Les décisions sont prises par les lobbies et les politiques. Or les premiers feront leur boulot (et peu importe les moyens si on atteint la fin), le second seront tenu en laisse par l'impopularité d'une remise en question du diesel dans un pays où 80% du carburant consommé est du diesel.
Le changement ne peut vraiment venir que des consommateurs. Quand ça va devenir impopulaire de rouler en diesel, qu'un semblant de gêne (sans encore parler de honte) s'installera quand on dira qu'on s'est acheté une diesel, là peut être ce dernier perdra sa cote. Un effet boule de neige peut se créer (espérons-le) avec un marché de l'occasion de moins en moins friand du GO, orientant les choix des acheteurs de neuf, et ainsi de suite.
Mais vu la lenteur de renouvellement d'un parc automobile, on est en train de dire que nos enfants peuvent peut être espérer bénéficier d'un tel revirement. Mais pas nous. Si vous êtes aujourd'hui adulte et en région parisienne, oubliez la belle vision du verre en terrasse sans les clac-clac ni l'odeur qui pique, on en verra pas la couleur.