L'énergie cinétique du vehicule est la meme . Sur un déplacement comparé entre 2 véhicules dont seules les roues sont differentes cela n'a aucune influence du coup . L'énergie supplémentaire pour faire avancer sert donc avant tout à "bouger" les roues qui sont plus énergivores dans un cas. L'influence est du coup parfaitement sensible.
En retrouve par ailleurs le meme phénomène dans l'autre caractéristique qui est l'accélération.
Ce ne nous rajeunit pas mais quand j'etais étudiant nous avions comparé les temps d'accélération entre 2 205 GTi . L'une en 14 et l'autre en 15 en inversant les montes plusieurs fois . A chaque fois la monte en 15 donnait un temps moins bon. La physique du calcul donnait bien une difference théorique entre les 2 types de roues ...que les tests ne démontraient certes pas totalement (surtout faute de moyens de test plus précis) mais c'était clair ( comme c'était les memes pneus quasi neuf ( moins de 1000km) juste en 14 et 15 l'erreur ne venait pas des pneus).
Bonjour,
Globalement d'accord avec vous.
Cependant, comme les jantes de diamètre supérieur sont plus lourdes (la réduction de la hauteur du pneu ne compense pas l'alourdissement de la roue) l'énergie cinétique n'est pas la même, mais très légèrement supérieure.
L'expérience montre à la conduite un effet sensible (je ne dis pas important) de comportement à l'accélération: lorsque je passe des roues hiver (16 pouces héritées de la P2) aux 15 pouces Toyo de monte d'origine, je note plus de réactivité en mode électrique: la P4 PHEV paraît plus "légère". Certes il y a aussi la résistance au roulement des pneus hiver qui peut renforcer le delta de ressenti entre les deux montes.
Pour bien faire on pourrait s'amuser à modéliser le comportement dynamique d'un axe électromécanique entrainant un disque solide ( grosso modo la roue)
dans de l'air. Sans entrer dans les détails, c'est régi par une équation différentielle du deuxième degré décrivant la "consommation" de couple fourni par un moteur électrique, répartie dans l'inertie de la charge/roue (accélération angulaire), le couple perdu dans le frottement visqueux (turbulences sur la roue) proportionnel à la vitesse angulaire. Evidemment on pourrait aussi ajouter comme consommateurs de couple les différents frottements "secs" (roulement, etc...).
Avec ce calculateur en ligne
Calculateur du Moment d'inertie de masse d'un disque solide. Formule de calcul.
www.123calculus.com
on peut s'amuser à faire quelques simulations de l'importance de l'inertie des roues: avec la même masse de 5 kg pour les "jantes modélisées" de 17 et 19 pouces on a une augmentation de 25% du moment d'inertie de la jante quand on passe de 17 à 19 pouces.
Si on applique ensuite une masse de 6 kg pour la jante de 19 pouces, le moment d'inertie augmente de 50%. Ce qui est notable...
Bien sûr les roues ne tournent pas à vide dans l'air: il leur faut vaincre l'adhérence et compenser les frottements dus au roulement, vaincre l'inertie du véhicule en entier lors des phases d'accélération. D'où l'intérêt de l'allègement général du véhicule afin d'économiser du couple moteur, donc des électrons...