ziocar
Participant hyperactif
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Afin d'éviter les coûts d'élimination liés aux réglementations environnementales strictes, de nombreux navires déclassés sont démolis et abandonnés au Bangladesh, en Inde, en Afrique, en Chine et au Pakistan, dans ce que l'on appelle des "chantiers navals". Un phénomène qui symbolise la dégradation croissante de l'homme moderne...
Selon des études récentes, sur plus de 1 000 navires de haute mer démantelés chaque année dans le monde, plus de la moitié sont vendus à des chantiers navals illégaux, notamment en Asie du Sud. Quarante pour cent d'entre eux proviennent de pays européens : le record de "commissions" revient à la Grèce, immédiatement suivie par l'Allemagne. Et peu de choses risquent de changer à l'avenir, du moins à court terme. Malgré une directive européenne (en vigueur depuis décembre 2013) imposant la démolition des navires européens sur le continent et prévoyant des incitations économiques pour les armateurs, il reste facile pour ces derniers d'échapper à la loi : il leur suffit d'équiper leurs navires de pavillons " fantômes " (c'est-à-dire de pays moins taxés, comme le Liberia, le Panama, le Togo, etc.) et de les envoyer dans un trou quelconque de la planète.
Où que l'on se tourne, on trouve toujours de la spéculation, de l'illégalité déguisée en légalité. Tant que nous ne mettrons pas l'homme au premier plan plutôt que le pouvoir de quelques-uns, nous ne résoudrons rien.
Une autre chose scandaleuse dans l'exemple des navires désarmés est que je suis (un citoyen normal) à juste titre obligé de dépenser de l'argent pour l'environnement (changer la chaudière, changer la voiture, etc.), alors que certaines multinationales peuvent, souvent en toute légalité, faire ce qu'elles veulent.
Le problème de l'environnement ne touche malheureusement qu'une certaine classe sociale (pour l'instant car plus on avance, plus ce sera le problème de tous), les capitaines d'industrie ou PDG de multinationales ne vivent pas près de leurs usines mais ont des villas pharaoniques dans des endroits vierges.
Comme je l'ai toujours pensé au niveau mondial, on ne résoudra rien ou en tout cas pas grand chose tant qu'il n'y aura pas des règles égales pour tous (fiscales, environnementales, sociales, etc.) et le fossé qui ne cesse de se creuser entre le "peuple" et les super-riches n'est pas de bon augure pour moi.
Qu'il soit du devoir de chacun d'améliorer l'environnement me semble évident.
Selon des études récentes, sur plus de 1 000 navires de haute mer démantelés chaque année dans le monde, plus de la moitié sont vendus à des chantiers navals illégaux, notamment en Asie du Sud. Quarante pour cent d'entre eux proviennent de pays européens : le record de "commissions" revient à la Grèce, immédiatement suivie par l'Allemagne. Et peu de choses risquent de changer à l'avenir, du moins à court terme. Malgré une directive européenne (en vigueur depuis décembre 2013) imposant la démolition des navires européens sur le continent et prévoyant des incitations économiques pour les armateurs, il reste facile pour ces derniers d'échapper à la loi : il leur suffit d'équiper leurs navires de pavillons " fantômes " (c'est-à-dire de pays moins taxés, comme le Liberia, le Panama, le Togo, etc.) et de les envoyer dans un trou quelconque de la planète.
Où que l'on se tourne, on trouve toujours de la spéculation, de l'illégalité déguisée en légalité. Tant que nous ne mettrons pas l'homme au premier plan plutôt que le pouvoir de quelques-uns, nous ne résoudrons rien.
Une autre chose scandaleuse dans l'exemple des navires désarmés est que je suis (un citoyen normal) à juste titre obligé de dépenser de l'argent pour l'environnement (changer la chaudière, changer la voiture, etc.), alors que certaines multinationales peuvent, souvent en toute légalité, faire ce qu'elles veulent.
Le problème de l'environnement ne touche malheureusement qu'une certaine classe sociale (pour l'instant car plus on avance, plus ce sera le problème de tous), les capitaines d'industrie ou PDG de multinationales ne vivent pas près de leurs usines mais ont des villas pharaoniques dans des endroits vierges.
Comme je l'ai toujours pensé au niveau mondial, on ne résoudra rien ou en tout cas pas grand chose tant qu'il n'y aura pas des règles égales pour tous (fiscales, environnementales, sociales, etc.) et le fossé qui ne cesse de se creuser entre le "peuple" et les super-riches n'est pas de bon augure pour moi.
Je ne l'ai jamais dit mais, à mon avis, même si les 10 % de la population mondiale qui détiennent près de 80 % de la richesse mondiale ne pollueront pas, dans l'absolu, autant que les 90 % restants, il devrait être du devoir de ces personnes en particulier de donner le bon exemple.Le contraste des classes sociales ne doit pas être une excuse pour ne rien faire.
Qu'il soit du devoir de chacun d'améliorer l'environnement me semble évident.