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D'après ce que j'ai compris, le GIEC prend en compte zéro ou presque tous les forçages naturels, y compris le forçage solaire. À partir de ces considérations, on peut voir la différence avec d'autres études où, au contraire, les forçages naturels ont plus de poids.

Comme toujours, il suffit de donner deux poids différents pour changer un résultat, qui aura raison ?

Désolé, mais c'est pas du tout ça. Ils ne s'amusent pas à pondérer entre différents éléments. C'est pas le GIEC qui décide d'une "pondération". C'est de l'intox.
Le GIEC collecte les mesures de nombreux chercheurs, en général des personnes qui publient dans des revues à comité de lecture, cette notion est importante, ne pas comparer à quelques ex-chercheurs (dont certains cités sont décédés depuis des années) qui ont un point de vue perso dans leur labo. Ils n'ont pas de comité de lecture et on peut alors lire sur d'autres blogs la liste des erreurs qu'ils ont commises...

Certains de ces éléments ont un impact important sur la température moyenne au ras des pâquerettes/vaguelettes.
Les 2 principaux sont d'un côté le stock de GES présents dans l'atmosphère, surtout le CO2.
Et de l'autre les particules qui ont un impact inverse de réduction de la température moyenne au niveau du sol. Mais pendant un certain temps.
Cf figure TS.9 page 68 du rapport du GIEC cité par @guilhem que je recopie ci-dessous.

Il n'y a pas de pondération artificielle de la part du GIEC de chaque élément, chacun a un impact quantifiable et peuvent agir à différents niveaux.
Par exemple les tâches solaires font varier le rayonnement reçu de quelques Watts/m2, pour un nominal de l'ordre de 1380 Watts/m2.
C'est très peu mais il ne faut surtout pas tirer de conclusion aussi basique.
Car ils reçoivent aussi les bandes de fréquences où ce rayonnement est soit augmenté pour certains fréquences soit diminué en même tyemps pour d'autres. Il est possible alors de voir les conséquences sur les autres éléments impactés.

CausesVariationClimat.jpg
(J'ai pas vérifié mais les pics vers le bas ce doit être les éruptions majeures, violentes et très très courtes dans leur effet. Genre Tambora 1815)
D'autre part ils ont les mesures de CO2. Et on a dépassé les 425 ppm, le rapport du GIEC cité par @guilhem par contre s'arrête à 2019.
Ce forum a commencé dans les années 300 ppm.
C'est un emballement rapide.
Les dernières mesures ne donnent aucune baisse de la vitesse de montée. On a de l'ordre de +4 ppm/an.
Les autres GES/particules n'ont pas du tout cette montée régulière. Comme les particules sont en baisse, leur impact refroidisseur va s'estomper, pas de bol.

Voilà les deux principaux qui ont agi et agissent sur le climat.

Il est capital de comprendre que le champ de réflexion du GIEC c'est l'ensemble de la surface du globe.
Le +1,5°C actuel est une moyenne entre les océans qui se réchauffent moins et les terres émergées qui se sont réchauffées plus.

Il est toujours erroné de raisonner localement. On peut trouver des zones qui ne se sont pas réchauffées, je vous laisse chercher, il y en a une très connue dans l'hémisphère Nord et la cause n'est pas rassurante !

Ca c'était concernant le passé et le présent.

Pour le futur:
Par ailleurs le GIEC publie des simulations avec plusieurs hypothèses selon ce que les humains (ceux qui émettent) vont avoir comme attitude dans le futur. Là par contre ce sont des simulations (forcément).
Mais hélas si les milliards d'humains qui émettent comme des bêtes et ceux qui détruisent les capteurs comme des bêtes continuent, alors en final on a un emballement destructeur (hypothèse SSP5) . Non seulement les températures sont si longtemps élevées chaque année que l'alimentation (sècheresse) / la survie (Air saturé) sont très difficiles, mais après le CO2 devient un polluant, c'est à dire a un impact sur la qualité de vie. Il y a un premier seuil vers 1000 ppm, soit dans 140 Ans si l'augmentation est toujours de +4ppm.
Il y a donc un double enjeu majeur. Rien que ça.

Aujourd'hui je suis très surpris que certains soient désinformés au point de douter.
On vient de trop déséquilibrer un système qui bon an mal an maintenait des conditions acceptables pour notre vie.
C'est pas du tout ce qui devrait être discuté sur les forum/blog/bistrots/assemblées...

Aujourd'hui les sujets devraient être : que faire, pour ceux qui ont loupé le train des décisions à prendre il y a bien plus que 10 ans.

Les effets des GES sur les radiations ça remonte aux années 18xx.
 
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Il est donc probable que cette étude de l'université Federico II utilise des pondérations différentes :

L'étude, basée sur quelque 500 études scientifiques, utilise toutes les séries solaires actuellement disponibles et de nombreuses séries climatiques globales. Ces séries présentent une grande variabilité séculaire. L'étude conclut que la contribution possible du soleil au réchauffement climatique observé au cours du XXe siècle dépend fortement des séries solaires et climatiques spécifiques utilisées pour l'analyse.
Les chercheurs montrent que l'hypothèse soutenue par le GIEC selon laquelle l'augmentation de l'activité solaire observée au cours du XXe siècle a eu un effet négligeable sur le réchauffement climatique postindustriel n'est basée que sur des simulations générées par des modèles climatiques globaux qui utilisent comme forçage solaire les séries astronomiques dont la variabilité séculaire est la plus faible. Paradoxalement, les modélisateurs du climat ignorent les séries solaires proposées dans la littérature scientifique qui suggèrent une variabilité solaire séculaire beaucoup plus importante (jusqu'à un facteur 10) et qui présentent également une modulation différente mieux corrélée avec celle montrée dans les séries climatiques.
Lien
 
Donc il est question de M. Scafetta.
Voilà un exemple qui illustre parfaitement la non prise en compte des conseils que j'ai donnés.
A propos de M. Scafetta (cité dans le lien attribué à l'université Frederico II), voici une réponse sur un blog ou on peut lire quoi en penser.

Je répète la conclusion de mon message précédent : quelle est la priorité aujourd'hui ? Perdre son temps à chercher des poux au GIEC ou tout faire pour réduire les conséquences de nos actions ? Il n'y a pas de deuxième chance, c'est pas un jeu vidéo.

Ce message a vraiment du mal à passer.
 
La limite: l'invention de l'écriture. Mais bon, on peut remonter assez loin dans le temps. Peut-être pas jusqu'à l'époque où le Sahara était vert j'en conviens...
Il fut un temps où on interdisait de lire au gens .
Il fut même un temps où , imprimer des livres était aussi interdit.
Donc , parfois , comment savoir ?
 
A propos de M. Scafetta (cité dans le lien attribué à l'université Frederico II), voici une réponse sur un blog ou on peut lire quoi en penser.
Je n'ai pas l'expertise nécessaire pour savoir si un professeur d'université parle d'hérésie, mais il n'est pas le seul :

Dans une vaste revue invitée publiée dans Research in Astronomy and Astrophysics (IOP Publishing), un groupe international de 23 scientifiques spécialisés dans la physique solaire, l'astronomie et le changement climatique - qui comprend également le professeur Nicola Scafetta du département des sciences de la terre, de l'environnement et des ressources de l'Université Federico II de Milan - a publié un article sur la physique solaire et le changement climatique.
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Je répète la conclusion de mon message précédent : quelle est la priorité aujourd'hui ? Perdre son temps à chercher des poux au GIEC ou tout faire pour réduire les conséquences de nos actions ? Il n'y a pas de deuxième chance, c'est pas un jeu vidéo.
Bien sûr, mais si les scientifiques qui blâment principalement la nature pour le changement climatique ont raison, nous devrions investir l'argent dans la prévention et l'atténuation des catastrophes.

Alors j'envie votre extrême connaissance pour dire quel scientifique a raison, pour ma part je reste assez impartial.

Il est, à mon avis, dommage de voir les doutes d'une personne comme une culpabilité pour se retrancher dans ses propres idées, d'autant plus que, je ne sais pas pour vous, mais je ne suis pas un scientifique/chercheur expert en climatologie qui comprend et sait lire les données brutes.
 
Dernière édition:
Désolé, mais c'est pas du tout ça. Ils ne s'amusent pas à pondérer entre différents éléments. C'est pas le GIEC qui décide d'une "pondération". C'est de l'intox.
Le GIEC collecte les mesures de nombreux chercheurs, en général des personnes qui publient dans des revues à comité de lecture, cette notion est importante, ne pas comparer à quelques ex-chercheurs (dont certains cités sont décédés depuis des années) qui ont un point de vue perso dans leur labo. Ils n'ont pas de comité de lecture et on peut alors lire sur d'autres blogs la liste des erreurs qu'ils ont commises...

Certains de ces éléments ont un impact important sur la température moyenne au ras des pâquerettes/vaguelettes.
Les 2 principaux sont d'un côté le stock de GES présents dans l'atmosphère, surtout le CO2.
Et de l'autre les particules qui ont un impact inverse de réduction de la température moyenne au niveau du sol. Mais pendant un certain temps.
Cf figure TS.9 page 68 du rapport du GIEC cité par @guilhem que je recopie ci-dessous.

Il n'y a pas de pondération artificielle de la part du GIEC de chaque élément, chacun a un impact quantifiable et peuvent agir à différents niveaux.
Par exemple les tâches solaires font varier le rayonnement reçu de quelques Watts/m2, pour un nominal de l'ordre de 1380 Watts/m2.
C'est très peu mais il ne faut surtout pas tirer de conclusion aussi basique.
Car ils reçoivent aussi les bandes de fréquences où ce rayonnement est soit augmenté pour certains fréquences soit diminué en même tyemps pour d'autres. Il est possible alors de voir les conséquences sur les autres éléments impactés.

Regarde la pièce jointe 10880
(J'ai pas vérifié mais les pics vers le bas ce doit être les éruptions majeures, violentes et très très courtes dans leur effet. Genre Tambora 1815)
D'autre part ils ont les mesures de CO2. Et on a dépassé les 425 ppm, le rapport du GIEC cité par @guilhem par contre s'arrête à 2019.
Ce forum a commencé dans les années 300 ppm.
C'est un emballement rapide.
Les dernières mesures ne donnent aucune baisse de la vitesse de montée. On a de l'ordre de +4 ppm/an.
Les autres GES/particules n'ont pas du tout cette montée régulière. Comme les particules sont en baisse, leur impact refroidisseur va s'estomper, pas de bol.

Voilà les deux principaux qui ont agi et agissent sur le climat.

Il est capital de comprendre que le champ de réflexion du GIEC c'est l'ensemble de la surface du globe.
Le +1,5°C actuel est une moyenne entre les océans qui se réchauffent moins et les terres émergées qui se sont réchauffées plus.

Il est toujours erroné de raisonner localement. On peut trouver des zones qui ne se sont pas réchauffées, je vous laisse chercher, il y en a une très connue dans l'hémisphère Nord et la cause n'est pas rassurante !

Ca c'était concernant le passé et le présent.

Pour le futur:
Par ailleurs le GIEC publie des simulations avec plusieurs hypothèses selon ce que les humains (ceux qui émettent) vont avoir comme attitude dans le futur. Là par contre ce sont des simulations (forcément).
Mais hélas si les milliards d'humains qui émettent comme des bêtes et ceux qui détruisent les capteurs comme des bêtes continuent, alors en final on a un emballement destructeur (hypothèse SSP5) . Non seulement les températures sont si longtemps élevées chaque année que l'alimentation (sècheresse) / la survie (Air saturé) sont très difficiles, mais après le CO2 devient un polluant, c'est à dire a un impact sur la qualité de vie. Il y a un premier seuil vers 1000 ppm, soit dans 140 Ans si l'augmentation est toujours de +4ppm.
Il y a donc un double enjeu majeur. Rien que ça.

Aujourd'hui je suis très surpris que certains soient désinformés au point de douter.
On vient de trop déséquilibrer un système qui bon an mal an maintenait des conditions acceptables pour notre vie.
C'est pas du tout ce qui devrait être discuté sur les forum/blog/bistrots/assemblées...

Aujourd'hui les sujets devraient être : que faire, pour ceux qui ont loupé le train des décisions à prendre il y a bien plus que 10 ans.

Les effets des GES sur les radiations ça remonte aux années 18xx.
Reste plus qu'à espérer que le Gulf Stream se désamorce en raison de la fonte de la glace du Groenland. Une théorie contre-intuitive, mais qui en vaut une autre. Baisse de la salinité de l'Atlantique Nord donc, et risque de refroidissement. A choisir, je crois que le corps humain résiste davantage au froid plutôt qu'à la chaleur. Logique, vu le nombre de glaciations qu'a dû encaisser l'espèce humaine au cours du quaternaire.
 
Il est, à mon avis, dommage de voir les doutes d'une personne comme une culpabilité.
Lorsqu'on émet des doutes incessants vis-à-vis de la communauté scientifique qui alerte sur un danger grave, documenté, et pour lequel il faut prendre des mesures urgentes, il y a une volonté de déplacer le débat sur la question "y a-t-il un problème ?" plutôt que sur "comment régler le problème ?".
Quand on sait que l'inaction, ou le report des actions urgentes aggrave le problème, je trouve qu'on peut effectivement parler de culpabilité.
 
Reste plus qu'à espérer que le Gulf Stream se désamorce en raison de la fonte de la glace du Groenland. Une théorie contre-intuitive, mais qui en vaut une autre. Baisse de la salinité de l'Atlantique Nord donc, et risque de refroidissement. A choisir, je crois que le corps humain résiste davantage au froid plutôt qu'à la chaleur. Logique, vu le nombre de glaciations qu'a dû encaisser l'espèce humaine au cours du quaternaire.
C'est un souhait bien curieux...
Les conséquences de l'augmentation du CO2 ne se limitent pas au changement climatique, et le changement climatique ne se limite pas à la hausse des températures.
- Il y aura (il y a déjà) des modification des précipitations, sècheresse, évènements extrêmes.
- Disparition d'espèces végétales et animales qui n'auront pas le temps de s'adapter à des variations climatiques aussi brutales.
- La dissolution du CO2 dans les océans provoque leur acidification, qui rend plus difficile la formation des coquilles (calcaire) des planctons, à la base de la chaine alimentaire, donc effondrement de la biodiversité et de la vie marine.
- Augmentation de la température des océans = moins d'oxygène dissout dans l'eau = organismes qui meurent (cf. les eaux froides sont les plus poissonneuses).
- etc., etc.

La suite est expliquée par le groupe 2 du GIEC.

Non, il ne suffira pas de mettre la climatisation.
 
C'est pas du tout ce qui devrait être discuté sur les forum/blog/bistrots/assemblées...
Je pense différemment, à mon avis, ce sont justement les endroits où chacun devrait mettre ses idées, corroborées si possible par des références, certes les idées doivent être exposées de manière non imposante, mais je pense qu'il est utile de voir les choses de plusieurs côtés.
Ces lieux, s'ils sont bien utilisés, sont une source inépuisable d'informations que l'on peut partager ou non, sinon ce ne serait pas une discussion mais simplement dire : "voilà le problème et voilà la solution, stop".
S'il y avait plus de confrontations pacifiques dans le monde, il y aurait probablement moins de guerres, la pensée "unilatérale" a normalement conduit à des désastres dans le monde.

Lorsqu'on émet des doutes incessants vis-à-vis de la communauté scientifique...
En fait, il s'agit d'une partie de la communauté scientifique (plus ou moins grand) et, cependant, je pourrais dire la même chose de ceux qui continuent à chevaucher l'autre partie de la communauté scientifique mais, en vérité, mes doutes sont bidirectionnels.

En tout cas, je regrette beaucoup cette opposition qui enlève toute possibilité de raisonnement, surtout pour quelqu'un comme moi qui ne demande qu'à comprendre.


Cela dit, je suis toujours ouvert à une confrontation respectueuse et constructive.
 
Dernière édition:
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Il est très intéressant de constater que le pays qui vise à devenir le leader mondial de la mobilité électrique pour lutter contre le changement climatique est celui qui ouvre le plus grand nombre de centrales électriques au charbon.
Pour moi, toute cette affaire semble étrange, comme s'il s'agissait d'une grande entreprise dont le seul but est de gagner de l'argent ; pour être "intrigant", on pourrait penser qu'il s'agit d'une grande "escroquerie".
Longue vie à la cohérence.
Bonjour Ziocar,

De mémoire je crois que la Chine s'était donné jusqu'en 2030 avant de commencer à chercher à réduire ses émissions de GES. Vu la taille du pays, la mise à niveau de vie "occidental" de toute sa population ne va pas se faire en un quart de tour...
 
C'est un souhait bien curieux...
Les conséquences de l'augmentation du CO2 ne se limitent pas au changement climatique, et le changement climatique ne se limite pas à la hausse des températures.
- Il y aura (il y a déjà) des modification des précipitations, sècheresse, évènements extrêmes.
- Disparition d'espèces végétales et animales qui n'auront pas le temps de s'adapter à des variations climatiques aussi brutales.
- La dissolution du CO2 dans les océans provoque leur acidification, qui rend plus difficile la formation des coquilles (calcaire) des planctons, à la base de la chaine alimentaire, donc effondrement de la biodiversité et de la vie marine.
- Augmentation de la température des océans = moins d'oxygène dissout dans l'eau = organismes qui meurent (cf. les eaux froides sont les plus poissonneuses).
- etc., etc.

La suite est expliquée par le groupe 2 du GIEC.

Non, il ne suffira pas de mettre la climatisation.
Bonjour,

Je ne sais pas si vous disposez d'un jardin à votre domicile: quittez quelques instants la lecture des rapports du Giec et observez comment la nature s'adapte à l'élévation de la teneur en CO2. Depuis quelques années la végétation explose au printemps. Et il faut sortir la tondeuse de plus en plus tôt. Ce n'était pas le cas il y a une vingtaine d'années. Vous savez, l'herbe sait s'adapter aux sécheresses. Les pissenlits aussi, avec leurs racines ultra-profondes.
Il y a moins d'insectes, mais on sait pourquoi: utilisation scandaleuse d'insecticides comme le Gaucho par exemple.

Personne ne nie le réchauffement climatique, surtout ceux qui ont déjà un peu vécu. Dans les années 70, peu de neige en Lorraine mais froid sibérien dès novembre. Il y a en effet, depuis, de moins en moins d'influence continentale. Les températures négatives ne battent plus de records (derniers souvenir d'hivers vraiment froid: 1985 avec ses -20 °C, 2007 en février avec ses -10°C la nuit pendant une semaine et 2010 où il a commencé à neiger dès fin novembre et régulièrement ensuite, pour aboutir à un printemps pas vraiment précoce. Je crois me souvenir que les températures n'ont vraiment remonté qu'en mai 2011.
Les phénomènes météo extrêmes sont aggravés en plaine par l'urbanisation inconséquente (construction en zones inondables de mémoire d'anciens, mais comme ils n'avaient pas fait l'ENA, savoir ancestral pas pris au sérieux! 😉). Certaines pratiques agricoles (maïs fort gourmand en eau par exemple) entrent en conflit avec les besoins de la populations. La Terre en a vu d'autres. Sauf que nous sommes dérangés dans notre "petit confort". Plus besoin de descendre dans le Lubéron pour être écrasé par la chaleur en été. En effet la clim ne suffira pas a résoudre tous les problèmes, mais avec le renfort du photovoltaïque pendant les canicules on aura moins de scrupules à la mettre en marche.
 
@ziocar, tu vis vraiment dans un tel brouillard de pensées ?
SI tu t'intéresses vraiment au dérèglement climatique, reviens aux fondamentaux, à la physique (ça n'a rien à voir avec une querelle de personnes)
-le CO2 est un gaz à effet de serre, son stock ne fait qu'augmenter, de plus en plus vite. On connait depuis très longtemps son effet sur les radiations,
-les particules ont l'impact inverse, elles sont plutôt en baisse

Modifier un peu l'équilibre entre radiations reçues et émises (réémises aussi) via ces 2 éléments entraîne aujourd'hui une hausse de la température globale à basse altitude, là ou il y a du vivant.

Le soleil et autres perturbateurs genre el nino, les volcans ne peuvent rien y faire.
Le CO2 est émis en plus par les humains, c'est quantifié.
Changer l'équilibre des radiations change forcément la température du globe et rapidement change le climat.

Ne porte d'intérêt qu'aux scientifiques qui publient là où il y a relecture par les pairs.
Si tu cherches vraiment à comprendre, prends la peine de lire les liens qui te sont fournis.

Bonne chance.
 
Je ne sais pas si vous disposez d'un jardin à votre domicile: quittez quelques instants la lecture des rapports du Giec et observez comment la nature s'adapte à l'élévation de la teneur en CO2.
Croire que ce qu'il y a dans son jardin est la "nature" est déjà un problème en soi.
Je te conseille vivement du quitter ton jardin pour aller dans la nature, la vraie, si tu la trouves.

La Terre en a vu d'autres. Sauf que nous sommes dérangés dans notre "petit confort".
Nous peut-être.
Sinon, ailleurs, il y a des gens qui meurent à cause du changement climatique. Sans que ça dérange notre confort, visiblement, puisqu'on a la clim.
 
Croire que ce qu'il y a dans son jardin est la "nature" est déjà un problème en soi.
Je te conseille vivement du quitter ton jardin pour aller dans la nature, la vraie, si tu la trouves.


Nous peut-être.
Sinon, ailleurs, il y a des gens qui meurent à cause du changement climatique. Sans que ça dérange notre confort, visiblement, puisqu'on a la clim.
C'est petit comme réflexion. As-tu déjà tenu un sécateur un jour de ta vie?
 
À un moment, il faut arrêter de passer son temps à diagnostiquer et commencer le traitement.
Je suis d'accord mais il faut aussi faire attention à ne pas se tromper de traitement, heureusement que je ne suis pas le "médecin" car je serais encore très incertain😊, espérons seulement que les "vrais médecins" ont le bon traitement.
Dans tous les cas, comme je l'ai déjà dit, il ne s'agit que de "discussions de bar" car aucun d'entre nous n'a le pouvoir et les moyens de décider d'une " cure " à grande échelle.

Bonjour Ziocar,

De mémoire je crois que la Chine s'était donné jusqu'en 2030 avant de commencer à chercher à réduire ses émissions de GES. Vu la taille du pays, la mise à niveau de vie "occidental" de toute sa population ne va pas se faire en un quart de tour...
Oui, c'est ce que disent les déclarations et, semble-t-il, ils veulent atteindre la neutralité en CO2 en 2060 dix ans après nous et pour être la nation qui pollue le plus et produit le plus de CO2, si le problème est vraiment humain, nous ne sommes pas en si bonne posture et, probablement, nos efforts seraient grandement sapés.
Ce qui est "sympa", c'est que pendant que nous nous "cassons la figure" avec les divers "tu ne comprends rien !", "j'ai raison", "apprends à lire", etc., à l'autre bout du monde, ils continuent à polluer et à produire du CO2 comme s'il n'y avait pas de lendemain.
Et nous continuons à chercher des causes, des remèdes et un bon médecin...🤔

Si nous voulons vraiment mettre en œuvre cette transition, nous devons cesser de brandir des "drapeaux" partisans et réfléchir de manière plus pragmatique, car le risque est grand de tout bloquer, et ce blocage a déjà commencé avec la réécriture des accords "green deal" dans le monde entier.
 
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Il s'agit d'une partie d'une étude sur le changement climatique. Je ne dis pas qui l'a réalisée ni même quelles sont ses conclusions, mais je veux juste que vous compreniez comment, du moins pour moi, elle devient vraiment difficile à "déchiffrer", de sorte que je suis forcé de ne lire que les conclusions.
Ces calculs sont-ils corrects ? Les variables ont-elles le poids correct ? Y a-t-il des contaminations idéologiques ?
 
Le graphique montre à la fois des concordances entre la courbe bleue et la rouge que des divergences, par exemple au-delà de disons 15 ans c'est pas du tout concordant, par contre avant une partie des pics concordent, d'autre pas. Ils n'ont fait mention que de quelques concordances, 5, c'est un choix orienté.
Dans le passé si on compare non pas les pics mais la tendance générale les courbes bleue et rouge ont des différences, la rouge a plus d'inflexion, est-ce du aux choix inconnu des 2 échelles ? or ce choix influence toute les courbes et leur comparaison.
La forme horizontale est due (déformée) forcément à l'échelle logarithmique.
Les sources sont inconnues, il faut toujours citer ses sources.

Peut-être peut-on supposer que la trajectoire de 2 planètes, de masse nettement inférieure à celle du soleil influence ce qu'on appelle les tâches solaires, d'une quantification des rayonnements émis ? de l'énergie des particules solaires ?

C'est juste que l'auteur a pris "au hasard" deux planètes, aucune explication pour ce choix, pourquoi pas 3 4 5 il y en a des plus proches du soleil par exemple ou autre grandeur physique, (la terre ? c'est pas juste un récepteur) et a superposé avec une courbe dont on ne sait pas ce qu'elle définit, l'échelle verticale est en "généric unit" un truc que la science va ignorer. Est-ce une puissance en Watts ? une énergie des particules solaires ? ou autre, si rayonnement quelle bande de fréquence retenue par les capteurs ? Pour l'influence des 2 planètes préférées des auteurs de quelle grandeur est-il question ? Une force d'attraction ? leur rayonnement émis ? autre ?
Le pompon est de parler de nombre de tâches solaires ..........

Je ne vois absolument rien qui relie ce graphique avec le climat surtout le fond du problème, l'envolée de la concentration en CO2 qui elle a un rôle majeur et cumulatif, pas cyclique.
 
Lecture intéressante qui rassemble plusieurs ères géologiques, une phrase me semble importante :
"Néanmoins, il ne faut pas oublier que, si la hausse anthropique du CO2 est une cause majeure et de plus en plus importante du réchauffement, cela ne signifie pas bien sûr que des causes naturelles de second ordre (variation de l'activité solaire, éruption volcanique majeure…) n'existent pas ; elles peuvent interférer et "moduler" (atténuer ou augmenter temporairement) le réchauffement qui a lieu depuis 150 ans. Ces causes naturelles de second ordre sont souvent ignorées par certains (les « ayatollahs verts »), amplifiées et exacerbées par d'autres (les climato-négationnistes)."
ce que j'appelle l'"oppurtunisme", c'est-à-dire l'utilisation de poids différents selon les idées de chacun.

Une autre chose intéressante est cette phrase :
"Et on peut mesurer l'augmentation de température moyenne du globe depuis qu'il y a suffisamment de stations météorologiques autour de globe pour faire des statistiques significatives, c'est-à-dire depuis approximativement 1850, et surtout depuis 1960 et l'avènement des satellites météorologiques."
qui indique que ce n'est que depuis 1960 que la mesure de la température est très précise, avant cela jusqu'à 1850 elle était moins précise et seulement déduite (carottes, etc.) dans les époques antérieures à 1850.

En fin de compte, du moins pour moi, ce n'est pas si simple.
 
Si l'on transmet constamment le message que nous sommes tous voués à l'extinction, cela paralyse les gens et les empêche de prendre les mesures nécessaires pour contrôler le changement climatique.
Le monde ne s'écroulera pas si le réchauffement dépasse 1,5 degré.

La technique de capture du CO2, considérée par beaucoup comme une utopie inutile, entre également en ligne de compte.
À long terme, nous ne pourrons probablement pas nous passer de solutions technologiques telles que le captage souterrain du CO2,.

Avec toutes ces choses, nous parlons de personnes réelles et de leur vie réelle, et non d'abstractions scientifiques. Nous devons descendre d'un cran.

Quels que soient nos sentiments sur les causes du changement climatique, l'extrémisme et ne pas tenir compte de la "vie réelle" ne contribue pas au changement.
 
1850 à nos jours , 174 ans plus ou moins . 😜
Sur une montre de 24 heures , à l'échelle du temps , ça représente quoi ? Ou plutôt combien ?
1 minute trente ?
 
Avec toutes ces choses, nous parlons de personnes réelles et de leur vie réelle, et non d'abstractions scientifiques. Nous devons descendre d'un cran.
Je crois que tu n'as pas lu le rapport du GIEC. Le groupe 2 s'intéresse aux personnes et à leur vie.

Tu ne l'as pas lu mais tu as un avis, alors que tu reconnais être ignorant en la matière.
Je trouve ça fascinant...
 
Je crois que tu n'as pas lu le rapport du GIEC. Le groupe 2 s'intéresse aux personnes et à leur vie.
Jim Skea ne l'a probablement pas lu non plus, compte tenu de ses déclarations à la Deutsche Welle (DW).

"With all these things it's about real people and their real lives, not scientific abstractions. We need to come down a level"
 
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