Je rappelle que quand nous nous émerveillons d'une petite voiture récupérée sur notre écran
, c'est 50 Wh.
Quand on sait (source :
Vers la voiture sans pétrole ? ) qu'une Prius 1 bien conduite dépense en ville 135 Wh pour faire un kilomètre, et même en prenant en compte l'inclinaison du soleil (cas de la
Belgique ici), on voit que dans l'optique de recharger la batterie principale, on peut espérer gagner en été avec une Prius 3 pas loin d'un kilomètre "gratuit" par heure d'exposition en pleine journée.
C'est loin d'être rien dans le cas de successions de petits parcours urbains en été avec voiture garée au soleil entre ces parcours, considérant un thermique ayant eu peu de temps de refroidir. C'est à chaque fois quelques centaines de mètres de gagné sans bruit ou pollution, pour le plus grand plaisir des riverains.
😎 Même en roulant 1 heure à 50 km/h de moyenne sous le soleil, ça nous fait encore 2% d'énergie gratuite épargnée sur le CO2 dégagé.
Si l'on prend le bilan complet du puits à la roue, il est clair qu'actuellement le bilan CO2 est nettement défavorable.
Mais sur ces questions, surtout lorsqu''il s'agit d'une technologie émergente, il faut à mon sens toujours se placer dans une optique de bénéfices/coûts
à terme.
Le solaire photovoltaïque n'en étant qu'à ses balbutiements, ce genre d'application étrenné par Toyota à petite échelle ne peut qu'accélérer la RetD sur les panneaux solaires, et la baisse du coût énergétique (et écologique) des processus de fabrication. Un bilan carbone complet de l'installation de ce genre d'équipement ne devrait être décisif que lorsque se posera la question de sa généralisation sur un parc automobile qui aura évolué (hybride, électrique, PHEV) avec une industrie du solaire mature (voir la feuille de route du photovoltaïque sur le lien que j'ai indiqué dans mon post précédent).
Si l'on garde une vision statique et non dynamique, on risque de ne jamais rien entreprendre. L'histoire de l'oeuf et de la poule en fait !