Merci pour cette excellente nouvelle, libride !
Cette VW dépasse mes espérances en terme d'hybridation d'un TSI.
Le rapport puissance (177 cv en combiné je suppose) / émissions est impressionnant (98 g/km de CO2 !!!). Et on imagine l'agrément avec le couple électrique + celui du TSI qui déboule à très bas régime (1400 trmin). Tout ça avec en cas de besoin, une légèreté dans les tours et une plage d'utilisation inconnues d'un moteur diesel.
En effet, sur le plan des émissions de GES, on gagnera toujours plus à hybrider un moteur essence qu'un moteur diesel car le premier a une plage de bon rendement plus étroite. Là, on gagne à faible charge (pertes par pompage), et à moyenne charge, le moteur électrique va aider le TSI à fonctionner en "mode diesel" (mélange pauvre) plus lontemps et plus souvent.
Il serait intéressant de savoir où se trouve le moteur électrique dans la chaîne de transmission.
libride à dit:
...Quant à moi , je continue de penser que si on peut se passer de turbo et de boite de vitesses, on risque moins les pannes mécaniques, et on doit être un peu moins lourd et moins cher.
Sur le principe, ta pensée est fondée
😎.
En effet, plus tu as de composants sur un système, plus tu as de risques qu'il tombe en panne : en effet, la
fiabilité (probabilité au maximum égale à 1 par définition) d'un ensemble de composants disposés en série est le produit des fiabilités de chaque composant. Desfois, c'est incontournable : ainsi, le lanceur Ariane V a vu son architecture simplifiée par rapport à son prédecesseur Ariane IV, dans l'objectif d'augmenter sa fiabilité d'un facteur 10. Un autre moyen est de mettre des redondances (composants en parallèle), mais avec des inconvénients en poids et/ou en coûts.
En pratique, pour des sauts moins quantiques mais une optimisation de produits connus, ça n'est pas le point le plus important. Ce qui compte, c'est l'optimisation de la fiabilité de chaque composant, qui s'obtient par la méthode, l'organisation et la rigueur tant en conception qu'en fabrication : voir par exemple les clefs du redressement de PSA en la matière
ici.
C'est pourquoi, la Prius est la voiture la plus fiable de toute malgré ses nombreux composants sophistiqués (batteries et IGBT non redondés qui ont donné pour ces derniers du fil à retordre à Toyota lors de sa mise au point). De même, je crois que l'on peut avoir confiance dans les prochaines batteries Lithium-Ion, qui ont fait l'objet d'une longue mise au point.