à celle d'aujourd'hui. Etaient-ils moins heureux pour autant ? Je n'ai pas la réponse, mais j'imagine aisément que non.
On est dans une société moderne qui se singe en s'imaginant que le bonneur vient avec la propriété, l'achat des dernières trouvailles des marketeux. Mais tout ceci est un leur, et il me semble, que des petits américains ou européens qui objectivement ont accès une masse d'objets, de services et de commodités ne sont pas plus épanouis que d'autre enfants ailleurs qui -sans forcément être dans la privation- n'ont pas tout ça.
La deuxième chose, c'est la marge de progrès phénoménale dont on dispose pour diminuer nos consommations énergétiques et de ressource par "simple" optimisation. Je ne prendrais qu'un seul exemple : le télétravail. Imaginez-vous la quantité d'énergie, directe et indirecte, qu'on peut économiser si en moyenne, les actifs qui le peuvent techniquement passaient ne serait-ce que 30% de leur temps en télétravail. Vous imaginez ? Moi à peine, j'ai du mal.
Bref, on est tous d'accord qu'aujourd'hui on se torche avec de la soie. Vider nos chiottes avec de l'eau potable et bruler du gaz pour nous chauffer... nos générations futures s'en retournent déjà dans leur tombe. Seule certitude, c'est qu'avec le refus presque pathologique qu'ont nos sociétés à prendre des mesures pour maîtriser l'augmentation fulgurante de la population, ils seront nombreux à pouvoir y méditer...