Pas besoin d'avoir un Scangauge pour répondre : c'est le principe même du HSD d'utiliser les moteurs électriques quand il y a besoin de puissance (entre autres en accélération à plus de 100 km/h), et que ces mêmes moteurs (au moins un des deux) soient utilisés en générateurs pour refaire le niveau de la batterie lorsqu'il n'y a plus besoin de puissance.
Dans la pratique, sur une voie d'accélération typiquement, les moteurs électriques vont avoir pour effet notable de lancer le moteur thermique à haut régime très rapidement (l'effet "patinage" qui déroute tant les journalistes) : c'est voulu, le moteur thermique restant la source de puissance la plus importante.
Pour faire court, les moteurs électriques en tant qu'apport de puissance ont un effet proche d'un turbo, le moteur thermique étant lui plutôt dégonflé, avec une courbe de puissance très creuse et un rendement élevé.
Quand au scangauge, je l'observais très souvent au début, pour constater que le cycle charge/décharge de la batterie varie constamment, ainsi que le régime moteur thermique, en particulier en ville lorsque la vitesse n'est jamais constante. C'est rigolo, mais inexploitable pour essayer de faire des économies... Les seules infos que je trouve utiles sont la consommation moyenne ("AVG") pour essayer de péter mon record sur mon trajet quotidien (3,2l à ce jour 🙂), et la vitesse réelle de la voiture, qui n'a pas l'optimisme de 5% du compteur à aiguille.
Enfin, à mon avis, pour faire des économies, il n'est pas très rentable d'essayer d'accélérer en électrique pur. Il vaut mieux accélérer normalement avec le thermique, pour atteindre rapidement une vitesse palier où il est beaucoup plus naturel de passer en EV. Une conduite toute en souplesse, en laissant une grande marge avec le véhicule qui précède, ça aide... en plus c'est bon pour la sécurité ! Mais attention aux piétons qui traversent à l'oreille...