Bonjour à tous !
Le témoignage de Lipton correspond au ressenti que j’ai eu, sauf que moi c’était une Peugeot 3008 avec le 2 litres HDi et la boite auto (japonaise) 6 vitesses. Et justement c’est sur autoroute , en faux plat ou en montée que mon Auris 2 hybride peut apparaitre comme décevante. Je m'explique.
Je suis inscrit depuis peu, mais je parcours votre forum depuis un petit moment. J’ai une Auris 2 hybride depuis fin Février (Lyon, la SIVAM), et c'est un choix basé sur vos échanges d’infos ! C’est une Auris 2 business 15 pouces (une Dynamique avec le GPS) + roue de secours galette (208€) + accessoires extérieurs (joncs chromés, seuils de portes) et intérieurs.
Après presque 5000 km, pour moitié d’autoroutes, je me permets un modeste bilan sur la motorisation.
En ville ou sur voies rapides urbaines, c’est vraiment extra de voir cette balance perpétuelle entre motorisation électrique, mixte électrique-essence, essence. Cette motorisation est remarquable, tout en douceur. C’est surprenant d’entendre le moteur se mettre en route et s'arrêter quand il veut, comme hier où il s'est arrêté au moment où le feu du carrefour passe au vert, quand je démarrais ! La batterie était rechargée à ce moment-là, simple coïncidence ! Les sorties de parking tout en électrique, c’est un régal, mais j’ai eu des passagers inquiets par le silence, se demandant si on allait monter la rampe… sans problème bien sûr.
Sur route, on comprend rapidement qu’il faut « enrouler » lignes droites et virages, avoir une conduite coulée. Contrairement à ce que je craignais (pour une boite CVT), y a du frein moteur quand on lâche l’accélérateur. Je ne l’aurais pas craint la récupération d’énergie un peu plus présente! Sur voies rapides, on peut être un peu surpris à partir de 100 km/h par le fait que le moteur essence monte de suite dans les tours dès que l’on accélère un peu : il faut apprendre à avoir un pied droit progressif !
Et nous arrivons sur autoroute… Je pensais ne pas avoir compris l’utilisation de la motorisation hybride dans ce cas, mais le juge de paix (enfin c’est mon avis), c’est le régulateur de vitesse. Je l’ai enclenché et j’ai regardé la voiture fonctionner tout en automatique en surveillant le compteur de « motorisation ». J'avais 8 heures d'autoroute avec des plats, des faux-plats, des montées et des descentes .
Sur plat, en descente, pas de soucis. Il y a même du frein moteur, on reste à 110 demandés en descente, ce n’était pas le cas de ma précédente auto turbo-D dont la cinquième de la boite manuelle était trop longue pour la retenir.
Non, ce qui est un peu décevant, c’est qu'au moindre faux plat, ou en montée, l’aiguille du compteur monte dans POWER, comme d'habitude. Sauf qu’à 120 ou 130, le moteur essence ne tourne pas paisiblement comme en ville ou sur route, mais doit prendre un bon 4000-4500 t/min à l’oreille, voire plus. Ce qui fait qu’en montée, on a l’impression que le moteur force, mouline, ça y est j'ai lâché le mot qu'il ne fallait pas!
Sérieux, si la rampe dure longtemps, cela peut devenir pénible. Ce doit être je suppose le mode fonctionnement de la boite CVT ? C’est sûr qu’à côté, le fameux Peugeot 3008 du début, avec son 2 litres HDi, avalait imperturbablement les même faux plats ou montées de ce trajet en sixième à 2500 tours... Mais ce n’est pas la même motorisation. Pour moi, ce n'est pas un gros défaut, mais je pense que les rouleurs professionnels habitués au couple des turbo-D doivent être surpris par ce comportement.
C’est le seul défaut de mon Auris Hybride. En pinaillant, il y en a pour moi un deuxième : le compteur de vitesse. Pas la peine d’aller jusqu’à 240, 180 aurait suffit. Mais avec plus d’espace entre les graduations, et moins de chiffres, pour être plus précis. Le compteur est optimiste mais je crains un peu l’imprécision, car une paire de jumelles radar est si vite arrivée. Il est dommage que le GPS ne donne pas la vitesse instantanée (je ne l'a pas trouvée?), ou un petit affichage digital entre les 2 compteurs pour la vitesse sélectionnée.
C’est tout et pas grand chose en fait, car pour le reste, consommation, conduite zen, douceur, Toyota a fait fort. L'essai positif que j'avais lu sur la revue Auto-Moto en Avril 2013 ne mentait pas !
