@guilhem :
J'ai lu le rapport du GIEC mais, en même temps, j'ai aussi lu le rapport du NIPCC car, comme je l'ai dit à plusieurs reprises, j'aime écouter des avis différents.
Dans le GIEC comme dans le NIPCC il y a des gens compétents, ce n'est pas qu'il y ait d'un côté (n'importe lequel) des prix Nobel et de l'autre les frères Dalton, en lisant les conclusions du GIEC je suis convaincu qu'ils ont 100% raison mais, de la même manière, en lisant les conclusions du NIPCC je suis convaincu à 100%, ceci parce que, n'étant pas un expert dans le domaine, je ne peux réfuter ni l'une ni l'autre des conclusions.
Je me suis peut-être mal expliqué : par "rassemblement" des pensées, je faisais référence à la possibilité de réunir tout le monde dans une même pièce, même ceux qui pensent différemment.
Il est clair que le GIEC ne recueillera que les études qui vont dans leur sens, tout comme celles du NIPCC ou, du moins, qui recueillent les mêmes conclusions (je n'ai jamais lu ou, du moins, je n'ai pas réalisé que dans l'un ou l'autre rapport, il est dit "c'est notre conclusion mais d'autres experts, citant leurs travaux, parviennent à des conclusions différentes").
Je répète que je n'ai ni l'expertise nécessaire pour confirmer ou critiquer les conclusions de qui que ce soit, ni la capacité de voir les données indigènes utilisées, ni de comprendre les interprétations qui en sont faites.
Pourquoi les conclusions sont-elles différentes ?
Les raisons peuvent être multiples, depuis des raisons légitimes liées à des interprétations différentes d'un même phénomène (la climatologie n'est pas une science exacte, elle est basée sur l'interprétation des données, des modèles climatiques, des estimations, etc.) jusqu'à des raisons plus abjectes (intérêts dans le monde des énergies fossiles, intérêts dans le monde des énergies renouvelables, etc.)
Je pense et j'espère qu'il est clair que j'ai pris mes distances par rapport à l'une et l'autre conclusion, et j'espère aussi qu'il est clair que je respecte toutes les idées différentes des miennes et que j'ai envie d'approfondir, autant que possible, en sondant dans toutes les directions, je ne veux pas entrer dans des conflits d'opinion mais, tout au plus, élargir mes connaissances sur un sujet sensible et intéressant.
"
Je ne veux pas entrer dans des conflits d'opinion" : je voudrais réitérer ce concept car j'ai déjà eu des expériences désagréables avec des personnes qui ne cherchaient pas la confrontation mais seulement à "exalter" leurs propres idées.
@Actarus :
en toute honnêteté, je ne sais pas si la liste des spécialistes que je vais mettre dans un instant est liée aux compagnies pétrolières mais, je pense, que ce sont des gens qui comprennent la climatologie en tout cas mais, de toute façon, j'avais déjà envisagé la possibilité d'un tel événement :
Il y a cependant des chercheurs qui sont sceptiques quant au rôle anthropique dans le réchauffement actuel : ils sont minoritaires dans la communauté scientifique, bien que leur nombre ait augmenté de manière significative ces dernières années. Ces "sceptiques" comprennent, entre autres, d'anciens membres des différents comités du GIEC tels que les météorologues Roy Spencer et Hajo Smit, ainsi que des climatologues tels que John Christy, Robert Balling, Judith Curry et William D. Braswell, des physiciens tels que Richard Lindzen, William Happer et David Douglass, des météorologues tels que William R. Cotton et Sherwood Idso, des géographes comme David Legates, des géologues comme Ian Plimer et des astrophysiciens comme Sallie Baliunas et Willie Soon, ainsi que plusieurs scientifiques aujourd'hui décédés comme le lauréat du prix Nobel Kary Mullis, le climatologue Patrick Michaels, les météorologues Philip Lloyd, William M. Gray et Reid Bryson, les physiciens Fred Singer, Frederick Seitz et William Nierenberg, le géologue Bob Carter et l'astrophysicien Robert Jastrow.
@Pierre80 :
Je ne nie certainement pas cette possibilité et je ne connais même pas le pourcentage de chercheurs pour ou contre, mais je me permets aussi de regarder dans d'autres directions.
En prenant pour exemple le compliment que tu m'as fait, j'aimerais faire une analogie : pour arriver à une faible consommation, j'ai fait beaucoup de tests empiriques en utilisant HA pour étudier les données, mon feedback était immédiat, si je changeais quelque chose dans ma conduite, je me rendais immédiatement compte si je consommais plus ou moins. Dans le cas de la climatologie, par contre, le temps d'observation est de 50/100/300/etc. années, donc à mon avis il devient difficile de savoir si une action va conduire à une amélioration significative ou non.
P.S. : Je n'ai pas mis de liens spécifiques parce que les sites d'où j'ai tiré ces informations peuvent être biaisés. Si quelqu'un a envie d'élargir ses connaissances, il peut facilement faire une recherche sur ces noms ou sur le NIPCC.
P.S.2 : il est clair que nous ne pouvons pas tous avoir les mêmes idées, un forum sert aussi à se confronter.
P.S.3 : l'effort d'écrire tout cela a fait fumer mon cerveau, j'ai probablement augmenté le CO2 dans l'environnement.
Juste pour rire...
😉